- Je prends la relève, les jeunes.
J'étais parti avec lui pour trouver notre ptit déj, et voilà qu'on entend des cris et un rugissement de yutyrannus - De toute façon, on n'avait rien trouvé, vu que les wyverns s'étaient bien débrouillées sans nous pour trouver la nourriture... On pensait au moins trouver des troodons, mais leurs terriers sont trop bien cachés -. Glados m'avait demandé de rester là et d'observer le combat pour que j'apprenne, mais j'avais plutôt l'impression que je n'aurais été qu'une gène pour lui dans le combat. Le yutyrannus se tourna vers mon mentor, et envoya un rugissement qui fit trembler l'arbre sur lequel je me tenais. Glados posa sa main sur un arbre et, avec son pouvoir, arracha un morceau, qu'il façonna rapidement à une main pour former... Une pointe? Le yuty le chargea, et Glados eu le temps depousser Kat vers ses camarades tout en esquivant l'attaque, et d'envoyer dans le museau du reptile le projectile en bois, qui rentra aisément dans la chair. Le prédateur poussa un rugissement de douleur alors que le sang giclait de son museau, qui se mua en colère, avant qu'il ne charge une seconde fois. Glados, en esquivant encore l'attaque, prit un une petite pierre, mais ne vit pas la queue du dino qui le percuta de plein fouet. Dans sa roulade en l'air, mon mentor - c'est ce que je crus voir - tournoya sur lui-même et envoya le deuxième projectile, cette fois, en pierre, qui atterri directement dans la narine du yuty. Celui-ci poussa un grognement, suivi d'un cri plaintif, qui ne dura pas longtemps. Il s'arrêta, et observa Glados, qui lui non plus ne bougeait plus d'un pouce, en fixant droit dans les yeux cette créature à plume, qui avait fait tant de dégâts du côté du groupe de Kat. Le prédateur poussa un dernier grognement, avant de se retourner et partir vers la plaine.
- Pfioou... Je pensais pas qu'il lâcherait aussi vite l'affaire.
Je pus descendre de l'arbre pour les rejoindre. Avec mon accoutrement - peaux de théry et à la ceinture des griffes accrochées -, je ressemblait plus à un homme des cavernes qu'autre chose, ce qui surprit le groupe, et plusieurs gardèrent leurs armes en main, ils étaient méfiants.
- Calmez-vous, s'il vous plaît, demanda Kat. Ce sont ceux qu'on est venus chercher. D'ailleurs, où est Fabien, Owen?
- Et bah...
On expliqua brièvement la situation aux autres, et que les deux qui restaient à la caverne s'étaient réveillés dans la nuit et se reposaient de leurs blessures à présent, avec Jörmungand comme protecteur.
On arriva à la grotte un peu plus tard, et je me coltinais le blessé qui avait été pris dans la plante. Glados avait déclaré que ce type de plante était nommé "spécimen Y", et qu'il en existait encore deux autres sortes. Elle se trouvait dans l'aberration,et la voir en dehors laissait mon mentor perplexe.
- Pose-le là, Owen.
On s'affaira aux blessés, et Fabien, accompagné d'Aria, arrivèrent, des sceaux d'eau dont l'eau avait été puisée à la rivière dans les bras.
La terre trembla, et le dénommé Maxime alla parler avec Glados pour lui expliquer la situation. J'avais presque l'impression qu'on ne serait pas les seuls à partir, Fabien et moi. Ils revinrent une dizaine de minutes plus tard, et demandèrent un rassemblement des personnes en état de marcher.
- Merci bien, fit le-dit Maxime. Nous ramènerons les trois personnes recherchées comme prévu, avec un invité spécial des tréfonds.
Des chuchotements me parvinrent -"c'est vrai? Un habitant de l'aberration?", "Ils ne sortent jamais, d'habitude..."-. Je levais la main.
- Oui?
- Mais alors, Aria vient avec nous?
- Elle avait bien dit qu'elle avait besoin de nous, fit Glados. Si elle veut notre savoir, elle doit venir là où on en a le plus. Sur cette île, elle ne trouvera rien qui pourra l'aider.
- Des objections? Fit maxime.
Personne ne répondit.
- Bien, alors vous avez une heure pour tout préparer, soignez vos blessures et rassemblez les affaires importantes qui se trouvent dans la grotte. Au travail!
Je me devais de parler à Glados.
- Qu'y a-t-il, Owen?
- Vous venez avec nous?
- Tu es sérieux, là? L'île est sur le point de céder, je n'ai plus rien à faire ici. Ma mission est terminée.
- Ça n'était pas la vraie, hein?
- De quoi tu parles?
