Redevient le Legolas que je connais

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Kaylor voulut me prêter un cheval pour la route, je l'arrêta dans son élan en l'informant que je possédais déjà ma propre jument pendant que des cavaliers prenaient avec eux un des enfants présent, leur évitant de faire le chemin retour. Quant à Aénor, son père la prit avec lui et l'installa derrière son dos. Je fus accompagné pour aller récupéré ma jument plus bas sur le ruisseau. Je ne mis pas longtemps à la seller et la brider puis grimpa sur elle. Regardant autour de moi, je vue l'un des cavaliers regardé avec détails tout ce que j'avais pris avec moi, son regard me croisa.

Mon regard se fit froid, je n'aime pas que l'on me détails de trop, comme s'ils ne l'avaient pas assez fait quelques minutes plus tôt. Il ne détourna pas son regard mais me fixa sans aucune émotion particulière, celui-ci détourna le regard lorsque Kaylor partit au grand galop et nous le suivons sans plus tarder.

Il nous suffit de quelques minutes au galop pour sortir de l'autre côté de la forêt et découvrir une grande muraille de pierre. Nous ralentissons l'allure une fois rentré dans le village, la vie régnait amplement, beaucoup de villageois se promenait dans les rue, beaucoup d'enfants couraient, ces derniers s'arrêtèrent à notre vue. Les cavaliers ayant pris avec eux les enfant s'arrêtèrent à leurs tours afin de laisser les enfants descendre et rejoindre leur famille. On pouvait voir leur étonnement dans leurs yeux, ils ne comprenaient pas pourquoi leurs enfants avaient été sur le chevaux des cavaliers mais les petites bout de nerfs ne mirent pas longtemps avant d'expliquer, pleins d'excitation, ce qui leurs étaient arrivé.

Nous reprenions notre route. Mon regard croisa celui de quelques passant, certains surprit de voir un elfe parmi leur cavalerie, d'autre ayant le regard sévère. Je me souviens d'un accord qui avait été conclu entre les elfes et les hommes auparavant mais il avait été rompu, Thranduil persistant à dire que les Hommes ne sont d'aucune aide pour nous, qu'ils serviraient seulement à nous demander de l'aide et rien d'autre, j'en sais bien quelque chose, c'est moi qui m'occupais de faire tous ces papiers...

Arriver devant un pont-levis qui séparait le village à la demeure du Duc, nous rentrons au pas avant de mettre pied à terre et que des hommes viennent s'occuper de nos chevaux.

Le reste de la journée passa très vite. J'avais eu l'envie de me promener seule dans le village, chose qu'on m'a laisser faire sans remettre en question mes envies. Ce village était plein de bonheur et de vie, chaque villageois ce connait et se salue les uns les autres avant de discuter un peu puis repartir a leur occupation. Hommes et femmes travaillaient, même si cela n'est pas de part égale, les femmes s'occupaient de chercher des alimentations varier au sein du village, s'occupait des enfants tandis que les hommes s'entrainaient entre eux avec leur épée ou d'autre restaient la journée au bistro.

Pendant que je marchais dans le village, contemplant chacune des maisons qui passait sous mes yeux, j'arrive rapidement à un second bistro. Beaucoup d'hommes trinquaient, chantaient, dansaient. La fête régnaient dans ce commerce. Mais ma marche s'arrêta lorsque je vue au loin, dans un coin du bistro, un homme vêtu d'une cape noir sa capuche sur la tête ne permettant pas de voir son visage mais seulement le bas de son menton. Celui-ci ne bougeait pas. Je vue son visage se redresser de quelques centimètre regardant devant lui, c'est-à-dire moi. Mais ce n'est pas pour autant qu'il se mit à bouger.

J'ai toujours trouver que les gens voulant cacher leur identité étaient des personnes louchent et qu'il fallait s'en méfier. Je me décida à vouloir rentrer dans le bistro afin de pouvoir m'approcher plus de cette homme et de peut-être pouvoir mieux voir son visage. Cependant je fus bien vite envahie par des enfants dont certains d'entre eux que j'avais vue plus tôt au ruisseau. Je regarda à nouveau au coin du bistro l'homme avait disparue.

Je soupira et suivis les enfants qui voulaient me faire visiter le village, ces derniers m'avait fait tourner dans tous les recoins possible en me prenant par les mains, me posant plein de questions sur notre culture et comment on vivait. C'était tellement adorable. Je me revoyais plus jeune à me poser plein de questions sur la vie que l'on mène et celle qui nous entoure à chaque étranger qui venait dans notre royaume, nous étions tellement innocent... Mais je ne laisse pas mon esprit vagabonder dans ces souvenirs et garde dans un coin de ma tête l'homme du bistro.

