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PDV de Nicolas

Si je n'avais pas mon stage à faire, je lui aurais déjà balancé mon poing sur la gueule. Comment j'ai pu être aussi con pour me laisser séduire par ce connard international ?

J'ai vraiment la poisse avec les mecs. Et moi qui avais cru qu'il avait vraiment besoin de moi quand il était mal. Je me suis bien fait avoir. Ça m'apprendra va. Trop bon, trop con ! Ce type ne peut aimer que lui.

Pourtant ce baiser était juste parfait. Il y avait une réelle alchimie à ce moment entre nous et lui, il a fallu qu'il vienne tout gâcher avec sa grande bouche.

Bon passons... Ce soir, j'ai mon apéro avec Émeric et j'ai hâte de le voir. J'ai besoin de penser à autre chose. C'est pas mon style de faire ça mais j'ai besoin de me défouler. S'il n'est pas contre, je passerais la soirée avec lui et je l'inviterais à passer la nuit à la maison. Qui sait, peut-être qu'avec lui ça pourra le faire.

Mais en l'attendant, comme il me laisse deux bonnes heures devant moi, je vais ranger et nettoyer un peu l'appart et prendre une bonne douche après.

Je range le salon, j'ai Frédéric en tête. Je nettoie ma cuisine, j'ai Frédéric en tête. Je choisis une tenue pour ce soir, j'ai Frédéric en tête.

Je suis sous ma douche, j'ai Frédéric en tête. Son odeur, sa voix, sa bouche, son baiser de malade et mon entrejambe qui commence à durcir.

Et enfin quand je me recoiffe, j'ai Frédéric en tête et repense à toutes les fois où il a passé sa main dans mes cheveux de façon si... excitante.

Et merde ce mec m'aura fait chier jusqu'au bout !

***

19h05. Émeric est arrivé. Enfin, j'en pouvais plus t'attendre.

-Bonsoir, entre ! Il me fait un sourire resplendissant. J'en rougis presque.

-Bonsoir, merci. On se fait la bise et il me tend une bouteille de vin rouge que je récupère dans sa main. Il est habillé décontracté comme j'aime : un polo Lacoste noir à col rond avec un jean gris clair et une paire de Nike blanches aux pieds.

Quand je l'invite à venir s'assoir sur le canapé j'en profite pour me rincer l'œil en louchant sur son magnifique cul. Il est vraiment beau mais pas autant que celui de Frédéric ?! Ah non ! Ça recommence merde...

-Alors, raconte-moi comment tu en es arrivé à venir vivre ici ?

Je pars en cuisine récupérer un ouvre-bouteille entre temps et j'en profite pour sortir du frigo mes deux petits plateaux d'amuse-gueule préparés à l'avance.

Quand je reviens, je remarque qu'il a ôté son polo et il est en débardeur blanc toujours assis sur mon sofa.

Je bave littéralement devant son torse d'Appolon. J'en perds un peu mes moyens mais j'essaie de rester concentré sur notre discussion alors que je m'en fous royalement du pourquoi il a emménagé dans cet immeuble.

Je lui sers donc un verre de vin. J'en fais de même pour moi puis nous trinquons aux belles rencontres.

Il continue de me regarder en souriant après avoir bu une première gorgée sans rien dire de plus. Alors je lui propose de picorer un truc à manger sur les plateaux mais il refuse poliment d'un mouvement simple de la tête.

Moi, je m'empiffre sous l'effet excitant qu'il me suscite et qui me déstabilise.

-Hmm et ta journée sinon, ça été ?

-Ça été à merveille je te remercie mais j'étais très pressé de te revoir. J'adore ta nouvelle coupe, elle te va bien au fait. Frédéric...

IncompatiblesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant