Du rire aux larmes

Contrôle judiciaire

Toujours le Mardi 30.01.2018 jour de l'arrestation.

Ont poursuit la perquisition dans ma voiture, qui ne donne rien, ils m'expliquent qu'ont fera à peu près 8h d'audition par jour. Les deux premiers jour ce passe a Marseille. J'en avais déjà faite des gardes à vue à Strasbourg, mais je vous assure que c'est vraiment deux salles, deux ambiances différentes. Marseille c'est infecte choquant, sa pué la pisse les gens on taguer avec leurs merdes sur les murs, c'est horrible.
Alors l'angoisse étais au rendez-vous. Vraiment j'ai mal vécu cette garde à vue, d'être dans ce trou avec les chefs d'accusations qu'on porté sur moi c'était trop !
Je comptais les heures, ils me déposaient à 18h pour revenir a 9h j'avais 15h sur 24 a passer dans ce taudis.

(Sa donné sa approximativement)

Je veux pas trop rentrer dans les détails mais j'ai eu le droit à toutes c'est questions chelou.

Tu prie ? Régulièrement ou non ? La shari'ah pour toi elle passe au dessus des lois de la république ?

Bref, je leur répond que bien sûr que là lois Divine passe au dessus de tout. Mais Allah nous enseigne de respecter le pays où l'on vie, Il nous apprend à vivres les uns avec les autres. Qu'Allah nous a créé et Il est Le Seul a savoir ce qu'il y a de mieux pour nous.
Que l'état islamique avait attiraient du monde de part la forme mais que dans le fond c'est pas du tout ça. Allah ne nous dit pas de ce faire exploser, de brûler ou dégorger dés personnes juste par ce qu'ils ne sont pas musulmans.

48h plus tard ils m'annoncent qu'on va me déférer à Paris. Sa y est, crise de panique je vois directe la prison ,ma vie entière qui ce brise...  Les policiers voyants mon état essayent de me rassurer.

Police:« Ne vous inquiétez pas, tous ce passe bien pour le moment, nous pensons que Madame la juge veut juste vous voire, normalement si tout va bien vous serez libéré vendredi »

Al hamdu lillah j'invoquée tellement Allah qu'Il m'a exaucée.
On n'arrive à Paris en train, je précise que j'ai du voyagé sans mon foulard vue que c'est interdit en garde à vue j'ai aussi des menottes discretos, j'avais jamais vue ça. C'était une sorte de banane qu'on met autour de la taille ou l'ont attache les deux mains a l'avant.
Arrivée à Paris c'est une cagoule sur la tête qu'on m'enfile avant de m'installer dans le vanne (sa m'étonnée de voir les dispositions déployées juste pour moi ) ils me conduisent alors vers l'uns des immeuble les plus sécurisés en France.

La garde à vue de Paris ce n'est pas celle de Marseille on dirait presque un hôtel comparé à l'autre 😆.

(Ma cellule était exactement entreposé comme ça)

C'était jeudi soir ,ils m'ont proposaient une douche et un repas que j'arrivais toujours pas à manger. Heureusement que les policiers m'apportaient chaque matin des deux derniers jours deux mini croissants avec une brique de jus. Par ce que je suis une vrai vomito de base, l'angoisse et rien que l'odeur des barquettes de riz au légumes, me faisait gerber.

C'est 15h là sont passés vite, j'ai pris la douche vers 23h ensuite le sommeil est arrivé. J'avais pas dormi depuis le mardi matin 4h.

Bref, le lendemain dernière audition le matin avant d'aller voir la juge à 14h. J'arrive au palais de justice de Paris. J'ai voulue vous trouver une image pour représenter celui-ci quand je suis tombée sur un reportage sur le Palais de Justice, mais qui date de quelques années. J'ai donc pris des captures d'écran pour que vous puissiez l'imaginer.

Bon évidemment les sœurs et le lit tiré au carré c'est plus trop ça de nos jours, mais c'est belle est bien ce bâtiment. Pour accéder au bureau de la juge ont passe par les sous sols. Avec des kilomètres de souterrain et une atmosphère de film de série noir.

Conclusion la juge ordonne mon placement sous contrôle judiciaire, avec une obligation de pointer chaque semaine au commissariat, l'interdiction formelle de rentrer en contact avec Bina où sont mari et répondre aux convocation du SPIP. Le seul chef d'accusation retenue contre moi est le FINANCEMENT DE TERRORISTE.
Après expertise de ma vie ils ont conclus qu'ils pouvaient retirer l'association de malfaiteur en lien avec une entreprise terroriste. Dieu merci sinon sa aurait était la case prison directe.