La nuit est vite tomber ce soir-là. L'heure du banquet arrive très vite et je me retrouve dans la chambre que l'on m'a offerte pour la nuit, une chambre assez basique même si la qualité de la soie utiliser pour les draps n'égalait pas celle des elfes, mais il fallait admettre que les hommes se débrouillaient pas mal.
On m'avait spécialement apporté une robe qui avait été cousue par les dames de la cour dès qu'elles furent au courant de ma venue. Celles-ci m'avait fait une robe en soie de couleur verte, un vert comme la couleur de l'herbe dans les prairie en plein été, ou celle-ci atteint la plus grande brillance qu'elle puisse avoir. Sur les contour de cette robe était broder des cercles blancs. Cette robe s'entrouvrait légèrement, laissant apparaitre le bas de mes jambes lorsque je marche, et dans mon dos, la robe tombait à même le sol afin de faire une légère trainer. Etant habitué a porté des robes de couleurs blanches étincelantes comme les étoiles, j'avais une étrange impression en la portant mais je dois aussi admettre que porter de la couleur or le gris et le marron de nos tenue d'armement était tout aussi beau.

En me regardant une dernière fois dans la glace que l'on m'avait donner, je me surprise à penser au passé et principalement au nom de Legolas qui signifiait en elfiques « verte feuille » ... la couleur de cette robe me fit pensé à lui, ce qui me rappela que je m'étais enfui pour aller le retrouver et non pas sympathiser avec toutes les personnes du pays que je croiserais. Je souffla un bon coup puis me décida à sortir de la pièce.

Après avoir traversé plusieurs couloirs et être tomber sur des dames de la cour ayant cousue ma robe, elles s'émerveillèrent de la beauté que me donnait cette robe puis après des discutions à rallonge sur ma robe, elles se décidèrent enfin à m'emmener à la salle du festin.

Deux gardes nous ouvres une grandes portes et le monde sous mes yeux me surpris. Il devait bien y avoir une centaine de personnes dans cette salle, la couleur des flambeau donnait des couleurs orangé à la pièce, plusieurs colonnes tenaient le toit de ce château.

Les dames commençaient à avancer, je leur emboitaient le pas tout en continuant d'admirer cette grande salle. Les gens assis à leur table chante, se balance les uns sur les autres en rythme avec la musique. Derrière eux, un grand espace avait été laisser pour les danseurs qui ne cessaient jamais leur dance. Tandis que je les regardait, un coin d'ombre attira mon attention derrière l'une des colonnes de la pièce. Un homme encapuchonner d'une cape noir et d'une silhouette fine se trouvait juste là, sous mes yeux.

Mes jambes s'arrête aussitôt, je ne cesse de le fixer, je ne voudrais pas le perdre une seconde fois dans la même journée... mais, que fait-il ici ? Fait-il partit de la cour de ce village ?

Un homme avec plusieurs verres me bouscula, mon regard dévie de l'homme noir sur celui qui venait de me percuter, celui-ci s'excusa plusieurs fois avant de repartir tout aussi joyeusement. Retournant mon regard sur la colonne, plus aucune silhouette était présente. Mon regard dévie alors sur l'ensemble de la salle, cherchant dans tout les coins d'ombres cette homme étrange mais je vue sa silhouette nul part. Je l'avais hélas une seconde fois perdue... 

Les dames de la cour m'interpellèrent et je me remise à marcher derrière elles qui me menèrent à la table ou se trouvait le duc et sa fille. Elles me présentent une chaise libre a côté de Kaylor, puis elles s'éclipsèrent.

« -Ah ! Vous voilà enfin ! Je me demandais quand est-ce que la personne concernée par ce buffet aller finir par arriver » me lança le Seigneur Kaylor qui ce leva de sa chaise pour venir à ma hauteur et m'invité à s'asseoir à ces côtés.

Suivant son invitation je m'asseyais à ses côtés. Aénor c'était aussi levé pour me saluer et nous nous asseyons tous. De nos places, nous pouvions voir l'entièreté de la salle mais principalement la piste de danse qui restaient toujours aussi remplit.

« -La robe que les dames de la cour vous ont fait vous vas a ravi ».

Je me tourna vers mon interlocuteur, Aénor c'était tourné vers moi, me souriant avec ces yeux remplit de bienveillance, cela me faisait chaud au cœur et je lui retournais le compliment.