Garde a vue

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2018

Avec Salim on est de jeunes mariés, on savoure cette nouvelle vie à deux. J'avais contacte avec le mari de Bina quand celle ci ne pouvait pas ce déplacer jusqu'à une Téléboutique, pour nous joindre.
Mon mari n'apprécié pas ça, d'autant plus qu'il est contre cette organisme. Il pouvait pas accepter que je parle à un autre homme encore moin dans ces circonstances. Ce que je pouvais concevoir... il pouvait adhérer à mon positionnement, car je n'avais pas choisi ce qu'il était entrain de m'arrivée. Donc il m'interdisait pas de parler avec elles mais avec lui, le mari a Bina.

Donc j'explique à Bina, elle comprend tout à fais. Bon ca va j'aurais quand même des news si Bina elle peut pas ce connecter, sa famille me donnera des nouvelles.

Mon mari m'a toujours mis en garde comme beaucoup d'autres personnes d'ailleurs. Ont commençaient à voir des articles sur dés maman d'enfant parti en Syrie, ce faire condamner pour financement de terrorisme.
Je commence à réaliser que je risqué peut-être de me faire arrêter pour ça.
La dernière fois que j'ai envoyée des sous, je savais ce que je pouvais encourir. Mais c'était plus fort que moi, j'ai essayait de repousser j'arrivais pas à être insensible à sa demande vue les circonstances.

Myriam avait déjà fait un séjour de 48h en garde à vue en 2015 ils l'avaient placée sous écoute pendant un ans. Rien n'avait était retenue contre elle à ce moment là, je pense qu'il voulait juste évaluer si elle avait porté allégeance au califat ou pas. Et comme la position de Myriam n'avait rien avoir avec ça, elle défendait juste sa sœur des mauvaises langues. Du coup ils avaient rien de concret à lui reprocher.

Aujourd'hui sa aller être à mon tour.

Le 30 janvier 2018

Je commence le travail à 5h00 du matin, ce jour là j'avais mal dormi j'étais tellement fatiguée, angoisser, stressée, je sentais quelques chose, que j'ai faillis ne pas y aller.
Je me lève prend la route, un peu trop tôt donc je roule doucement. Arrivée devant, je sort de la voiture pour passer mon badge pour que le portail de l'entreprise ou je travaillais s'ouvre...
Quand quatre policiers, me prennent part le bras et me fond sursauter.

Police : « POLICE, POLICE ne bougez pas ! »

Mon corps se met à trembler quand j'entends ça. En plus ils ont en civils sur le coup je me dit ça se trouve c'est pas eux.
Bon je réalise vite que c'est pas une blague ! Je leurs dit qu'ils doivent se tromper, j'ai rien fait qui mérite ça. Vérification radio de la carte d'identité, par ce que avec ma petite tête d'innocente j'ai réussi à faire douter la policière. Elle confirme mon identité me menotte et m'installe à l'arrière du véhicule.
On laisse ma voiture devant le travail et ils me ramènent au commissariat de Noailles.

Je comprends directe que ceux qui m'ont interpellés viennent de Marseille et ceux qui m'attendent au commissariat sont de Paris. Donc ils ont là pour Bina.

Zen, je me dit je vais leurs dire ce qu'ils veulent savoirs et ils vont me relâcher dans la journée. Ont n'étaient déjà convoqués plusieurs fois auparavant, je comprend pas pourquoi aujourd'hui ils prennent des mesures différentes avec moi.

Ils m'annoncent le motif de mon inculpation FINANCEMENT TERRORISTE et ASSOCIATION DE MALFAITEURS EN APPARTENANCE À UN GROUPE TERRORISTE 😱 ils me disent qu'on n'attend six heures du matin avant d'aller perquisitionner chez moi.

Là je suis en panique ok pour le financement mais l'association de malfaiteurs je tombe de haut !!! Comment peut on m'associer à ça moi qui ne ferais pas de mal à une mouche ! Je pense très fort à Salim qui dort profondément, ils m'avait dit de faire attention et m'a prévenu que si nous aurions des problèmes à cause de ça, j'aurais de sérieux souci à me faire. Donc forcément je me faisais plus que du souci.

6h00 du mat.....

J'avais jamais vue autant de camion d'unité spéciale que ce jour là. Moi il m'avait pioché calmement est ils infligés ça a mon mari ! C'était tellement impressionnant que sa snapé, les gens sortaient de partout. En même temp on n'habiter au centre ville. Entre la gare St Charles et le commissariat.

Quand on avance vers l'immeuble je vois que tout leurs armes sont visés sur la fenêtre de chez nous. On ce croyait dans un film mes jambes tremblées et je me suis mise à pleurée.
Je leurs avaient donné la clef de chez moi pour qu'ils évitent de défoncer la porte.

Donc ils arrivent en premier, menotte Salim et procèdent à la perquisition. Là ils prennent tout... des vieux téléphones, clef usb, ordi même des choses qui m'appartenais pas.

Ensuite je voit un policier prendre un cabas et me demande quel vêtements je souhaitais amener avec moi. Sa m'effraye, je suis en sanglot quand je lui indique qu'est-ce qui faut prendre.

Salim essaie de me rassurer comme il peut  jusqu'à que je quitte notre appartement menottes aux poignets.

Du rire aux larmes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant