remember me [dramione]

Chapitre 17 || Année 3

PDV de Draco

J'essayais si fort de me retenir de dire quoi que ce soit alors que Rogue continuait d'insultait Hermione.

Une insupportable Miss-je-sais-tout

Elle l'est peut-être, mais elle est surtout dix fois plus intelligente que lui.

Je lui jetai un coup d'œil et sentis ma colère monter un peu plus encore. Il y avait dans ses yeux des larmes ; des larmes causées par le stupide professeur aux cheveux gras.

Je suis resté silencieux pendant le reste du cour, ne prêtant attention à rien d'autre qu'à la sonnerie.

Hermione a pratiquement couru hors de la classe alors j'ai décidé de la suivre.

— Hermione ! ai-je crié.

Elle s'est retournée et m'a fait un bref salut avant de se retourner à nouveau et de continuer à marcher, un peu plus rapidement.

— Granger, attends ! lançai-je en courant vers elle.

— Draco, ce n'est vraiment pas le moment.

— Je ne pense pas que tu sois une Miss-je-sais-tout. Ouais, tu en sais beaucoup, mais regarde comme ça t'es utile ! Tu es une sorcière incroyable et brillante, ai-je souris.

— Vraiment ? questionna-t-elle.

— Vraiment, ai-je répondu.

— Et bien merci. Mais même si je voudrais bien rester pour discuter avec toi, je dois vraiment y aller, dit-elle nerveusement.

— C'est vrai ? ai-je demandé.

— Oui, je suis vraiment désolée, répondit-elle en me faisant un signe de la main avant de courir vers un autre couloir.

Je me suis tenu seul pendant une bonne minute, fixant l'endroit où elle se trouvait avant.

— Le petit Dray est triste et seul parce que sa chérie Hermy l'a quitté, ricana Blaise, mon meilleur ami, derrière moi.

Je me suis retourné et l'ai frappé à l'arrière du crâne, un léger sourire aux lèvres.

— Aïe. Tu m'as gravement endommagé la tête, tu sais. Mon apparence ne sera plus là même, et je vais devenir beaucoup moins attrayant...

Je l'ai fait taire en le frappant à nouveau sur la tête, mais cette fois-ci, légèrement plus fort.

— Okay, okay. J'ai compris. Tu veux que je sois Granger, c'est ça ? sourit Blaise.

— Tais-toi, Zabini, ai-je ricané en lui donnant un troisième coup sur la tête.

— Très bien, j'arrête maintenant, grogna-t-il, me faisant éclater de rire.