Bonjour !
N'étant pas totalement satisfaite du chapitre 11 sur les beignets. J'ai décidé de créer un deuxième chapitre qui aurait pu se passer à la place de "beignets".
Le début et la fin sont identiques mais le déroulement pour y parvenir est différent. Je vais garder les deux chapitres et à vous de décider lesquels vous préférez dans la continuité de l'histoire :).
Plus celui "humour" ou celui "drame".
Comme ça tout le monde est content, moi y comprise !
Désolée de vous avoir dérangés et merci d'avoir lu ça,
Bonne lecture ^^.Bouyote.
***
Le corps de Gringe trembla légèrement et sa main se ressera sur la poignée. Il baissa la tête avec déception. Était ce un moyen de se venger ? Ou bien juste un moyen de l'oublier ?
Si le barbu n'avait pas couché avec Marion rien de tout cela ne se serait passé. Le territoire de la culpabilité grandissait dans le ventre du basané et il imaginait avec effroi les mains d'une fille sur le caennais. Il hésita à entrer quand même, à faire dégager cette poufiasse mais, après si il le faisait, la situation avec Orel allait être encore plus catastrophique.Il resta donc un petit moment devant la porte, entendant les respirations essoufflées. Il savait que c'était stupide, voire extrêmement malsain de rester devant cette porte mais il ne pouvait se résoudre à bouger. Il devait parler à Orel. Quand il entendit que c'était terminé, il resta encore, attendant patiemment que la voisine s'en aille pour discuter avec son compère. Alors, un bruit parvint à ses oreilles. Un sanglot. Puis deux. Il se souvint d'une conversation qu'il avait eu avec une pote du caennais.
"Non Orel, il est plutôt du genre sensible tu vois ? Des fois après l'amour, il pleure."
Rien qu'imaginer le normand, les joues trempées et le regard triste le rendait malade. Il devait partir. Il se refusait de voir ça. Si il restait ne serait ce qu'une seconde de plus il ne pourrait s'empêcher de tenter de le consoler.
Il partit donc dans la direction du camtar, bien décidé à se vider la tête à l'aide d'une petite séance de theraputie.*
Quand la voisine avait débarquée par la porte avec un regard alarmé Aurelien en était sûr, il allait se la faire. Elle était arrivée à point nommée. Elle était là la solution qui allait lui faire oublier Gringe. Du moins pour un court instant.
Tout était allé très vite. Il avait joué sa carte de petit garçon sensible et attentionné qui avait besoin d'elle. Elle ne l'avait pas trop repoussé.
Et hop !
En un coup de baguette magique les vêtements s'était envolés et les lèvres rapprochées. Elle lui avait offert un petit moment d'égarement et il y avait plongé avec plaisir et détresse. C'est ce dont il avait besoin. Il cala sa tête dans son cou, dans ses cheveux qui lui permettaient d'oublier pendant un court instant.
D'oublier Gringe. D'oublier ce baiser qu'ils avaient échanger. D'oublier sa peine. D'oublier sa médiocrité. De s'oublier lui.
Et alors qu'il avait enfin perdu tout lien et toute connection avec la réalité, il s'aperçut que c'était déjà la fin.
Il se sépara avec regret de sa partenaire. Tout le chagrin qu'il s'était efforcé à repousser pendant l'acte revint à la charge. Il remonta le courant et s'installa dans sa tête, son ventre, sa gorge, son thorax et deborda de ses yeux. Il tenta tant bien que mal de le contenir mais il ne pouvait lutter. Les larmes coulèrent sur ses joues et il finit par les laisser glisser librement. La tête lourde, l'âme fatiguée.
Alors que ses pensées étaient ailleures et que ses yeux avaient séchés. Il était parti se rhabiller. Quand à la voisine, elle s'était éclipsée laissant place à Gringe sur le canapé.
- Il faut qu'on parle.
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Johnny Dep'
Fiksi PenggemarDélire commencé à 2h00 du matin, on a pondu ça et décidé de continuer Petite fanfic' sur les casseurs flowters. J'avoue c'est chelou