Cam boy ↬ ᵂᵒⁿᴷʸᵘⁿ

【Ｌｉｖｅ ２５】

              

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22h20, phase une enclenchée.

            

Debout, un boxer enfilé, le torse encore à moitié humide, et un essuie fourrageant mes cheveux trempés, je reviens dans le salon, dans le plus calme des silences. Seul le bruit de ses doigts maltraitant une calculatrice se fait entendre.

       

_ Tu as assez étudié pour ce soir bébé, maintenant, tu n'as plus qu'à te détendre et me laisser prendre soin de toi comme je l'ai toujours fait, confié-je, assis derrière lui sur le canapé, les mains caressant ses épaules pour un doux massage.

        

Profitons ensemble de la sortie du samedi de dépravé.

        

_ J'ai encore des choses à étudier hyung, marmonne-t-il en tournoyant la tête, les yeux fermés.

_ Tu as assez travailler pour aujourd'hui, tu auras tout ton dimanche de libre pour rattraper ça.

_ C'est mignon, tu me crois encore et tu penses sincèrement que je préfère mes études à toi.

_ Ça devrait être le cas chaton, soufflé-je, en me laissant glisser fesses les premières sur le sol, mon torse collé à son dos, les bras enlaçant son corps.

_ Alors que je peux me faire chouchouter les bijoux de famille par toi ? Il n'y a que les gens avec un QI d'huître qui pourrait faire ce mauvais choix, explique-t-il en retirant ses lunettes, puis se pinçant doucement l'arête du nez.

_ Tu es plus intelligent que la moyenne, tu arrives facilement à concilier les deux, conclus-je, glissant les mains sous son sweat noir.

_ C'est vrai, en plus d'être intelligent, je suis chanceux. J'ai réussi à me dégoter Captain Korea, et en plus de ça, je vais être diplômé. J'ai tout réussi dans ma vie, sourit-il. Dis-moi hyung, est-ce que tu vas me féliciter comme il se doit pour fêter ma réussite ? suggère-t-il discrètement.

_ Tu l'as l'air bien sûr de toi petit garnement, souris-je à mon tour en caressant ses pectoraux, les lèvres posées contre son cou.

_ Tu es le meilleur des cheerleaders, je ne peux que réussir grâce à toi, souffle-t-il en plaçant l'une de ses mains dans ma nuque, la tête penchée vers l'arrière.

         

La langue dépassant mes lèvres, je la pose sur son cou, sa mâchoire, son lobe d'oreille et tout ce qui est à ma portée.

Ses petits soupirs d'aises m'agressent déjà les tympans, provoquant dans mon jogging, des fourmillements à la limite du désagréable.

          

_ Je n'ai aucun mérite, je n'ai rien fait de spécial, continus-je distraitement en frôlant très souvent ses petits boutons de chair.

_ Idiot. Tu as fait et tu fais tellement pour moi, claque-t-il, les paupières toujours closes, la langue humidifiant sensuellement ses lèvres. Tu sais, en vrai, réussite ou pas, faut pas se voiler la face, tes muscles sont plus prometteurs que mon avenir, susurre-t-il en courbant plus le dos.