Un Bonheur Enfin Trouvé

chapitre 12

Lorsque la personne mit pied à terre, je reconnais Issouf. Mon Dieu ! Mon coeur rata un battement. Je viens de me mettre dans de beaux draps. Il nous a sûrement vu. Comment vais-je expliquer ce qui s'est passé ?

Il descend et s'approche dangereusement de nous. Il avait la mine serrée et le regard meurtrier. Je commence à prendre peur. J'ouvre ma bouche pour parler mais aucun son ne sort de ma bouche.

Issouf: bonsoir Sara. Dit-il calmement en me fixant intensément.

Moi: bonsoir... Susurai-je à mon tour. Je ne sais même pas d'où j'ai tiré ma force pour lui répondre. J'étais sidérée.

Jules: bonsoir. Vous êtes qui ?

Issouf: c'est à moi de te poser cette question, puisque je te surprend en train d'embrasser ma fiancée.

Il me fixait toujours. Je commençais à avoir peur.

Jules: ta quoi ? Tu rêve peut être, parce que Sara est ma copine depuis plus de quatre ans maintenant.

Moi: quoi ? Mais qu'est ce que tu raconte ?

C'est là que j'ai enfin eu le courage de répondre. Comment il ose dire un truc pareil ? On ne sort même plus ensemble.

Jules: juste la vérité. Ce gars là ne te mérite pas. C'est avec moi que tu dois être.

Moi: mais tu es fou ! C'est avec lui que je sors et je n'ai pas l'intention de le quitter pour toi.

Issouf: alors pourquoi tu l'embrassais tout à l'heure ?

Moi: c'est un malentendu. Il m'a surpris. Je ne savais même pas qu'il oserais faire ça. Laisse moi tout t'expliquer.

Jules: tu n'as pas à lui expliquer quoi que ce soit Sara. Mec, (en s'adressant à Issouf) elle est à moi donc casse toi.

Issouf: toi je ne t'ai pas sonné. Donc tu la ferme.

Jules: c'est à toi de la fermer.

Ils commencaient à s'embrouiller. Le temps que je me rende compte, un coup partit. Issouf venait de donner un coup à Jules. Celui ci recula de plusieurs pas en arrière puis revient à la charge pour riposter. Je ne pouvais pas laisser faire ça. Donc je m'interpose avant qu'il n'eut le temps d'arriver jusqu'à Issouf.

Moi: non s'il vous plaît arrêtez. C'est devant la porte de mon oncle. Jules va t'en s'il te plaît. Et je ne suis plus ta copine. Tu as oublié ? S'il te plaît, ne complique pas plus les choses.

Issouf: laisse le venir que je le termine.

Jules: tu as la chance que c'est elle qui me le demande calmement. On se reverra.

Il se penche pour m'embrasser la joue. Mais je rêve la ! Je crois qu'il a perdu la tête. Je le repousse vivement et lui demande de partir.  Il remonte sur sa moto et me fais un bisou à la volée avant de partir. Je me retourne lentement vers Issouf qui me fixait toujours intensément les mains sur les hanches.

Moi: dis quelque chose s'il te plaît.

J'étais au bord des larmes. Je savais que ça allait mal se passer.

Issouf: de dire quelque chose ? Tu crois que y'a un truc à dire après ce que je viens de voir ?

Moi: je t'assure que ce n'est pas ce que tu crois.

Issouf: qu'est ce que c'est alors ? Je sais ce que j'ai vu.

Il soupire bruyamment et passe une main sur sa face et ses cheveux nerveusement.

Lui: je ne sais même pas ce que je fiche toujours ici.

Il se retourne donc et va vers sa voiture dont la portière était restée ouverte. Je cours pour le rattraper. J'attrape son bras et il se libère.