MA COLOCATAIRE

Partie 34

Les mois passent, Elodie et moi vivons une petite vie tranquille. Elle avec ses cours et moi avec les miens et mon job a mis temps. Dans quelques temps j'aurais mon diplôme. Je pourrai ainsi occuper un poste de directeur dans une des entreprises de mon père, question de protocole. Elodie, par contre aurra son diplôme l'année prochaine.
A part cela, notre vie de couple vas plutôt bien. On s'organise quelque sorties au restaurant ou au cinéma, ou tout simplement devant la télé au salon. Et comme je l'ai promis a maman Lorraine, nous faisons toujours chambre à part. C'est vrai qu'il m'arrive souvent de tenter quelques caresses, mais rien de trop sexuel. C'est juste que j'aime la manière dont Elodie réagit lorsque je pose un bisou sur ses joues, son cou, ou encore quand je lui prends la main en la caressant légèrement avant de lui dire que je l'aime comme un fou.
Je peux même affirmer avec une entière certitude que c'est ma première relation, qui n'est pas basé sur le sexe. On voit ainsi le changement plutôt radicale que je subis.
Ma mère a parler d'Elodie à mon père et il envisage de la rencontrer, elle et sa famille.
C'est plutôt bon signe.

           
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Voici les vacances! Elodie prépare ses bagages pour passer ses vacances en famille. Je suis couché sur son lit au milieu de ses habits.
_Tu es sûre que tu veux aller avec ce haut?
_Oui Lewis, je suis sûre. De toute façon, c'est pour donner à Elysa.
_Ah oui la super grande sœur. N'oublie pas les cadeaux que nous avons achetés.
_Ne t'inquiète pas Lewis, je n'oublirai pas.
_Non, mais je dis ça parce que tu remplis tes valises d'habits. Il risque de ne plus avoir de place pour les cadeaux.
_Lewis, il aurra de la place.
_Attend, tu es obligé d'aller avec tout ça, ce n'est pas trop?
_Lewis, tu a quel problème.
_ Je me demande si tu dois obligatoirement partir, et pourquoi seul.
_Viens là Lewis.

Je me lève escaladant quelques vêtements au passage, et je m'approche d'elle au niveau des placards.
Elle me prend les mains en les caressants avec ses pouces.
_Lewis, je vais juste pour 3 mois. Je reviendrai.
_Je sais, mais ils t'ont toujours eu a leurs côtés, or ça ne fait même pas un an que tu es avec moi.
_Peut-être Lewis, mais ils restent ma famille et j'ai besoin de passer du temps avec eux. Tu me comprends?
_Oui Elodie, mais tu n'es pas encore partie que tu me manques déjà.
_On pourra s'appeller tous les jours, si possible.
_Oui mais, ce n'est pas pareil que de voir tes yeux briller chaque matin, admirer ton magnifique sourire. Ce n'est pas pareil que de caresser ton visage (j'associe le geste à la parole.). Ce n'est pas pareil que de te prendre dans mes bras et humer le parfum de tes cheveux, ton cou. Ce n'est pas pareil que de sentir tes frissons lorsque je depose un baisé dans ton cou..., sur ta joue... C'est même très différent de te voir et te toucher tout simplement.
_Lewis, gemit-elle.
_Oui Elodie.
_Tu te comporte comme un gamin.
_Tu en es sûre?

Je la coince avec douceur entre la porte de placard fermée et moi. Elle me regarde dans les yeux, comme si elle voyait à travers. Je regarde aussi ses yeux, mais mon regard descend vite pour se poser sur ses lèvres.
En une fraction de seconde, des pensées pas très catholiques envahissent mon esprit. Je souris en secouant légèrement la tête pour chasser ses idées. Je lui caresse encore le visage, et je viens a nouveau embrasser ses joues, puis ses lèvres.