remember me [dramione]

Chapitre 23 || Année 4

PDV de Hermione

Une fois de plus, Draco Malfoy insultait Harry, ce qui semblait être la seule chose qu'aimait le blond.

— Alors dis-moi, est-ce que sa mère ressemble vraiment à un cochonnet ou bien c'est la photo qui fait ça ? ricana Draco.

Ron était sur le point de se jeter sur le blond, alors d'un mouvement synchronisé, Harry et moi attrapâmes par le dos sa robe.

— Et ta mère à toi, Malefoy, pourquoi est-ce qu'elle avait l'air d'avoir une bouse de dragon sous le nez, quand je l'ai vue ? Elle est toujours comme ça ou bien c'est simplement parce que tu étais avec elle ? rétorqua Harry.

Le visage de Draco passa de hautain à assassin en quelques secondes.

— Ne t'avises pas d'insulter ma mère, Potter ! cracha-t-il.

— Dans ce cas, ferme-là, dit Simplement Harry avant de se retourner et de s'éloigner.

Ron et moi étions sur le point de le suivre, lorsque je vis Draco fouiller dans ses poches. Une seconde plus tard, il sortit sa baguette.

Draco marmonna un sort vers Harry ; une forte détonation résonna dans le hall d'entrée, faisant hurler plusieurs personnes.

Le sort manqua Harry, mais avant même qu'il se soit retourné, je vis le professeur Maugrey descendre les escaliers en boitant. Son expression était encore plus meurtrière que celle de Draco auparavant.

Une autre détonation retentit et je vis Draco se rétrécir et se transformer en fouine blanche comme la neige.

Mes yeux s'écarquillèrent lorsque Draco commença à voler dans les airs, rebondissant de haut en bas sur ordre de la baguette de Maugrey.

Personne n'osa bouger un orteil pour défendre le blond alors que Maugrey continuait de grogner contre Draco la fouine.

Après quelques minutes, le professeur McGonagall descendit les escaliers en courant, l'air choqué.

McGonagall et Maugrey commencèrent à parler, puis leurs voix devinrent plus fortes, plus énervés. Mais je n'écoutai pas ce qu'ils disaient, gardant mes yeux concentrés sur la petite fouine.

Les yeux de l'annimal s'arrêtèrent sur moi et je sus alors que la fouine avait toujours l'esprit de Draco.

Soudain, la fouine commença à grandir et à se transformer, et une seconde plus tard, Draco était étendu sur le sol, recroquevillé, les joues rouges.

Il s'est levé et s'est enfui, mais pas avant de me regarder ; cette fois ses yeux gris et humains croisèrent les miens.