Attitude changeante

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Nous nous arrêtions brusquement lorsque nous entendions des bruits de pas arriver vers nous. En regardant autour de moi, je vis une cellule ouverte. J'attrapa alors le bras de Legolas et partie me réfugier le plus discrètement possible dans le cachot, espérant qu'ils n'aient pas entendu le son de nos pas presser. Nous entrions dans cette cellule lugubre et sale, pour nous mettre dans le coin à côté de la porte.

Plus le bruit se rapprochait, plus l'on pouvait distinguer plusieurs cadences de pas. Je jeta alors un œil furtif vers la porte de la cellule, espérant que les gardes ne venaient pas ramener un prisonnier et nous laisser seuls avec. Mon cœur battait de plus en plus fort alors que les pas se rapprochaient encore plus de nous. Je retenais alors subitement ma respiration lorsque les gardes passaient sous mes yeux, aucun ne semblait surprit de voir une cellule ouverte et continua alors leur chemin sans s'arrêter.

Legolas s'avança prudemment vers la porte sur la pointe des pieds, essayant de faire le moins de bruit possible. Il s'arrêta a l'encadrement de la porte et resta ainsi quelques secondes sans plus bouger. Il se tourna alors vers moi et hocha la tête. Je le rejoignais alors, et nous sortions de cette salle. Quelques minutes après avoir reprit notre chemin, alors que l'on marchait paisiblement, je rentra dans quelques choses. Un petit bruit de surprise ne put s'empêcher de s'immiscer de ma bouche. Legolas c'était arrêter subitement. Je me tourna vers lui, me demandant ce qu'il lui arrivait. Il regardait alors dans une direction qui menait dans une impasse.

« -Il est la bas ».

Et sans dire un mot il se dirigea alors au fond de ce couloir.

« -At-attend ! T'es sur que c'est la bas ?!

-Tu ne sens pas cette odeur nauséabonde ? » me dit-il en s'arrêtant à côté de moi, ses yeux sévère planter dans les miens.

Son expression... je ne comprend pas... avant qu'on ne descende ici il paraissait si joyeux et intrépide, alors que maintenant son regard se fait sombre et sévère. C'est la première fois que je le vois ainsi...

Mon visage se tourna alors vers la cellule du fond, en reniflant légèrement, nous pouvions sentir une odeur de mer, de crasse et de sang sécher. Ce n'est définitivement pas l'odeur des prisonniers que nous avions pour habitude d'avoir ici. Mon regard se tourna de nouveau vers le jeune blond qui ne m'avait pas lâcher du regard et j'hocha timidement la tête.

« -Il n'y a qu'eux pour sentir aussi mauvais dans ce monde. Cet univers n'a définitivement pas besoin de créatures comme cela » puis il se dirigea de nouveau avec détermination vers la cellule.

Je le suivis a quelques pas derrière lui, ne comprenant toujours pas l'attitude qui l'habitait subitement. Est-ce le fait que ce soit cette espèce qui ait tué sa mère alors qu'il n'était née que quelques mois auparavant ? Est-ce la haine qu'il ressent depuis qu'il sait qui lui a voler sa mère ?

A peine arriver devant la cellule, qu'il tape aux barreaux.

« -HEY TOI LA ?! MONTRE TA SALE TRONCHE D'ESPECES AUSSI GRASSE ET LAIDE QUE CETTE TERRE N'AIT JAMAIS CONNU ! »

Je m'empressa de rejoindre Legolas, essayant de l'extirper de ces barres. S'il continuait ainsi, nous allions être repérer en quelques secondes. Mais il ne fut pas de cette avis et repoussa violemment mes bras que j'avais enlacer autour de lui, puis continua son carnage. Je m'attendais à tout sauf a cela. Je pensais qu'il voulait descendre pour venir le narguer, l'embêter mais ce n'était rien de tout ça. Dans ma surprise, je recula de quelques pas derrière lui, ne reconnaissant plus vraiment mon ami qui était prit sous le fléau de la haine.

« -HEY ! GROS LARRE ! T'ES SOURD QUAND ON TE PARLE ?!

-Legolas, arrête ! Tu vas nous faire repérer !...

-MONTRE TOI ! UNE BÊTE COMME TOI NE DEVRAIT PAS AVOIR PEUR DE DEUX ENFANTS ! »

Il continua a frapper sur les barreaux sans que rien ne s'y passe. Pas un bruit, pas un mouvement visible dans cet obscurité, absolument rien. Il frappa une dernière fois de toutes ces forces sans que rien ne se produisent sans plus grandes surprises. Il se tourna alors vers moi, son regard sévère était toujours présent et je pouvais sentir toute la tension qui s'émanait de son corps. Il s'arrêta à côté de moi et se tourna de nouveau vers la cellule marmonnant.

« -Ce rat ne veut pas sortir de son trou, il ne se remet pas de sa défaite et de se retrouver emprisonner ici. Son existence ne sert à rien de toute manière, il sera surement pendu dès demain matin ».

Nous restions quelques secondes à regarder qui se trouvait à quelques centimètres de nous, cette cellule, fermer, dans le noir et qui pourtant n'y avait pas l'air d'y avoir quelque chose de vivant à l'intérieur. Legolas recula d'un pas, et subitement, une chose horrible arriva devant cette maudite cellule. Une chose de couleur gris, ayant comme une peau aussi dur que celle d'un serpent, le visage sombre et gravé de cicatrice en tout genre.

Un cris d'horreur sortit de ma bouche et sous le choc je tomba à la renverse. Le visage sombre, le regard lugubre et son sourire malsain me fit rater un battement de cœur, mon ventre se contracta de tout long et des sueurs froides perlaient le long de mon dos.

Mais je me rappellerais toujours du visage de Legolas. Tandis que je m'étais écrouler au sol sous la peur, lui il n'avait pas bouger, il tourna son visage lentement vers l'Orque. Sa haine toujours visible dans ces yeux firent rire l'Orque qui s'accrocha au barreaux.

« -Alors, c'est toi le petit prince ? »

Je pouvais voir le corps de Legolas se tendre à la voix du prisonnier.

« -Haha, pas de réponse ? Je suppose que c'est un oui. Je sens ta peur petit prince... Tu penses être courageux, mais tu ne l'es pas. Héhé... D'ailleurs, laisse-moi réfléchir, ce n'est pas a t'a mère qu'on a fait couler le sang ? ».

Il se raidit encore plus. L'Orque ne pouvait s'empêcher de rire encore plus. Sur son visage, son air fière et triomphant se laissait voir.

Le regard de Legolas se posa alors sur le coin de la cellule, il se pressa sur l'arc et des flèches déposer là et se repositionna devant l'Orque, la flèche poser sur l'arc, prêt à tirer à tout moment. Un léger tremblement trahissait son trouble et l'énervement que lui provoquait l'ennemi devant nous.

« -Vas-y. Laisse ta flèche me transpercer. Mais elle ne ramènera pas ta maudit elfe de mère !

-LEGOLAS ! ARRETE CA MAINTENANT ! »

Redevient le Legolas que je connaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant