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I'm paralyzed
I'm scared to live, but I'm scared to die
And if life is pain, then I buried mine
A long time ago, but it's still alive
And it's taking over me—where am I?
I wanna feel something,
I'm numb inside
But I don't feel nothing, I wonder why
I'm in the race of life and time pass by
Look, I sit back and I watch it
Hands in my pockets

Paralyzed.
NF

(Nda: je m'excuse le moment musique est un peu long.)

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Ma crise de larmes passée, je me relève du canapé et pars faire le tour de la ville. 15km. Je les fais en pas plus de 2h en marchant. Je devrais rentrer chez moi à 10h pour le petit déjeuner.

J'entame mon tour. La ville est déjà bien réveillée. Je croise un garçon aux cheveux vert qui me salue. Je le salue en retour par politesse. Il a l'air gentil et plein de bonnes intentions.

Il est 9h quand, tailladée par la faim, je décide de m'arrêter à un bar pour manger. Le même garçon est assis à la table d'à côté. Les cheveux dans le vent, les yeux fermés et souriant, Il boit son café sans un mot et me remarque. Je tourne vivement la tête pour qu'il ne se rende pas compte que je l'espionnais.

Aaarg. Quelle débile. Noie toi dans ton café et meurs dans d'atroces souffrances.

Le garçon tire sa chaise vers moi et s'installe à ma table sa tasse à la main.

-Vous permettez que je m'asseye ? Demande-t-il.
-Puisque c'est déjà fait.

Il me scrute de ses grands yeux verts pendant quelques secondes et me dit:

-Je vous ai vu, vous savez.
-Tant pis.

Un blanc s'installe dans l'air. Je regarde le ciel. Les nuages défilent à grande allure.

-Ils sont beaux, hein?
-Pardon ?
-Les nuages.

Il est vraiment en train de me parler météo ?

-Oui.

Je le regarde. Il me regarde en retour et me sourit. Je ne sais même pas qui il est.

-Je suis Midoriya Izuku !
-Rishima Natsuki. Tutoie moi s'il te plaît. C'est chiant.
-D'accord.

Il semble réfléchir quelques secondes et ses yeux s'écarquillent. Il entrouvre la bouche et se retourne vers moi.

-C'est vous qui avez combattu contre Katsuki ?
-J'ai dit tutoie moi et, qui ?
-Oui pardon. Katsuki Bakugô! Un blond plutôt colérique.

Pourquoi faut-il que toutes les personnes que je rencontre aient quelque chose à voir avec cet idiot ? D'ailleurs je ne me souviens pas avoir dit mon nom à l'idiot blond.

Izuku a l'air vraiment impressionné. Qu'est-ce que ce Bakugô a de si effrayant ? C'est juste un gamin avec un alter plus ou moins puissant.

-Tu le connais?

Il me regarde et bégaye:

-Euuu, ou-oui c'est u-un a-ami.
-Un ami ? Tu te fous de moi ? Tu trembles presque.
-O-Oui c'est plu-plutôt qu-quelqu'un qu-i me harcèle.
-Pourquoi tu ne te défends pas ?
-Je... Je n'ai pas d'alter.

Un sans alter ? Ok. Génial. Ça fait même pas 5 mois que je suis ici. Il y a 0% de probabilité que ça arrive. 0% de probabilité que mon premier VRAI contact avec l'extérieur soit avec quelqu'un qui harcèle un bon à rien.

Des larmes perlent sur les joues d'Izuku. Il me fait de la peine, mais je ne veux pas - je ne PEUX pas - me lier d'amitié avec lui.

-Tu sais, on peut devenir un hero sans avoir d'alter si c'est ça qui te tracasse. Et puis, au pire, il y a les alter par transfert.

Je me lève, laisse 1000¥ sur la table et m'apprête à partir. Le garçon semble surpris. Sûrement parce que, soit, il se demande si je dis la vérité ou soit il se demande comment je sais ça. Je lui lance un dernier regard et prononce un dernier au revoir. À ma plus grande surprise, il murmure un « merci »

Je pars à grands pas et retourne à la salle d'entraînement. Je dois encore beaucoup m'entraîner pour les épreuves, je ne suis pas tout à fait prête. Et puis il ne faut pas que je montre mon alter, mes autres capacités doivent donc être décuplées.

Entity of the dark.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant