remember me [dramione]

Chapitre 18 || Année 3

PDV de Hermione

Je fixai la cabane hurlante avec crainte. Ron se tenait à côté de moi, m'ecoutant pendant que je parlais de l'ancienneté du bâtiment hanté.

— Vous, ici ! On cherche la maison de ses rêves ?  Un peu chic pour toi, Weasley ! a lancé une voix familière.

— La ferme, Malfoy, a grogné Ron.

— Pas très aimable, a sourit Draco en m' ignorant, se concentrant sur Ron. Messieurs, il est temps d'apprendre à Weasmoche à respecter ses supérieurs.

Je détestais quand Draco parlait ainsi à un de mes amis, alors j'ai décidé de défendre Ron.

— Pas toi, j'espère ! me suis-je exclamée.

Il a tourné ses yeux gris vers moi, restant silencieux pendant deux bonnes secondes.

— Tu oses me parler, sale Sang-de-Bourbe ? cracha-t-il.

— C'est vraiment tout ce que tu peux trouver ? ai-je demandé en roulant des yeux.

Je n'ai pas laissé mon air indifférent tomber une seule fois, lui faisant penser que ce qu'il venait de me dire ne me faisait pas mal. Mais à l'intérieur, ça me tuait.

Il a plissé les yeux sur moi et était sur le pont de dire autre chose, quand une boule de neige a frappé l'arrière de sa tête, envoyant de la neige partout sur lui.

— Qui est là ? a-t-il crié, sautant en arrière près de moi.

Il s'est aggripé à mon bras et l'a tenu quelques secondes avant que j'enlève sa main, toujours en colère et bouleversé par ses paroles.

Une autre boule de neige a surgi, cette fois-ci atterrissant sur son nez. Il a laissé échapper un petit cri et a commencé à s'enfuir. Mais il a trébuche et est tombé tête la première dans la neige.

Crabbe et Goyle ont aussi tenté de s'enfuir, mais ils ont aussi dû faire face à des obstacles invisibles.

Après dix minutes de rire à regarder les Serpentards lutter pour se relever et s'enfuir, Draco a finalement réussi à partir, Goyle sur ses talons. Crabbe, quand à lui, essayait toujours de remonter son pantalon, mais a abandonné et s'est enfui quand il s'est rendu compte qu'il était le dernier.

Je n'avais même pas réalisé que des larmes de rire coulaient sur mes joues, ni que je commençais à avoir un point de côté tellement je riais.

La chose invisible est venu derrière Ron et moi et a commencé à tirer nos cheveux et nos bonnets. Mais je n'avais pas peur, sachant exactement qui c'était.

— Harry ! ai-je ris.

J'ai commencé à lui dire à quel point il avait été génial, sans même prendre la peine de le réprimander pour ce qu'il avait fait à Draco, parce que Malfoy l'avait bien mérité.