Kingdom Hearts III: Another Destiny, Tome 2: La Quête des Souvenirs

27: Un nouveau départ

Autre chapitre un peu spécial: il s'agit d'une scène qui devait se trouver tout au début du tome1, et que nous avions dû laisser de côté... la voici donc, en nouveau chapitre bonus!

Aprèsleur repas, les deux jeunes femmes suivirent Kairi dans les couloirsde la Tour Mystérieuse. Elles étaient étonnement silencieuses etcela embêtait la Princesse de Coeur : elle voulait essayer de lesmettre un peu plus en confiance, afin qu'elles se sentent un peucomme chez elles. Arrivées devant la porte de la pièce juste àcôté de la sienne, à l'avant-dernier étage de la Tour, Kairipoussa le battant en s'exclamant :
«Voilà votre chambre ! »
Lesdeux inconnues passèrent la tête par l'encadrement avant d'entrerdans la salle équipée simplement: deux lits aux duvets douillets,un bureau avec une chaise dans un coin et une armoire en bois peinteavec des symboles stellaires colorés. Alors que la jeune femme enarmure ouvrait, intriguée, la fenêtre pour regarder en bas de latour, celle en robe s'assit sur son lit. Cette femme étaitdécidément splendide, songea Kairi en observant son visage couleurd'ivoire et ses longs cheveux saphir entourer son corps fin etélégant. L'inconnue, sentant sans doute le regard de la jeunePrincesse sur elle, étira finalement ses lèvres couleur corail etdit à Kairi :
« Merci beaucoup.»
« Je t'en prie, luirépondit la jeune fille auburn. J'espère que vous vous y sentirez bien...»
Alors qu'elle voulait partir pour les laisser tranquilles unmoment, Kairi se souvint soudaind'un détail primordial :
« Oh ! Lasalle de bains est au bout du couloir, à droite ! Et je peux vousprêter un ou deux habits si vous voulez, pour dormir... »
«Volontiers !» dit joyeusement la jeune femme aux incroyables cheveuxbleus en se relevant.
« Suivez-moi alors », annonça encoreKairi en repartant dans le couloir, les deux jeunes femmes sur lestalons.
Lorsqu'elleouvrit la porte de sa propre chambre, les deux inconnues poussèrentune espèce d'exclamation de surprise.
«Superbe bibliothèque ! » rugit celle en armure enallanttout de suite observer les couvertures de quelques livres que MaîtreYen Sid avait prêtés à Kairi.
« Ces dessins sontadorables...», commenta celle en jupe en souriant devant des croquisque Kairi avait accrochés aux murs au-dessus de son lit.
Lajeune Princesse de Coeur se contenta de sourire et de les laisser unpeu fouiller : elle ne se souvenait que trop bien de la curiositéqui vous dévore lorsque l'on a plus aucun souvenir de qui on était...Bien que lointaines, ses propres émotions de cette étrange etdéroutante période lors de son arrivée sur l'Ile de la Destinéelui revinrent amèrement en mémoire... Heureusement Riku, sondemi-frère, puis Sora, avaient vite pris soin d'elle, tout commeses parents adoptifs, rendant ce désagréable état de détresseuniquement passager.

Kairifarfouilla un bonmomentdans sa propre armoire afin de leur sortir des tops qui semblaientêtreà leur taille...mais elle avait un sérieux doute en ce quiconcernait la jeune femme en armure...
«Voilà... lâcha-t-elle en déposant son colis sur le lit. Demain,vous pourrez demander aux Bonnes Fées de vous donner d'autreshabits, mais en attendant ça devrait aller. »
« Merveilleux,dit encore la jeune femme en se passant la main dans ses longscheveux bleutés. C'est vraiment gentil de ta part! »
Kairichercha du regard sa comparse aux cheveux rose saumon, qui étaitrestée étonnamment silencieuse jusque là. Elle la trouva dans uncoin de la chambre, figée devant une étagère. Kairi s'approchaencore davantage, puis leva le menton (car la jeune femme faisaitbien une demi-tête de plus qu'elle) et remarqua qu'elle était commehypnotisée par quelque chose.
« Pardonne ma curiosité mais quelest cet objet ? » demanda enfin la jeune femme rose en montrant lebloc à dessins de Naminé, posé sur l'étagère.
« C'est çaque tu regardais ? s'enquit Kairi en souriant. C'est... un souvenir.Il appartenait à une personne qui m'est proche. »
En disant sesmots, Kairi toucha son buste, sentant la présence du coeur deNaminé, toujours à l'abri à l'intérieur d'elle. Puis ellevit que la jeune femme observait toujours le bloc du coin de l'oeil,intriguée.
«Tu aimes dessiner ? » supposa Kairi, encourageante.
« Je...hésita la femme. Je crois... »