29 septembre de l'air des sables

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Je suis folle. Ou dépressive peut-être.

Tout se mélange.
Un part de moi veux faire des rimes, l'autre non.
Hier j'ai pleuré. Encore. Tous les soirs. Depuis quelques jours déjà.

Je veux savoir. Savoir qui je suis. Savoir pour quoi je suis faite et aussi pourquoi. Je me sens folle. Folle dans ma tête, folle dans mon être.

Tous partent. Je finis seule. Alors je voudrais un ami. Juste quelqu'un qui ne me lâchera jamais. Quelqu'un a qui je pourrais tout confier. Quelqu'un qui...

Personne n'est cette personne. Une personne comme je la décrit, n'existe pas.

Ce matin alors que j'ai ouvert les yeux tout allais bien, puis j'ai commencer a penser et la tristesse et le dégoût sont revenus. Tout n'est qu'une boucle.

Je voudrais pouvoir être moi. Être moi même. Sauf que tout me l'interdit. Des règles me l'interdisent alors je reste enfermée dans ma souffrance.

Jour 29 du mois de septembre de l'air des larmes, en cherchant un carnet, je suis tombée sur un petit cahier. Je me suis assise et je l'ai ouvert. Je n'y avait pas beaucoup écrit mais j'ai quand même lu.
« Cher journal [...] alors que la tristesse reviens, je pense à un souvenir. Un souvenir heureux et mignon à la fois. C'était un vendredi, en cours de Méthode et Pratique Scientifique (soit MPS). Mes amies étaient absentes ce jour là alors j'ai dû faire l'expérience avec un autre groupe. C'est là qu'un ami a mis un morveux de scotch sur une de ses lèvres. Et nos regards ont du se croiser à ce moment là et j'ai probablement dû sourire.
Ensuite une fille de son groupe lui a demandé « pourquoi tu fais ça? » ce à quoi il a répondu « ça faire rire Maële »

En relisant ce passage, ce souvenir que j'avais oublié est revenu à moi. J'ai rougie en le lisant. On ne se connaissaient pas vraiment à l'époque et pourtant.. enfin  retrouver ce souvenir m'a fait plaisirs

Alors que tout est noir autour de moi, un rayon de lumière est apparue tout d'un coup. Pour disparaître aussitôt dans le brouillard noir lorsque je lui ai aujourd'hui demandé si nous serions toujours amis s'il apprenait que j'étais dépressive.

Hier quelqu'un m'a dit de m'entourer que de mes VRAIS amis, c'est à dire, que des personnes qui seront là pour moi, qui partage mes délires, mes rires mes pleurs et qu'ils en partagent autant avec moi. Certains sont d'office sur la liste de mes vrais amis. D'autre sont en attente de preuve et certains encore ne seront pas sur cette liste.

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