remember me [dramione]

Chapitre 2 || Année 1

PDV de Draco

Je suis entré dans la bibliothèque pour trouver Hermione, assise seule, des livres empilés de part et d'autre d'elle. Je souris pour moi, en m'approchant de sa table pour m'asseoir en face d'elle.

Elle leva les yeux de son livre et sourit brièvement avant de baisser les yeux, écrivant rapidement des choses sur son parchemin pendant qu'elle lisait.

Je me suis contenté de la regarder ; la façon dont ses cheveux tombaient sur son visage alors qu'elle se penchait pour écrire quelque chose et son front se plissant très légèrement quand elle lisait.

— Tu sais, Draco, tu ne devrais pas rester à me regarder. Certaines personnes trouvent que c'est impoli, dit-elle, sans lever les yeux.

— Et toi, tu trouves ça impoli ? ai-je demandé.

— Pas quand c'est toi, l'ai-je entendu marmoner, ses joues devenant immédiatement rouge.

— C'est vrai ? j'ai souri.

— Je.... Euh..., bégaya-t-elle.

— Ce n'est pas grave, parce que j'aime bien te regarder, ai-je ris.

Elle leva les yeux et sourit, tout comme moi.

Elle revint à son livre et recommença à écrire. Je ne pus m'empêcher de laisser échapper un petit rire.

— Quoi ? a-t-elle questionné, en levant les yeux, les sourcils froncés.

— J'admire juste à quel point tu aimes tes devoirs. Qu'est-ce que c'est, en faite ? ai-je demandé.

— Métamorphose. C'est vraiment très facile, a-t-elle répondu.

Je hochai la tête, sortis un parchemin de mon sac et demanda si je pouvais emprunter un de ses livres pour pouvoir  commencer mon propre devoir de Transfiguration.

— Elle est vraiment malade, ricana une voix. Regarde-là traîner avec Malfoy.

Nos deux têtes se levèrent pour voir qui avait dit cela. Nous vîmes alors Weasley et Potter passer.

— Ne t'inquiète pas. Ils sont jaloux parce que tu es tellement plus intelligente qu'eux, ai-je souris en me retournant pour faire face à Hermione, qui s'était effondrée dans son fauteuil, une expression blessée sur le visage.

Elle sourit brièvement et tendit la main pour prendre la mienne.

— Merci, murmura-t-elle, avant de retourner à ses devoirs.

Je suis resté figé, admirant comment son toucher pouvait envoyer autant d'étincelles à travers mon corps.