Quelques jours s'étaient écoulés depuis la dernière fois que Gringe avait croisé Léa. Il avait reçu quelques textos venant de sa part, l'invitant à des endroits aussi dérangés les uns que les autres mais il avait décliné toutes les propositions. En ce moment, il souhaitait juste être avec Orel. En soit, ils ne faisaient rien de plus qu'avant -excepté l'amour de temps en temps- ils regardaient la télé -ok, un peu plus que de temps en temps.- bavardaient, se partageaient des clopes. La routine quoi. Mais il aimait bien cette routine, il ne trouvait pas de raisons valables d'en sortir.C'était au tour du basané de vider la poubelle. Les deux compères se partageaient les tâches ménagères d'une façon assez complexe. Pendant toute une moitié de l'année (Printemps, Été), toutes les corvées devaient être assurées par le caennais ; et pendant le reste (Automne, Hiver) c'était au tour de Gringe. Guillaume était tout fier d'avoir trouvé cette organisation. Son camarade ne s'était pas rendu compte que les jours étaient plus long pendant les deux saisons qu'il assurait. Quel con.
Aurélien était tout fier d'avoir trouvé cette organisation. Son camarade ne s'était pas rendu compte que, pendant la période qu'il assurait, ils étaient plus tentés d'aller à l'Embuscade donc, moins de vaisselle. Quel con.Enfin, le barbu attrapa le sac poubelle, ouvrit la fenêtre et le laissa tomber pile sur le rétroviseur de la voiture garée devant leur appartement. Les deux branleurs habitant au 3 ème étage, le sac poubelle ayant pris sa vitesse maximale, il s'écrasa lourdement sur le rétroviseur, l'entraînant dans sa chute. Cette voiture, c'était celle d'un nouveau. Les autres avaient, depuis bien longtemps (c'est à dire depuis une des anciennes passions du caennais : la pétanque. Sauf que le cochonnet était une bagnole.), compris que se garer sous la fenêtres de Gringe et Orel était un pari risqué.
Le plus petit, se leva afin de repérer l'origine du bruit, il passa devant son compère et se pencha à la fenêtre, non sans effleurer avec son fessier l'entre jambe du basané qui ne pu réprimer un frisson. Il se retourna l'air ennuyé.
- Mec, on avait convenu que maintenant la place en dessous de notre appart' c'était celle de ma caisse tu te souviens ?
Guillaume laissa s'échapper un petit "oups" silencieux de ses lèvres.
- Ouais... Ouais bien sûr je m'en souvenais..
Orel soupira, une lueur de malice pétillant dans ses yeux.
- Ouais tu t'en souviens autant que le code wifi ou de la date d'aujourd'hui quoi. Enfin...
Le bruit de la sonnette, le coupa. Il intima à Gringe d'ouvrir d'un petit signe de tête. Le plus grand, se dirigea vers la porte et l'ouvrit. Un livreur, tenait une boîte en carton entre les mains.
- Pizza savoyarde c'est ça ?
Sans attendre de réponse, il la lui refila. Se fit payer, garda la monnaie et répartis avec nonchalance.
Le caennais, pris la pizza, déposa un baiser sur les lèvres de son Jonnhy.
- Joyeuse Saint Valentin !
Et commença à prendre une part, l'engloutissant presque en entier et en seule fois devant le regard confus de Guillaume.
- Je savais que t'allais oublier, alors j'ai pris les devants. Je me suis fait mon propre cadeau.
Le basané lui lança un regard désespéré. Il partit dans sa chambre. Revint un peu plus tard, un bouquet de fleur jaunes entre les mains.
Un bouquet de Joncquilles.
Aurélien referma la boîte. L'air désolé.
- Merde. Désolé, Mea culpa, je me suis trompé.
Il se leva, attrapa une main de Gringe en haussant les épaules.
- Pardon.
Le plus grand ne pu réprimer un sourire.
- Eh bah. Si à la saint Valentin tu me tiens la main, vivement la Sainte Marguerite...
- Rho putain.
Le caennais, mima d'ailleurs le geste, faisant une poignée de main à un zgeg imaginaire juste devant l'entre jambe du barbu.
- Alors enchanté, on s'est jamais présenté en bonne et dûe forme au final. Moi c'est Aurélien. On va devenir bien pote toi et moi.
Gringe, laissa un rire s'échapper de ses lèvres.
- T'es vraiment en train de friendzoner ma bite ?
- Nooon. C'est pas ce que je voulais dire.
- Non mais t'inquiète je comprends. C'est cool mon pote, t'es un bon pote.
Orel hocha la tête, incrédule ?
- t'es sérieux ?
- Mais ouais j'veux dire on est des amis, meilleurs amis.
- Non non non arrête.
- Mais t'inquiète, je suis content qu'on garde ces contacts amicaux
- Arrête de dire "ami" !
Le plus petit ne put retenir un sourire.
- Tu sais Gringe, t'es drôle. C'est pour ça que t'es mon ami.
Guillaume, eut un sursaut de surprise.
- Tu me friendzones en retour ?
- C'est celui qui dit qui y est.
- Miroir.
- Carte Uno Reverse.
- Toi même.
- POUCE.
- Tu peux pas faire ça. Ça n'a aucun rapport.
Aurélien, s'approcha doucement de son compère, lui effleura la main et..
- TOUCHÉ C'EST TOI LE LOUP
... et il s'en alla en courant, suivi lourdement par le barbu, une fois après l'avoir attrapé il le plaqua sur le lit, essoufflé.
Le regard de Gringe defila sur le corps de son amant.
- J'ai très envie de toi maintenant.
- Ouais moi aussi. Go niquer comme des potes puisqu'on est grave potes.
- Rho mais ferme ta gueule.
***
Eh non. Je n'ai pas écrit :
"Suce ma bite pour la Saint Valentin."
Réf trop facile...Pardon,
La direction.
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Johnny Dep'
FanfictionDélire commencé à 2h00 du matin, on a pondu ça et décidé de continuer Petite fanfic' sur les casseurs flowters. J'avoue c'est chelou