Sur le chemin de l'hôtel, Elodie n'émît aucun son, pendant que je réfléchissais à quoi faire pour calmer sa foudre.
Arrivé à l'hôtel, nous attendons l'ascenseur dans un silence qui n'annonce rien de bon.
Les portes s'ouvrent. Élodie entre dans l'habitacle, alors que je lui emboîte le pas._Si tu prend l'escalier maintenant, tu auras une chance d'arriver à temps.
_Mais nous sommes au 5e étage !?
_Courage...Les porte de l'ascenseur se referment sur le sourire de ma femme. Je pourrais attendre le prochain tour.
_"Tu n'as pas intérêt à prendre cet ascenseur, si tu ne veux pas être à sec".
C'est un message qui me glace le sang.
Être à sec pendant une période indéterminée, ou, monter l'escalier jusqu'au 5e étage.
Bon ok, je suis endurant. Je suis sûr qu'il n'y a pas beaucoup de marches.J'arrive enfin au 5e étage tout essoufflé. J'actionne la clef et ouvre la porte.
La lumière dans la pièce est tamisée . J'arrive à peine à voir ce qui m'entoure._Elodie ?
Elle ne me répond pas. Elle doit être dans la salle de bain.
_T'es toujours fâchée ? Chérie, je suis désolé. Je ferai tout pour me faire pardonner. Mais, s'il te plaît, répond moi.Je reçois un sms d'elle.
_''Débarrasse-toi de tout ce qu'elle a touchée, prend une douche et ensuite, allonge toi.
_D'accord. Mais, où est-tu ?
_Tu me verra bientôt t'inquiète pas.''J'obéis à sa demande le plus vite possible.
Lorsque je sors de la douche je vois ma femme assise sur une chaise en peignoir._Où étais-tu ?
_Je commandais du Champagne.
_Alors, tu n'es plus fâché ?
_A toi d'en déduire.Suite à ses mots, elle me poussa violemment sur le lit.
_Hey ! Doucement !
Elle posa un pied entre mes jambes m'obligeant à rester allongé. Puis elle enleva son peignoir. Mon cœur vient de rater un battement.
Un soutien-gorge rouge trop petit pour elle et qui ne cache que l'essentiel. Un caleçon assorti, trop fin pour supporter ses fesses pulpeuses. Et des bas, qui la rendent vraiment féroce.
Je peux à peine bouger tellement que je suis fasciné.
J'essaye de me redresser en tendant mon bras vers elle.
Puis, le bruit d'un claquement résonna dans la pièce, suivit d'une douleur sur ma main.Mais d'où vient cette ceinture.
_Tu vient de me fouetter là ?
_Ne me touche pas petite chose. Et parle moi autrement. Je suis ta maîtresse.Je comprends automatiquement la situation.
_Qu'est ce qui se passera si je n'obéis pas, mai-tre-sse ?
_Tu sera puni.Puis, elle fit claquer sa ceinture.
Ma femme me fait un peu peur.
_C'est compris, maîtresse.Elle saisit la corde du peignoir et m'attacha les mains au-dessus de ma tête et au lit.
Ok ! là je ne pourrai pas la toucher.
_Qu'est ce que tu comptes faire exactement ?
Une douleur me traverse la cuisse. Pris par surprise je retiens un cri .
_Ne me tutoie pas petite chose.
_D'accord maîtresse.
_Maintenant, tais-toi !Elle s'assit sur mon bassin, se servit un verre de Champagne avec des glaçons et se mit à le siroter.
_T'en veux ?
J'hochai timidement la tête en guise de réponse affirmative.
Élodie me sourit, vida son verre d'une traite, le posa sur la table et se mit au-dessus de mon visage. Elle attrape mes joues pour que je puisse entrouvrir la bouche et elle se mit à m'embrasser, me faisant goûter au passage à ce délicieux Champagne. Le baiser s'intensifiait et je voulais tant la toucher.Encore quelques minutes avant qu'elle ne le stoppe.
Elle repris le verre et en retira un glaçon. Je ferme les yeux un instant, appreciant son poids et ses mouvements sur mon bassin.Si je n'étais pas attaché...
Elle se mit à caresser mon torse, puis mon ventre avant de poser ses lèvres là où étaient précédemment ses mains.
Je sens le froid à chaque baiser à cause du glaçon qui fondait entre ses lèvres et ma peau.J'ai l'impression de n'avoir jamais autant bander. C'est fou !
Elle dessine avec les glaçons, les lignes de mes abdos, dont au passage je suis fier. Elle descendit sur le fameux V. Je faisais tout pour étouffer mes gémissements, mais là...Elle prit dick entre ses mains et y posa un baiser aussi doux et froid que je ne pus résister...
Le temps de revenir à la réalité, Elodie s'essuyait les mains et le ventre._Je suis désolé. J'ai essayé de me retenir mais c'était trop...c'était trop...
_Petite chose, tu réponds parfaitement à mes attentes.
_Vrai-vraiment ?Elle se mit à défaire son soutien-gorge, puis, à descendre ses bas.
_J'aurais aimé les enlever moi-même.
_T'es envie ne compte pas pour l'instant.Elle revint à sa position initiale, sur mon bassin.
Elle m'embrassa et me laissa m'introduire en elle.
L'envie de la toucher me prend tellement que mes poignets se meurtrissent._Arrête de lutter, tu finiras par te blesser.
J'abandonne et quelques minutes plus tard nous entrons tout les deux dans le nirvana.
Elle se couche prés de moi et me caresse la joue._Suis-je beau ?
_Oui.
_Suis-je bon ?
_Oui.
_Alors, vous n'êtes plus fâché ?
_Non.
_Dans ce cas vous allez me détacher ?
_Pourquoi ?
_C'est douloureux.
_Mais je veux dormir.
_S'il vous plaît ! On rentrera bientôt et on sera submergé par le travail. On devrait profiter de chaque instant ici._...
_Regardez-moi, n'ai-je pas une tête de chien battu ?
_Bon c'est d'accord.Elle me détacha et se cacha sous les draps.
_Tu ne peux pas m'échapper.
Je me suis mis à la chatouiller, à l'embrasser et à la pénétrer encore et encore.
C'est dans cette ambiance que notre lune de miel s'est achevée.
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MA COLOCATAIRE
RomanceLa vie de Lewis avec sa colocataire Élodie. Une vie pleine de rebondissements, même les plus inimaginables.