Chapitre 17

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Je l'écoute parler depuis pratiquement une heure en passant par des états d'âmes totalement différent. Impatiente. Reconnaissante. Déprimée. Joyeuse. Anxieuse. Coléreuse. Soulagée. Coupable. Pensive. Et puis me voilà, à présent. Totalement vidée de toute expression. Je l'écoute sans vigueur, sans conviction. Sans rien.

-Samantha.
Un sursaut me prend.
-Hein? Oui?
Il me regarde en fronçant les sourcils.
-Tu es sur que ça va. Tu as l'air complètement ailleurs. Tu me fixe juste depuis plus d'un quart d'heure.
-Oh. Ah. Euh désolé. Je suis crevée. Mais je t'écoute je t'assure. C'est génial que tu es renoué avec ta mère et ton frère. Je suis vraiment contente pour toi.
- Oui c'est vrai désolé. Moi aussi je suis content. Désolé de t'embêter avec ça.
-Tu ne m'embêtes pas Martin je t'assure. C'est juste qu'il se fait tard et c'était également une journée riche en émotion.
-Ça s'est sur., s'exclame-t-il en s'affalant sur mon lit.

-Je reviens., je dis en me levant.
-Tu vas ou?, me demande-t-il en levant la tête.
-Je vais me changer. Je suis vraiment crevée. Je vais allé me coucher.
-Oh d'accord., il dit quelques peu déçu.
-Tu veux rester avec moi?
Un petit sourire se dessine sur son visage.
-Avec plaisir.
Je fais un petit sourire en coin.
Je vais dans mon dressing, m'emmitoufle dans une combinaison pyjama le roi lion et chausse mes chaussons assorties.

En m'apercevant à mon retour dans la chambre, Martin explose de rire.
Je fronce les sourcils.
-Qu'Est ce que tu as à rigoler tête de gland?
Alors que sa tête se décompose un grand sourire espiègle barre mon visage.
-C'est qui que tu viens de traiter de tête de gland la?, s'exclame-t-il « menaçant » en se levant du lit.
J'explose littéralement de rire.
-Tu crois franchement que tu me fais peur tête de noeud?., je dis en rigolant.
-Noooon mais tu devrais., dit il en s'approchant dangereusement de moi.
-Dans tes rêves beau gosse.
Il esquisse un sourire puis d'un coup je me sens soulevée et balancée sur le lit.
Il commence à me faire des chatouilles.
-Euh Martin arrête s'il te plait.
Ce n'est que maintenant qu'il réalise qu'avec ma combinaison je ne sens rien. Face à sa tête déconfite j'explose encore plus de rire. Est-ce que c'est possible de pouvoir mourir de rire? Parce que la l'air commence à avoir du mal à passer et j'ai mal au ventre.

Une fois à peu près calmer je remarque Martin toujours au dessus de moi, en train de sourire bêtement et de me regarder... amoureusement ? Non? Pas possible.
Je lui rend son regard puis en un instant je sens ses lèvres sur les miennes. Notre baiser se fait plus insistant plus langoureux. Ses mains longent mon corps pendant que mes mains se glissent sous son tee shirt où ses muscles se contractent à mon touché. Mon ventre s'agite, mes sens sont décuplés. Mon dieu. Je me sens tellement bien. Un petit gémissement sort de sa bouche alors que je lui mord la lèvre inférieure, me faisant sourire en coin.
Nos fronts se collent et nous peinons à reprendre notre souffle. Les battements de nos cœurs sont acharnés.
-Sam' je...

Mais avant qu'il puisse terminer sa phrase la porte s'ouvre dans un fracas exemplaire.
-Sam j'ai besoin de toi!
Merci kim...
-Oh putain. Merde. Désolé. Je... je voulais pas vous interrompre dans... Bon je vous laisse.
Puis la porte se referme. C'est vrai que de nous trouvé Martin et moi, l'un sur l'autre, collé sur mon lit doit être des plus gênants pour ma grande sœur.
On émet tous les deux un petit rire.
-Tu?...
-Hein?, me demande Martin soudainement paniqué.
-Qu'Est ce que tu voulais me dire?
-Quoi? Non rien t'inquiète. Rien d'important.
Je fronce les sourcils. Pourquoi est-ce qu'il change d'attitude comme ça? Bizarre. Bon pas grave.
-Mh d'accord.

-Tu devrais peut être allé voir ta sœur. Ça avait l'air plutôt urgent vus comment elle a débarqué.
-Euh oui. Je vais y aller., je dis en me redressant.
-Je t'attend la de toute façon.
Je lui fais un chaste bisou sur la joue et pars en vitesse de la chambre. Je traverse le long couloir rapidement et arrive vers la chambre de ma sœur. Sa porte est entrouverte donc j'entre directement.
-Tu n'imagines même pas comment je suis désolé. Putain je me sens trop mal.
-Du calme c'est pas grave ne t'inquiète pas.
-J'ai casser un truc n'est-ce pas?, me demande-t-elle, en craignant la réponse.
-Oui mais c'est pas grave.
-Il s'est passé quoi?
-Bah on s'est embrassé et c'est devenu chaud puis on s'est arrêté et il allait me dire un truc quand tu as débarqué.
-Il a dit quoi?
-Je ne sais pas si à pas voulu continuer après.
-Roh il est chiant. J'aurai bien voulu savoir.
-M'en parle pas. Et moi donc. Bref de quoi as-tu tant besoin?
-De toi.
-Oui ça j'avais compris mais pourquoi?
-Parce qu'avec Ad' on a décidé de partir en rando à la dernière et donc j'ai besoin d'aide pour préparer mes affaires. Ah oui et y'a Tan' qui nous rejoins.
Je reçois un léger pique en plein cœur. Ils partent sans moi sérieux?
-Attend attend attend vous allez partir en rando sans moi? J'espère que c'est une blague. C'est notre truc à tous les quatre.
-Desolééé mais on a pensé que ce serait bien que tu restes ici avec Martin pour que tu le soutiennes tu sais. Que vous passiez du temps tous les deux. Sans nous dans vos pattes.
-Mouais. Mais bon. La prochaine fois, y'a intérêt à ce que je vienne je préviens.
-Promis sœurette.
-Mmh bon t'as besoin de sac de couchage.
Puis voilà que commence une longue liste d'accessoire pour partir en randonnée. Le but d'une randonnée c'est de ne pas prendre 25000 trucs en soi mais bien sur vous ne connaissez pas ma sœur. Elle serait capable de prendre son liseur.

Martin FilliganOù les histoires vivent. Découvrez maintenant