Chapitre 14 : Le nouveau roi

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4 octobre1668,
West Midlands,
Îles Britanniques
Château de la famille Arweve

Le son de la trompette que j'entends depuis la salle du trône, me force à avancer plus vite.

Je me retrouve avec Perla, la femme de chambre de mon père. Elle est agitée.

— Sire ! Un messager arrive dans la cour !

— Oui, Perla, j'entends bien. J'espère que ce n'est pas trop grave. Mère à besoin de moi. Elle a perdue les eaux.

Elle ouvre la porte de la pièce d'entrée du palais et ordonne aux deux gardes, de nous laisser sortir.

Dans la cour du palais, le jardin surplombe l'allée avec ses fleurs odorantes et les fontaines majestueuses.

Un cheval blanc s'arrête en face de moi et un homme en toge bleu et rouge, coiffé d'un casque descend et s'incline rapidement.

— Que se passe-t-il, messager ? Parle, je t'en prie !

– La guerre contre nos ennemis est rude. Votre père les retiens le plus qu'il peut, mais nous avons déjà perdu plus de milles hommes ! Il m'a demandé de vous prévenir que Jacques II et sa famille qui vous sont proches, vont arriver d'ici peu, avec leurs enfants et le Duc Philius de Waldeck et Aphraleen sa fille. Votre père leur a promis l'asile et la protection en échange d'une armée d'homme sur le champ de bataille !

Je lève ma main pour qu'il se taise.

— Perla, j'ordonne durement. Retournez près de ma mère et veillez à ce que ma sœur n'entre pas dans la chambre.

En une fraction de seconde, elle disparaît dans le palais.

— Ce n'est pas le moment. Ma mère est sur le point d'accoucher. Elle est très fatiguée et Père Luiz doit venir.

— Sire... Votre père l'a ordonné.

Je soupire et porte ma main sur mon front.

— Donc... Il en sera ainsi...

Alors qu'il remonte sur son déstrier, un carrosse arrive au loin et à toute allure.

— Ils sont là, lance le messager en se dévissant le cou pour observer le carrosse cahotant.

Il s'arrête face à nous et le cocher descend pour ouvrir la porte.

Je reconnais le roi et ami de mon père et ses trois enfants, avec lesquels je ne suis pas vraiment proche.
Quand j'aperçois son dernier fils, James Arthur Fitz, mon estomac se retourne. Nous ne sommes pas vraiment en bons termes.

— Bonjour, Andhem, me salut le roi. Je vois que tu es déjà au courant de notre arrivé.

— En effet. Ne traînons pas. Entrez donc dans le palais.

Je leur fait signe de me suivre alors qu'il me fixe avec insistance, sans bouger.

Derrière, un homme blond et à la carrure imposante, tiens la main d'une jeune femme que je n'ai jamais vu.

Quand elle se tourne vers moi, ses yeux bleus azur me dévisagent avec respect. Ses long cheveux blonds comme les blés apportent à son teint légèrement hâlé, une beauté inégalable.

— Je vous présente Aphraleen de Waldeck, la fille de Philius et future promise de mon dernier fils, James Arthur Fitz.

Nos regards se croisent et il me toise comme si la fille était déjà à lui, comme si ils étaient déjà ensemble.

Je m'avance vers Aphraleen et lui baise la main.

— Enchanté ma chère. Mes domestiques et moi-même sommes ravis de vous accueillir.

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