- Votre mission, à tous les deux, c'était de protéger l'aberration, pas vrai? Les wyverns n'étaient qu'un prétexte.
Le silence se fit d'un coup...
- Je vois, tu as trouvé. Oui, c'est vrai, je protège l'une des seules portes de l'aberration qui existent en ce monde.
Il commença à s'en aller, mais je le retins.
- Je sais que cette mission n'était qu'un prétexte pour que vous puissiez faire croire à votre mort, mais s'il vousplaît, après qu'on soit rentrés, ne vous...
- Je ne compte pas me suicider, m'arrêta t-il. J'ai des abrutis d'apprentis à gérer.
Il avait donc bien cette intention au départ. Que serait-il arrivé si Fabien et moi ne nous étions pas présentés sur cette île ? Un sourire apparu sur son visage. Son tout premier depuis qu'on l'a rencontré, Fabien et moi.
- D'ailleurs, tiens, fit-il en me tendant le couteau suisse. J'ai déjà rendu à Fabien le sien.
- Merci, je ne savais pas où je l'avais mit.
- C'est dur à trouver, ces machins, ça serait dommage de les perdre. Prends-en soin, et avec, tes affai...
- Qu'es-ce que j'entends?
Kat était là, et elle me cogna la tête avec son poing - super, les retrouvailles -.
- Tu avais perdu le couteau? T'es pas possible, j'te jure, et Fabien n'est pas mieux. Si je le trouve...
Fabien, qui avait entendu, préféra sortir en douce, avec pour excuse d'aller chercher de l'eau avec Aria, qu'il emmena de force.
Une bonne heure passa, pendant laquelle tout le monde se mettait au travail, et j'avais été désigné avec une petite partie du groupe pour transporter le plus gros du matos vers les dinos volants. On avait laissé la pierre/porte de la caverne ouverte, ce qui nous simplifia le travail pour sortir.
Dehors, le soleil approchait du zénith, et tapais la cime des arbres, et de fins rayons chauds nous parvenaient, et de la sueur perlait déjà sur mon front.Mes affaires me tenaient trop au chaud, et l'humidité ambiante n'arrangeait rien. On mit une vingtaine de minutes à trouver les montures du groupe de sauvetage, ce qui ne m'aida pas à me refroidir. Je finis par enlever ma tenue de fourrurepour être torse nu, non sans gêne d'être vu par le groupe, mais ils ne s'en occupèrent pas. Une grande dame qui portait une simple armure légère en cuir vint me voir lorsque l'on finit de charger une partie des reptiles volants.
- Salut, mon p'tit, alors comme ça, t'es resté en vie sur cette île ?
- J'ai fait de mon mieux, je pense, mais c'est super chaud de survivre ici.
- Je confirme, gamin. J'espère que vous n'avez pas combattu ce yutyrannus pendant que l'on se mettait à votre recherche.
- À vrai dire, on l'a croisé dès notre premier jour sur l'île, et c'est comme ça qu'on a connu Glados - et ne m'appelez pas gamin, s'il vous plaît -.
- Oui, je vois, il vous a sauvé. C'est votre mentor, à présent, vous avez de la chance, il est assez sympa, comme type. Bien que...
- Eh, vous deux, fit l'un des gars du groupe, c'est pas le moment de parloter, vous ferez ça plus tard !
- Bon, on y va, le nouveau.
On continua d'aider les autres à charger. On avait finit une quinzaine de minutes plus tard, ça avait été vite. Le soleil était à la moitié de sa descente, et l'on était reparti pour la caverne. Ça ne s'arrangea pas, car une wyvern un peu plus haut avait laissée tomber son morceaux de viande, et je sentis au même moment un denger. Lorsque je levais la tête pour voir le danger, elle était déjà bien bas.
- À couvert!
Tout le monde ne compris pas, mais obéirent tous d'un coup en se cachant derrière les arbres. Un jeune tomba par terre, et j'étais à une vingtaine de mètres de lui. Il fallait que je l'aide. Je courus vers lui et le poussait vers les arbres. À ce moment, la wyvern piquait vers moi. Elle aurait pu faire un cratère en se posant, avec sa vitesse, mais bizarrement, elle se posa assez lentement, alors qu'il n'y a que quelques secondes, elle allait ultra vite. Elle me chopa entre ses griffes d'ailes au sol, me clouant littéralement. J'étais piégé, et je voyais déjà des flammes sortir entre ses crocs. Mais lorsqu'elle commença à cracher, son jet de flammes partit en coude vers les arbres derrière. Qui avait fait ça? Pas le temps de se poser des questions, je bondis en poussant de toutes mes forces - en gros, je me suis faufillé et c'était peu gracieux, je l'avoue - et rebondis - cette fois en vrai - en m'accrochant sur sa patte arrière. Elle s'envola d'un coup, moi avec. Elle voulait me faire tomber en secouant sa patte, mais je tenais bon, et lorsqu'elle s'arrêtait, je me montais de plus en plus sur elle. Je parvins en quelques dizaines de secondes à être sur son dos. Cherche un moyen, il faut la battre!
