La fleur des glaces ( Kurapika x OC )

Mission, hôpital

Aisu risqua un oeil hors de sa cachette et vit alors un spectacle horrible. La salle était complètement vide et rien ne bougeait dedans. Tout, les corps, les chaises, le sang, tout avait disparu. Plus rien n'était visible. Et c'était terrifiant.

La petite rousse se leva difficilement avant d'essayer de rejoindre la sortie. Vezze... Toccino... Dites moi que vous avez survécu...... Elle continua sa route mais chaque pas qu'elle faisait voyait de nouvelles gouttes de sang parsemer le sol. La robe de soirée qu'elle avait mise  était couverte de liquide rouge dont l'odeur lui emplissait les narines. Aisu gagna enfin la grande porte et la franchit avant de voir la moitié des hommes d'affaires se ruer dans la salle. Ils n'avaient pas prêté attention à elle, et tant mieux. Le silence jusque là perpétué dans l'amphithéatre avait laissé place au brouhaha de gens ne comprenant pas la situation. Un oeil difficilement ouvert, Aisu se fraya un passage dans la foule rassemblée devant la porte, et heureusement personne ne fit attention à cette petite silhouette se glissant entre les corps gesticulants.

PDV Kurapika (5 min avant)

Une bruyante explosion retentit alors que j'étais avec Senritsu sur le toit de l'immeuble. Je pris immédiatement les jumelles en criant :

"Que se passe-t-il ? 

- C'est des bruits de balles et...... ça vient de la salle des ventes !"

Mon sang ne fit qu'un tour. Aisu.....

"Il faut prévenir le chef et aller les aider ! criai-je, affolé.

- Je m'en occupe !"

Ma collègue attrapa le téléphone et composa immédiatement le numéro de Darzlone. Je ne pouvais rien faire à part attendre que le chef nous donne ses instructions. Je m'inquiétais pour mon amie...... enfin, peut-être plus.....( FAITES PETER LE CHAMPAGNE ! dit l'auteur ) Enfin bref !

Senritsu rangea le téléphone et me cria en partant :

"On va évaluer la situation !

- Oui ! renchéris-je en lui courant après."

Arrivés là bas, je me faufilais dans la foule afin de rentrer pour contrôler la situation. Senritsu était partie vérifier le coffre fort dans lequel était rangées toutes les antiquités des enchères. Je me glissais entre les personnes puis me cachai derrière un mur. Appelant le chef, je lui résumai la situation.

"Apparemment, tout le contenu de la salle a disparu. Chaises, gens, plus rien n'était là. 

- Et pour nos camarades ?

- Aucun bon signe non plus."

Mon coeur battait à cent à l'heure. Je ne pouvais pas croire qu'Aisu avait été tuée ou capturée. J'avais si peur....

"Bien, reprit le chef. Essaie d'en savoir plus. De mon côté, je vais prévenir notre commandeur.

- Très bien."

Je raccrochai tout en essayant de garder une voix calme. Mais une fois le téléphone rangé, je ne pus retenir ma colère et ma tristesse. Mes yeux devinrent rouge sang et mon aura augmenta considérablement. Heureusement, la panique générale avait eu raison de tous et ne permettait pas de la sentir. Me forçant à me calmer, je risquai un oeil vers la foule rassemblée devant la porte des enchères et je vis une petite silhouette glisser entre les personnes rassemblées. Se pourrait-il que.... Non, impossible. Je me forçais à regarder ailleurs, quand je sentis une aura familière s'approcher de moi. Je me retournai et vit Aisu, le corps et le visage ensanglanté, se tenant un bras et un oeil ouvert difficilement. Lorsqu'elle me vit, elle s'avança vers moi et je me précipitai vers elle. Elle tomba dans mes bras avant de murmurer faiblement :