Je ne veux pas
Être mouillée par la pluie
Et trembler de froid
En arrivant à la maison des Bakugo, un homme nous attend sur le perron, son tablier autour de la taille. Je prends mes affaires en sortant de la voiture et vois Katsuki faire un bref câlin, à son père je suppose, avant de rentrer.
L'homme vient à ma rescousse en me voyant gênée et hésitante sur le pas de la porte.
- Tu dois être sa coéquipière. Je suis Masaru, son père. J'espère juste que ma femme n'a pas failli te tuer pour arriver jusqu'à là et que tu survivras à ce week-end.
Il me sourit gentiment tandis que sa femme lui met un coup à l'arrière du crâne ce qui à le don de le faire rire. Je rentre prudemment et remarque qu'il y a énormément de fleurs dans leur salon. La pièce principale est à moitié couverte de grandes baies vitrées similaires à celles des jardins d'hiver. Le mobilier est simple, tout de bois ou de pierre. Mais la pièce est remplie de pots, autant sur le sol que suspendus. Et les meubles sont presque surchargés de vases de toute couleur et forme.
Absorbée dans la décoration, j'effleure du bout des doigts une tige de lierre. Je sursaute en sentant une main se poser sur mon épaule et me retourne pour voir le visage souriant de la mère de Katsuki.
- Je suis contente de voir que tu aimes les fleurs ! Mon travail déborde un peu sur la maison, bien que mon mari me limite au salon c'est déjà ça de gagner ! Je crois pas qu'on se soit présentées : Mitsuki Bakugo, tu peux m'appeler Mitsuki. Et donc quel est le prénom de l'heureuse élue ?
- Uraraka Ochako, enchantée de faire votre connaissance Mitsuki. Je suis ravie de participer à ce projet avec Katsuki.
Je l'entends rire depuis le canapé avec son père et vois ce dernier lui ébouriffer les cheveux alors que Katsuki a posé sa tête sur son épaule. Ils m'invitent à les rejoindre pour boire le thé. Je suis étonnée de voir à quel point Katsuki adore son père. Il est très violent avec sa mère lorsqu'elle lui fait une remarque. Mais lorsque cela vient de son père, il prend ça comme un conseil plutôt qu'un reproche.
Il est vraiment aimé par ses parents. J'ai l'impression que cette maison est le seul lieu où son arrogance n'a pas sa place, qu'il serait capable de tout pour rendre ses parents fiers de lui.
Le thé arrive et Mitsuki commence à me poser pleins de questions avec entrain. Je lui réponds amusée de voir autant d'engouement. Une fois repartie vers la cuisine, je me retourne vers Katsuki interrogative.
- Je ne comprends pas pourquoi vous avez tous l'air si heureux que je sois ici avec vous. Je me sens un peu comme chez moi.
Masaru ébouriffe les cheveux de son fils qui grogne.
- Tu es la première personne qu'il invite à la maison. Nous ne sommes pas très habitués à ce que ça vienne de lui donc on fait de notre mieux pour que tu puisses revenir. On sait que notre petit Katsuki peut être grognon et a une fierté très mal placée. Mais on l'engueule et on l'aime.
- Papa ! Tu me fous la honte là ! Tu veux pas non plus montrer des photos de moi petit tant qu'on y est !
- Dis pas ça, tu vas donner des idées à ta mère.
- J'ai tout entendu ! Merci de me l'avoir rappelé mon chéri !
- Espèce de girafe naine !
- Sac à vomi !
- Attends tu m'as traité de quoi là ?
- Tu m'as très bien entendu !
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La bouteille d'eau. (Kacchako)
Fiksi PenggemarEt si Bakugo et Uraraka étaient faits pour s'entendre ? Et s'ils se rapprochaient un peu plus chaque jour sans que personne ne s'en rende compte ? Pas même eux d'ailleurs.