Chapitre 22 : Coup monté

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Sept jours plus tôt :

Deidara était sur son oiseau d'argile et se tenait droit. Il avait un immense sourire plaqué sur son visage et respira un grand coup. Kurotsuchi, elle était assise au milieu de l'oiseau et regardait un plan pour essayer de trouver la base du conseil. La noiraude regarda avec un petit sourire son ami d'enfance.

-Qu'est-ce qui te rend si heureux Dei ? Je te signal qu'aller voir le conseil n'est pas très plaisant.

Il se retourna pour revenir vers la noiraude. Il avait gardé son sourire et il s'assis en face d'elle.

-Je suis heureux de faire cette mission avec toi. Ça faisait longtemps qu'on n'a pas été complice.

Il lui fit un petit clin d'œil charmeur. Elle sourit malicieusement et s'approcha de lui pour finir par se mettre à quatre pattes devant lui. Elle lui chuchota à l'oreille :

-Moi aussi je suis heureuse. Dit, tu veux me faire plaisir ?

Le blond devint rouge pivoine. Qu'arrivait-il à la fille innocente qu'il connaissait ? Soudain, il vit noir, car « l'innocente » femme lui avait jeter la carte qu'elle avait dans la figure en répliquant :

-Alors rend-toi utile et cherche leur repère.

Elle se releva en lui souriant malicieusement. Encore une fois, elle l'avait eu. Il soupira, exaspéré. Puis il rouspéta quand même :

-Je suis déjà utile. Il est à qui l'oiseau ? Hein ? Sans moi tu ne pourrais pas te déplacer.

-Et sans moi, tu ne pourrais pas arriver à destination. Soupira-t-elle.

Il se releva et la regarda interrogative ne comprenant pas ce qu'elle voulait dire.

-De ce que je vois, tu ne m'as pas écouté correctement et tu es allé à l'Est au lieu d'aller à l'Ouest. Si tu m'avais écouté, on serait en dessus d'une forêt.

Le jeune homme surpris descendit l'oiseau un peu plus bas et découvrit de l'eau. Effectivement, ce n'était pas vraiment une forêt. Il se redressa et se gratta l'arrière du crâne avec un petit « Oups ! ».

* * *

Après avoir corrigé leur itinéraire, ils arrivèrent bientôt en dessus de la forêt vers la soirée. Deidara commença à écrire une lettre. La noiraude s'approcha de lui et s'assis à ses côtés.

-Qu'écris-tu ? Questionna-t-elle curieuse.

-Des nouvelles pour Sasori. Répondit-il en continuant de griffonner sur son papier.

Le rouquin lui avait demandé de lui envoyer une lettre quand il arriverait et qu'il devait lui faire un rapport chaque soir. Etant donné que le conseil était dangereux, s'il n'envoyait plus de lettre, cela voulait probablement dire qu'ils avaient eu un certain contre-temps.

-Dit...ce n'est pas un peu excessif une lettre chaque soir ?

Le jeune homme construit un oiseau en argile et le fit s'envoler. Il sourit à la moquerie de son amie.

-Tu sais, le conseil est très dangereux. Plaisanta-t-il.

Elle rigola avant de répondre plus sérieusement :

-Ce n'est pas exactement ça que je voulais dire. Sasori serait-il devenu l'un de tes potes ?

Le blond perdit son sourire. Dans l'Akatsuki, personne n'était ami avec personne. Les seuls à vraiment bien s'entendre était d'ailleurs Kisame et Itachi. Hidan et Kakuzu s'entretuaient à chaque fois et Zetsu...lui il était schizophrène ! Mais pourtant, malgré qu'ils se disputent leur avis sur l'art, il s'était attaché à cette marionnette sur patte. Mais il finit par répondre :

Human's war 1: souvenirs oubliésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant