Entity of the dark.

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Am I the only one I know,
Waging my wars behind my face and above my throat?
Shadows will scream that I'm alone.
But I know,
We've made it this far,
Kid.

Migraine.
Twenty one pilots.

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Je me réveille en sursaut. Une sueur froide coule dans mon dos. Les yeux grands ouverts, je cherche dans l'ombre le sourire figé de la poupée d'Akira. Je ne me suis jamais résolue à la jeter. Elle est posée, là, dans le coin, à côté de la boîte à musique. Je regarde l'heure. Il est 6h. Aujourd'hui, Une journée avant les épreuves de UA, j'ai encore rêvé de grande sœur. Il faut que ça s'arrête. J'ai seulement fait du mal à cette famille, je dois l'oublier.

Je saute hors du lit et m'habille vite. Je sors de mon appartement et pars m'entraîner.

Bien vite, je me retrouve devant la porte du dojo que j'ai acheté il y a quelques années de cela. Il fait noir à l'intérieur mais je me sens bien. Je crois que je ne me suis jamais débarrassé des mannequins en plastique que j'ai éventré. Ils doivent errer quelque par dans le bâtiment.

Aussi loin que mes souvenirs remontent, je n'ai parlé à personne de mon alter et du danger qu'il représente. Alors, oui, je rentrerai à UA, mais je ne souhaite pas que les gens connaissent mon pouvoir. Ça risque d'être dur de le cacher. Je trouverai une solution. Et puis, il y a ce garçon. Je n'aurais pas dû utiliser, ne serait-ce qu'une infime partie de mon alter. Je me suis mise, toute seule, dans une situation plutôt délicate.

Quelle idiote.

Je sors des couteaux de leur boîte et va chercher un nouveau mannequin. Cela fait plus de 5 ans que je pratique le lancer de couteau, je ne rate jamais ma cible. Je lance le premier couteau, il se plante au milieu du torse. Le second couteau, dans la rotule. Le troisième, dans la paume de la main. Et mon dernier, entre les deux yeux. Je regarde la pauvre poupée en plastique avec un rictus de satisfaction accroché aux lèvres.

Deux coups distants se font entendre sur la porte en bois.

Ça doit être la femme de ménage.

Je me dirige vers la porte et l'ouvre. Je la claque la seconde d'après et la ferme à clef. Nerveusement, je gratte mon poignet jusqu'au sang.

Qu'est-ce qu'elle fait ici ?

Je reprend mon calme et rouvre la porte. Je laisse rentrer la petite femme à l'intérieur.

-Bonjour Recovery Girl. Permettez moi de demander comment m'avez vous trouvé?
-Appelle moi Chiyo s'il te plaît ma belle. Et pour répondre à ta question, c'est simple, j'ai mis une puce de géolocalisation dans ta veste.
-Vous avez le droit de faire ça?
-Non, mais bon.

Elle rentre, s'assoit sur le canapé et me regarde intensément. Je lui sert un thé par politesse et m'assois avec elle.

-Je peux s'avoir ce qui vous amène Chiyo? Je demande.
-Tu me rappelle quelqu'un et je voulais en être sure.
-Ah

Elle balaie mon visage des yeux et comprend mon malaise. Puis elle détourne le regard pour le planter dans son thé. Elle est si petite cette femme, on pourrait croire à tout moment qu'elle va tomber et se noyer dans sa tasse.

-Kugō Rishima ?

Elle me fixe à présent, je soutiens son regard. Elle attend un réponse ? Quelle sorte de réponse ?

-Mon père. Je dis tout simplement. D'où le connaissez-vous ?
-Je suis une vieille amie. Son alter aurait pu faire de lui un grand héro. Peut-être même le numéro 1.
-Je sais. Je veux lui faire honneur, je deviendrais la numéro 1 à sa place.

Elle a ses grands yeux pleins de larmes. Une vieille amie, hein ? Personne ne pleure pour un ami. Tout du moins, je ne pleure pas pour mes amis. Ça fait trop longtemps. J'ai l'habitude de les voir mourir un par un.

Chiyo se lève et prend le chemin de la sortie. Je ne la retiens pas. Pourquoi le ferais-je ? Elle ouvre la porte, non sans mal, et se retourne une dernière fois.

-Tu ressemble à ton père Rishima-Chan.

Je les sens monter. Je les sens rouler sur mes joues. J'explose en larmes.

Quelle idiote Natsuki. Tu t'étais promis de ne plus pleurer pour des gens à qui tu as fait du mal. Ressaisis-toi.

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Alors, je n'ai absolument rien à raconter, je voulais juste savoir vos théories.

AH! Et dire, aussi, que je posterai sûrement tous les samedi ! (Si mlle Flemme n'est pas en vacances scolaires)

Kisses ! À bientôt !

Tori-Chan