Cam boy ↬ ᵂᵒⁿᴷʸᵘⁿ

【Ｌｉｖｅ １６】

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Quinze minutes plus tard, c'est un petit corps fragile et tout propre, vêtu d'un très large sweat qui déboule, les jambes nues et les cheveux encore humides.

Est-ce que je veux le protéger du monde entier ?

Bien évidemment.

Est-ce que je me retiens de lui sauter dessus pour l'étouffer de mes bras, tant il est chou et sexy à la fois ?

Totalement.

Est-ce que je vais le séquestrer ici à vie ?

Très certainement.

_ Tu es trop cute avec mon petit pull sur le dos, souris-je tendrement.

_ C'est toi le plus adorable dans notre couple bébé, souffle-t-il, sans expression.

Il s'assied, ou plutôt s'échoue de nouveau sur le canapé, et pose sa tête sur mon épaule.

J'espère vraiment qu'il n'entend pas les battements de mon coeur taper contre ma poitrine.

_ Tu es épuisé chaton, dis-je en me retirant délicatement pour ne pas qu'il chute. Je vais me doucher, va déjà dans la chambre, signalé-je en me dirigeant vers la salle de bain.

_ On dort ensemble ? demande-t-il de sa bouille timide, avant que je ne m'éloigne un peu trop.

_ Je n'ai qu'une chambre, et aucun de nous ne dormira dans le canapé, il est bien trop petit pour ça, conclus-je en entrant enfin dans la pièce d'eau.

Cette journée fut bien trop intense pour ma santé mentale. Je suis au bord de l'épuisement, j'ai même un léger mal de tête qui commence à pointer le bout de son nez.

J'ai tellement stressé pendant ces derniers jours que je n'ai pas réussi à bien dormir, ni même à manger correctement. Je suis devenu, en l'espace de deux jours, ce que Changkyun a été durant un peu moins d'un mois. Je me sens déjà tellement faible et à bout de forces. Il est bien plus fort que je ne le pensais. Moi je n'aurais pas tenu une semaine avec une hygiène de vie comme la sienne.

Je suis tellement heureux de l'avoir à mes côtés. C'était stressant, mais j'en rêvais depuis tellement longtemps. Je l'apprécie de plus en plus chaque jour, et je n'aurais de toute manière plus su attendre encore longtemps. Il fallait que je le voie, que je le touche, c'était un besoin de plus en plus vital. Comme un aimant, chaque jour il m'attirait, me forçant à ne rien vouloir faire à part le voir et lui parler.

Je suis bien plus accro à ce petit chat que je ne l'aurais cru. Le voir en chair et en os, et le toucher, m'a fait prendre conscience de ça.

Les cheveux bien séchés, je sors de la salle de bain, en t-shirt et boxer, et entre dans la chambre, le coeur battant de nouveau à un rythme plus élevé.

Allongé tendrement sur le côté, mon ami ouvre difficilement ses yeux fatigués en m'entendant rentrer, et souris faiblement, bien trop affaiblis pour afficher plus d'entrain.