" Au dessus "
Je suivis la voix. Une wyvern tombait en piqué sur celle où j'étais -on se demande ce qu'elle veut, tiens donc ! Chuis vraiment pas aidé -. Je me raccrochais sur la patte de ma transporteuse, juste avant que l'autre wyvern ne lui tombe dessus. La proie était juteuse, vu que la puissance de la descente nous fit tomber tous les trois au sol, à une bonne centaine de mètres plus bas. Je fis une roulade sur un bon vingt mètred. Mon bras me paraisssait cassé. Je me levais, c'est bon, je n'ai rien - sérieux, j'ai cru qu'il était cassé, vu la forme qu'il avait prit -. Les wyverns se crachaient dessus, griffaient, mordaient, fouettaient. Toute la scène n'était que sang et flammes, les feuilles des arbres se teintaient de rouge et de noir. Mes compagnons regardaient eux aussi, sidérés devant le combat qui se présentait devant eux. La wyvern qui m'avait porté quelques minutes auparavant était en train de perdre, et le terrain n'avantageait pas les deux combattants.
- Lorsque l'un des deux est mort, on s'occupe de l'autre, ok?
C'était la grande femme. Elle faisait plus grande, d'un coup. Je hochait la tête pour approuver. Elle fit des signes aux autres, qui se positionnèrent lentement autour du combat. Cette stratégie me faisait penser aux troodons, se cachants pour attaquer la fin d'un combat. Des charognards, on imitait, non, on était des charognards. La wyvern qui avait voulu me buter en première se fit attraper le cou. Elle voulut se défendre en donntant des coups de pattes avant - sur les ailes -, en crachant ses dernières flammes pour blesser son bourreau. Elle mourut quelques secondes plus tard, d'une façon horrible - je vous laisse imaginer un craquement qui fait vibrer les murs de votre chambre -, et l'autre gueula pour montrer sa force, mais les blessures qui la recouvrait la trahissait, elle souffrait énormément. Les autres lui sautèrent dessus d'un coup. La grande avait doublé de taille, s'en était étonnant, et lui attrapa la gueule pour l'empêcher de cracher. Les autres l'attaquèrent aux ailes et pattes. Le petit que j'avais sauvé avait un frère jumeaux, et les deux sortirent des sabres et coupèrent à eux-deux en quelques cous l'une des pattes.
La wyvern ne fit pas long feu - ce n'est pas un jeu de mot, calmez-vous -. On avait fini, et la femme lâcha la tête de la créature morte à présent, avant d'aller chercher les griffes arrières des dinos, qu'elle arracha d'un coup, faisant encore sortir du sang - quand y'en plus, y'en a encore...-.
- Tiens, le bleu. Fit-elle. T'en auras besoin tôt ou tard. On appelle ça chez nous un artefact. On rentre, tout le monde, j'ai vu assez de sang pour aujourd'hui.
- Vous grandissez?
- Ah, j'allais oublier.
Elle rapetissa à sa taille d'origine en quelques secondes.
- Oui, c'est mon pouvoir. Presque tout le monde dans le groupe ici en a un. Y'en a que deux qui n'en n'on pas, je crois.
On rentra en une vingtaine de minutes. Les autres nous attendaient alors que la nuit commençait à tomber.
On parla beaucoup la nuit des péripéties de chacun et des combats acharnés de la journée en félicitant les combattants. J'eus même plus de compliments que je ne m'y attendais. Tous m'avaient complimenté sur mon observation, on me surnomma même "l'œil", ce que je ne compris pas. On partit tous au lit tard la nuit, et bien évidemment, personne n'était saoul - personne n'avait pensé à amener de l'alcool -, ce qui changeait beaucoup des nombreuses soirées avec les copains que j'avais fait avec fabien, où j'étais toujours le seul qui n'avait pas roulé sous la table, et qui aidait les autres à se remettre bien dans leurs lits/matelas.
La terre trembla trois fois pendant la fête et je fis une nuit sans rêve cette fois, enfin je crois, car une impression de malaise m'attendait le lendemain.
VOUS LISEZ
Survival Earth
Science FictionImaginez un monde parallèle au nôtre, post-apocalyptique, où des dinos parcourent les rues en quête de nourriture, et que la proie peut bien être vous, et vous êtes dans Survival Earth. Petite fanfic ARK que j'ai écrite bien avant que je connaisse l...