chapitre 21

885 75 5
                                    

PDV DE SARA:

Cela fait maintenant quelques minutes qu'il n'arrête pas de me fixer. Je n'arrivais pas vraiment à soutenir son regard. Il est tellement intense... Je me décide enfin à briser le silence parce qu'on avance pas du tout là.

-alors? Tu compte me regarder comme cela jusqu'à ce que je m'en aille? M'enquis-je.

-je n'ai pas le droit de te regarder?

-si mais tu m'a appelé pour une raison précise alors j'attends que tu me dise ce que tu as à dire pour qu'on en finisse.

-j'ai dit que j'avais envie de te revoir une dernière fois alors c'est normal que je ne m'arrête pas de te regarder. Je veux capturer ton image pour la garder dans ma tête pour toujours.

-Issouf...

-quoi? Tu sais très bien que notre histoire ne peut pas simplement finir comme ça. Je ne m'en remettrai pas.

- je t'en prie ne recommence pas.

-ne pas recommencer quoi?

-ce que tu es en train de faire là tout de suite.

-et qu'est ce que je fais là tout de suite?

-bon je pense que le mieux serait que je rentre.

Et joignant le geste à la parole, je me lève avec mon sac pour me diriger vers la porte. Avant que je ne puisse l'atteindre, il était déjà en face de moi et me bloquait le passage.

-non attend, reste encore un peu. Me dit-il en m'attrapant le bras.

Je soulève ma face et le regarde. On était seulement à quelques centimètres l'un de l'autre et il me regardait avec ses yeux... Ces yeux qui supplient. Ces yeux auxquels je ne peux résister. Il resserre sa main sur mon bras et avance d'un demi pas vers moi. Nous étions maintenant collés et il me fixait toujours intensément. Tout à coup, il se penche et me prend les lèvres entre les siennes. J'étais surprise et je faillis tomber alors je m'accroche à ses épaules. Son baiser était intense, inexplicable, fougueux, je n'ai même pas les mots pour le décrire. Au début je tentais de résister mais c'était peine perdue. Je me laisse aller et me colle encore plus à lui. Je ne sais pas ce qui m'arrive. Je n'arrive plus à me contrôler... Nous nous dévorons les lèvres avec passion. Ses mains se baladaient un peu partout sur mon corps. Sur mon dos, ma nuque, mon coup, mes fesses, puis il remonte doucement et pose sa main sur mon sein gauche. Je laisse échapper un petit gémissement qu'il a du remarquer puisqu'il s'arrête et me porte, une main sur le dos et une sous les jambes. Je m'accroche à son cou pour ne pas tomber.

- Issouf qu'est ce que tu fais? Je lui demande pendant qu'il se dirige avec moi vers sa chambre.

- ce que j'aurais dû faire depuis longtemps.

Mon coeur commence à cogner fort dans ma poitrine. Non j'espère que ce n'est pas ce que je pense. Il ne peut pas vouloir faire ça.

- mais de quoi tu parles? dépose moi tout de suite. Je repris en me débattant dans ses bras.

Mais c'est peine perdue. Il arrive et ouvre la porte de sa chambre par le dos. Il rentre et me dépose délicatement sur le lit. Je tente de me relever mais il se couche directement sur moi et commence à m'embrasser. Il m'embrasse de partout, la bouche, le nez, le cou, la poitrine, il commence à enlever ma chemise. Je m'arrêtais pas de lui dire d'arrêter et je tentais en vain de lui résister. C'est comme si quelqu'un d'autre contrôlait mon corps à ma place. Je perdais le contrôle. Tout ce qu'il me faisait s'encrait dans ma chair. J'étais totalement à sa merci. Je ressentais intensément tout ce qu'il me faisait et je tremblais de désir dans ses bras. Ma tête et mon corps n'étaient plus sur la même longueur d'onde. Je luttais de toutes mes forces pour le repousser mais je n'y arrivais pas. Mon coeur s'affolait. En deux temps trois mouvements, je me suis retrouvée toute nue. Je ne comprenais rien du tout à ce qui se passait. Je ne reconnaissais plus Issouf. Il ne s'arrêtait plus. Il était comme possédé. Il se retrouve nu aussi quelques instants plus tard et écarte mes jambes pour se mettre au milieu. Je m'étonnais de me rendre compte que j'en avais tellement envie que cela me faisait mal. Une partie de moi ne le voulait pas mais une autre, plus forte le voulait intensément. Il me pénètre brusquement alors et je pousse un cri strident. J'avais mal. J'avais très mal et une larme s'échappe de mon oeil pour sûrement s'écraser sur le lit. Et le pire, il ne s'arrêtait plus de faire des va et vient et je criais presque. Il ne se rendait même pas compte qu'il me faisait mal. Je ne le reconnaissais pas. Quelques instants plus tard qui m'ont d'ailleurs paru être une éternité, il a enfin joui en moi et s'est retiré. J'avais toujours autant mal. Mes larmes coulaient doucement sur mon visage et je n'arrivais plus à me relever. Il se lève et se dirige dans les toilettes. Il y reste quelques minutes pendant que je suis toujours sur le lit, ne pouvant pas bouger, même pour me rhabiller. Mon entre-jambe me faisait mal, et même mes pieds. Ça semblait irréel, j'ai comme l'impression que c'est un rêve, sauf que je ressentais réellement le mal qu'il vient de me faire. Il ressort plus tard tout habillé et me regarde en se passant une main sur la tête nerveusement. Il se couvre ensuite la face des deux mains puis commence à faire les cent pas dans la chambre. Il n'arrête pas de répéter "qu'est ce que j'ai fait". Je le regardais et tentais de parler.

Un Bonheur Enfin TrouvéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant