Birds [Reddie]

V

Courir, respirer, courir, hurler.

Le groupe d'adolescent courrait a travers les bois. Fuyant les becs d'oiseaux qui leurs foncaient dessus, entaillant leurs peau fragile et déchirant leurs vêtements.

Richie n'avait pas lâcher la main d'Eddie. Trop inquiet que si il le faisait celui ci s'arrêterait. Le tirant derrière lui, l'obligeant à garder un rythme rapide même si le jeune homme semblait avoir du mal à suivre le rythme. Sa respiration se faisant sifflante.

Il serrait la main du garçon à lunette comme jamais il n'avait serré quoi que ce soit dans sa vie. Le jeune Kaspbrak avait du mal à y croire, le clown était là. Comment ça se faisait, pourquoi?

Ses yeux noisettes se levèrent vers son meilleur ami devant lui. Son visage, pour une fois gardait des traits serieux. Sa mâchoire serrer, la derniere fois qu'il l'avait ainsi c'était lors de la bataile final il a 4 ans. Cependant ce qu'il remarqua c'est les entailles qui se dessinaient partout sur son corps. Il detourna les yeux et remarqua que tout le monde en avait.

Sauf lui.

Richie le protegeait. Il le protégeait des attaques avec son propre corps.

Le garçon à lunette préférait se blesser plutôt que de voir Eddie avoir mal. Il préférait saigner plutot que de voir le plus petit faire ne serait-ce qu'une petit grimace de douleur.

Puis soudain, après des minutes de courses. Les losers arrivèrent dans la rue. Les oiseaux eclatèrent, devenant de bout de ballon explosé qui tombèrent au sol.

- Bordel..

Richie regardait le bord de route en reprenant son souffle. Puis soudain il ressentit la chaleur dans sa main. Comme si il réalisait finalement, baissant les yeux. Et en voyant la main d'Eddie dans la sienne il réagit immédiatement. En la retirant.

Il prit peur.

Mais il regretta bien rapidement. Un manque se fit ressentir très rapidement. Il aimait ce contact. Il voulait le récupérer.  Pourquoi? Il ne savait pas vraiment. Il avait plus mal au coeur qu'à toutes les ouvertures qui jonchaient son corps.

Il sentit comme ce creux au niveau de l'abdomen. Un endroit vide qui s'était ouvert lorsqu'il avait lâché la main d'Eddie. Une boule se formant dans sa gorge et ses yeux qui chauffaient. Avait il envie de pleurer.

Le garçon à lunette essayait de se convaincre que ce n'était que les événements qui avaient chamboulé ses émotions. Cependant il y avait cette voix dans sa tête. Celle qu'il essayait de faire taire autant que possible depuis plusieurs années. Mais aujourd'hui elle parlait plus fort. Elle hurlait même. Il n'y avait aucune fille stupide à embrasser pour la faire taire. Elle criait dans sa tête des paroles qu'il ne voulait pas entendre. Il ne pouvait pas.
Puis soudain elle s'arreta.

-Richie! Bordel est ce que ça va?

Le garçon revint à lui. Eddie l'appelait depuis un moment. Inquiet de voir le jeune Tozier complètement statufier. Il ne savait pas ce qu'il se passait dans son cerveau mais ça n'avait pas l'air d'aller.

- Je suis pas pd! Declara soudainement Richie en revenant à lui.
- Quoi?
-Quoi?

Le garçon à lunette detourna le regard, réalisant ce qu'il avait dit. Il ne repondait pas à  Eddie mais à la voix. Elle avait tort, il ne pouvait pas être gay.

Cependant la question ne se posa pas.  Car ils furent rammener à une autre réalité par Bill.

-On d-doit aller chercher Stanley.

Le binoclard souffla doucement avant de se tourner vers son ami bègue au tendance apparement suicidaire et dont l'evident lui échappait.

- Stan est mort Bill. Tu as vu la fille? Elle a dit qu'il était avec elle. Je suis désolé, on à raté notre job en tant qu'amis.

Un silence se fit. Chacun évitait les regards des autres. Ne sachant quoi penser ou quoi dire. Qu'avait il à dire après tout.

- On doit v-vérifier.
- Bill.
- On p-peut pas le laisser.
- Bill! Il est mort! Il. Est. Mort. C'est fini !

Richie pouvait sembler sans coeur à ses paroles, mais on pouvait clairement entendre à sa voix qu'il avait mal. Stanley était son ami. Un de ses plus cher. Et il se sentait coupable, de l'avoir abandonne, mis de côté durant toute ses années. Eddie voulu l'approcher doucement mais son ami à lunette le repoussa d'un mouvement d'épaule.

- On doit quitter cette ville voila ce qu'on doit faire.

Nda : oui clairement ça n'a aucun sens d'arreter ici mais j'étais fatiguée. Et désolé de poster tard je faisais mes devoirs. Bon courage pour la rentrée...