-Tu as ressenti quoi, quand tu as su que Liam s'est fait tué?, questionna Arizona à Liya.
Liya inspire bruyamment, jette un regard vers Mélanie, qui devient, gênée. Elle se culpabilise toujours de ne pas avoir pu sauver Liya. Je n'aime pas du tout, cet atmosphère triste et déprimée qui s'abbat sur nous.
-Tu sais, tentai-je, vis-à-vis de Arizona, pour dissiper cet air insupportable, qu'il soit mort ou pas, il faut que tu trouves en toi la force de vaincre les souvenirs que ce crapule t'ait laissé.
- Il m'a laissé pour morte dans la maison, ce jour-là; essaya tant bien que mal, de nous expliquer Liya. Il m'a frappé, cogné si fort que je m'étais évanouie. Je n'arrive même pas à me rappeler, ce que c'était l'embrouille, cette fois. Et comme toujours, je devais me faire inculquer, de force, certaines bonnes manières que je refusais d'adopter. Je ne sais pas quand il a arrêté de me frapper. Je sais seulement, que je me suis réveillée à l'hôpital, mes parents à mon chevet et que des officiers de police attendaient pour me poser des questions.
Elle prend une profonde inspiration et boit un peu d'eau,
-J'ai d'un coup la gorge sèche, essaya de plaisanter Liya. Quand j'ai vu mes parents, continua-t-elle plus sérieisement; Puis le médecin qui me faisait des tests pour vérifier que tout allait bien, j'attendais avec peur la rentrée de Liam dans la chambre. Je ne répondais que oui ou non, à la plupart des questions. Je ne voulais prononcer aucun autre mot, qui amènerait à entamer une discussion. Je ne savais pas ce que Liam leur avait raconté, et je savais, que, si je faisais un faux-bond, il n'hésiterait pas à me tuer sur ce lit. Je ne voyais pas cet occasion comme un moyen de m'échapper de ma situation, mais, plutôt une occasion d'essayer, encore une fois, de me garder en vie. J'étais mal au point, donc ma mort pourrait être considérer comme celle d'une femme n'ayant pas survécu à je ne sais quel accident ou attaque.
Après les tests du médecin et ses questions, dont je me contentais de répondre de façon abusive, celui-ci est allé parler au couloir, avec mes parents et les policiers. Mes parents me disaient trop faible, pour répondre à toutes les questions que, avaient les policiers. J'entendais leurs conversations et je ne voulais savoir une seule chose, où était Liam, je ne le voyais nulle part.
J'ai donc fait tomber, un truc de la table du chevet tout près de moi, pour attirer leur attention. Maman s'est précipitée vers moi, suivie de mon père, du médecin et des policiers."-Où est Liam? Demandai-je, faiblement.
-Repose-toi, ma chérie.. me dit ma mère, en me caressant les cheveux.
-Non, maman. Je ne peux me reposer sans savoir où se trouve Liam.
Je haussai la voix, des larmes commençent à couler de mes yeux, suivant un chemin allant de mes yeux à mes oreilles.
-Calme-toi, ma puce, me supplia mon père, en me pressant la main.
-Madame, votre mari est mort. Nous sommes sincèrement désolés. Affirma l'un des policiers.
-Je vous ai interdit de parler à ma fille. Asséna, ma mère, furieuse.
-Maman, calme toi. Je veux les parler.
-Non, chérie. Tu les parleras quand tu seras prête. Pas maintenant.
-Je t'ai dit que je veux les parler. J'ai vécu tout ce temps seule, avec Liam. Ce n'est ni toi, ni personne qui va me dire si je suis prête ou pas à parler de ma vie.
Vu le regard blessé, triste, que me lancèrent mes parents. Je compris que je viens de blesser mes parents, surtout ma mère. Mais je ne vais surtout pas m'excuser de ça. Il y a bien pire à l'intérieur de moi.
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Renaissance
RandomLa relation psychologue-patient est une relation a sens unique. Le patient raconte, explique ses moindres sentiments. Et si le psychologue lui-même avait besoin de se confier? Et si le patient n'acceptait en aucune façon de faire des confidences, s...