Échappatoire

917 53 5
                                    




Avant de ne partir vers la ou mes pensées divaguait, je fis un détour vers les chambres et rentra dans l'une d'entre elles. Faisant mon possible pour ne pas réveiller Tariel qui c'était assoupie dans son lit, je lui piqua un bout de papier et glissa que quelques petits mots avant de repartir aussitôt.

Les sorties nocturnes dans lesquels Legolas m'avait entrainer m'a permis de me faufiler et de me faire le plus discrète possible. Je me dirigea vers notre salle d'arme, les gardes ne pensaient jamais à fermer les fenêtres du haut, ainsi il me suffisait de grimper aux arbres et de rentrer discrètement à l'intérieur. Une fois en haut, j'arrive sur le toit et me tient au rebord de celui-ci afin de rentrer par la fenêtre grande ouverte. En prenant mon temps pour retrouver mes armes, je tomba sur l'arc de Thranduil fait d'or et de diamant, le file était fait de crins de licornes des contrés sauvages. Il était donc d'une puissance infaillible. Je ne pu m'empêcher de poser mes mains dessus afin de le contempler à la lumière de la lune qui traversait les fenêtre. C'était l'un des plus beaux arc forger de ce vaste monde.

*Il ne m'en voudra pas si je lui emprunte, après tout, il n'a qu'à être mieux sécuriser. *

Je pris le premier carquois remplit de flèches qui me tomba sous la main et puis trouva mes deux bijoux favorites. Mes deux dagues ayant traversées les plus grandes guerres, le seul souvenir de mes parents. Je fixe leur étui dans mon dos et cherche ma dernière lame forgé elle aussi par les anciens. Je finis par mettre la main dessus, ma grande et longue épée « Micerlas » gravé sur le long de la lame. Je me contenta de l'admirer quelques secondes mais la remit dans son fourreau. Je me pressa de remonter dans le haut de l'armurerie et de monter à nouveau dans les arbres.

La lune était haute, nous sommes en pleins milieu de la nuit, plus personne ne devait circuler à ces heure-là il me suffit donc juste d'éviter les soldats.

Dans mon élan, je me dirige à la cuisine afin de me faire des rations de nourritures. Nous pouvons tenir longtemps sans boire ou manger, mais ne sachant pas dans quoi j'allais me lancer exactement, il vaut mieux prévoir des rations. Ma dernière destination, les écuries.

Je sais que ce n'allait pas être le moment le plus simple et le plus discret de mon plan mais si je partais à pied et que je me faisais voir, je n'aurais aucune chance. Alors autant tenter de prendre ma jument avec moi que de la laisser ici. Les quelques gardes qui contrôlaient l'entrée aux écuries faisaient des parties de cartes, certains sont saouls et deviennent donc faciles à esquiver. Ces derniers s'étaient poser à plusieurs pieds de l'entrée de l'étable, je me dirigea alors de l'autre côté de l'étable et longea celle-ci jusqu'à arriver devant la porte. Rentrer dans l'étable, je cherche ma jument qui elle seule avec une robe des couleurs alezan mais un alzan électrique, faisant presque pensée à la couleur des flammes. J'arrive au bout de l'écurie et je la trouve enfin, elle sursaute en me voyant subitement mais s'apaise rapidement en reconnaissant le son de ma voix, je savais qu'elle se souviendrait de moi. Dans notre culture il est important de connaître son cheval, de lui donner une entière confiance pour qu'elle soit réciproque afin de savoir que ce lien durera jusqu'à la mort. Je rentre dans sa stabule afin d'y déposer mes affaires et je ne peux m'empêcher de la caresser. Elle aussi semble heureuse de me voir et ne tient pas en place. J'essaye de la calmer par mes chuchotement, chose qu'elle comprend immédiatement puis je pars chercher sa selle et son filet. Une fois préparé, je sortis de sa stabule sans même la prendre avec moi.

J'ouvris les portes de tous les box, j'attends alors que les chevaux se regroupent tout le long du couloir de l'écurie, je pris la première chose qui pouvaient les effrayer en main et le fit claquer au sol. Les chevaux se mirent aussitôt à galoper à toute vitesse. Je m'empressa de prendre ma jument, et une fois monter dessus, je me pencha sur le côté de manière à être dissimuler et que les gardes ne m'aperçoivent pas.

Les gardes, surprit et choqués de ce qui se passe sous leur yeux tombe tous un à uns sous l'effet de l'alcool et après s'être rendu compte que tous les chevaux de la cavalerie venait de se faire la malle et qu'ils auraient surement de gros problème de la part de leur seigneur surtout en apprenant que ses propres gardes boivent et font autre chose que leur mission.

Les esquiver fut beaucoup plus facile que ce que j'avais pensé. Je ne remercierais jamais autant les gardes de nuit ou ces derniers ne faisaient que jouer au carte ou alors picoler, ou bien même les deux à la fois comme j'avais eu l'occasion de le voir. Une fois sortie de notre domaine, les chevaux allaient chacun dans des directions opposer, je continua loin devant moi sans me retourner.

Ma seule peine était de ne pas avoir pu dire au revoir à mon amie, de la laisser seule ainsi, mais il était trop tard, je lui avait seulement laisser derrière moi quelques mots, sans même expliquer ce qui m'a décider a partir si soudainement. J'avais juste le temps de lui écrire :

*Je m'en vais, je sais que tu seras assez maligne pour savoir ou. Je ne peux t'expliquer pourquoi mais si nos chemins se croisent, je te promet que tu auras droit à des explications, à bientôt, et merci pour tout, vraiment. *

Cela me peinait beaucoup de la laisser ainsi avec seulement quelques phrases écrites avant de partir. Mais la connaissant je sais qu'elle trouvera ou je suis. La question est surtout quand on se retrouvera et comment...

Mais je ne pouvais pas rester ici, Thranduil dépassait les bornes et il était plus question que je subisse ces monter de testostérones qui lui montait au cerveau. C'était à me demander s'il ne se comportait pas ainsi pour que je finisse par m'en aller de moi-même, et à force d'y penser, je crois que c'est toujours ce qu'il a voulu... Son vœux allait devenir réel et j'espère sincèrement que j'allais plus me le prendre dans les plumes.

Me concentrant sur ma route, je m'efforça de ne plus pensé a lui, il faisait à présent partie de mon passé une bonne fois pour toute.

*Le Dunédain du Nord, voilà par ou je dois aller*

Redevient le Legolas que je connaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant