chapitre 42

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Nous arrivons devant le bâtiment de l'hôpital. Nous y entrons et nous dirigeons directement dans l'aile de la kinésithérapie. Nous rencontrons le docteur qui devait me suivre et il nous mit à l'aise avant de m'expliquer comment cela va se passer. Je vous passe les détails mais j'ai passé pratiquement toute la journée à l'hôpital. Tout s'est bien passé et il n'y a pas eu d'incident. Mais le hic est que cela m'a épuisé. C'est fou comme c'est difficile d'essayer de marcher. Surtout lorsque d'habitude tu as tes pieds en pleine forme et que tu ne sais pas à quel point cela est difficile de se retrouver handicapés. Nous devrions avoir de la compassion pour ceux qui sont empêchés d'une quelconque manière. Remercions le Seigneur de nous permettre de nous réveiller en bonne santé chaque matin et le remercier encore une fois lorsque nous rentrons le soir en bonne santé dans nos demeures respectives.

La journée pour moi est donc passée en flèche si bien que dès mon retour à la maison, j'ai vite mangé, pris mes comprimés et me mettre au salon avec Marie pour regarder la télé. Malheureusement, j'étais tellement abattue que j'ai fini par dormir sur le canapé. C'est plus tard qu'elle me réveille pour m'aider à rentrer me coucher dans la chambre. Jusqu'à présent, je n'ai aucune nouvelle des deux autres. Et c'est tant mieux car je n'ai aucune envie de leur parler. Je dormis comme un loir.

J'ai parlé trop vite, car deux jours après, j'avais une visite surprise. J'étais à l'hôpital pour ma rééducation et je commençais à être moins fatiguée. Par contre, je ne voyais pas trop d'amélioration. Mais le docteur m'a assuré que je suis sur la bonne voie. Mon corps commence à s'habituer petit à petit. Je venais donc de finir et me reposais lorsque je le vis arriver. Du coup je ne savais pas quoi faire. Si j'avais des jambes, j'aurais sûrement pris la poudre d'escampette. Mais je ne pouvais pas. J'ai essayé de me cacher le visage mais peine perdue. Il m'avait déjà vu. Il s'approcha donc lentement en me fixant. Je le fixe à mon tour, puisque de toutes les façons je n'ai pas trop le choix. Il arrive à mon niveau et s'assoit sur la chaise à ma droite.

-Salut Sara.

Sa manière de prononcer mon nom me fait frissonner. Mais je me ressaisis et entrepris de l'ignorer. Il soupire mais n'en démords pas et continue de me parler.

-j'espère que tu vas bien. Il continue.

Encore un lourd silence.

-il me semble que tu as émit le désir de ne pas vouloir me parler. Reprit-il encore

-Pour quelle raison me persécute-tu alors?

- alors là... Je suis un persécuteur à présent ? Je te signale que je suis ton mari. Et tu ne veux pas me voir? Je te signale que c'est moi qui devrais être fâché après tout ce que tu as fait.

-qu'est ce que tu fais ici alors si tu es fâché? Pourquoi tu ne me laisses pas tranquille? D'ailleurs comment tu as su où je me trouve?

-ce n'est pas important ça. Tu es ma femme et je veux que tu reviennes à la maison. Personne ne pourra mieux s'occuper de toi que moi.

-je reste où je suis et je ne suis plus ta femme. Je veux divorcer.

Il se passa une minute pendant laquelle il ne dit rien. Il me fixe durement comme pour déceler un quelconque amusement dans mon regard. Mais j'étais ferme et plus que décidée à divorcer quoiqu'il arrive. Après quelques secondes d'observation, il partit d'un fou rire puis reporta son regard sur moi.

-c'est une blague? Si c'est destiné à me faire peur c'est raté.

-je suis pas en train de rigoler Ahmed. Je veux divorcer. Je pense que j'ai assez supporté comme ça. Tu n'as pas arrêté de lever la main sur moi pour un rien.

Un Bonheur Enfin TrouvéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant