Parler pour ceux qui n'ont pas de voix

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L’église peut, à certains moments, ressembler à un hôpital, où certaines personnes ne sont pas capables même de parler ou de prier. Je crois qu’il est de notre devoir de parler pour ceux qui n’ont pas de voix, pour ceux qui sont tellement découragés qu’ils n’ont plus la force de prier. 

Ces personnes pour qui nous avons de l’affection et qui ne prient plus, sont dans un état qui requiert toute notre attention et notre compassion. 

Avez-vous déjà essayé de les aider par un autre moyen qu’une petite parole d’encouragement ou une tape dans le dos? 

Nous sommes là aussi pour eux. Quel serait notre désir si nous étions à leur place ?
Serait-ce celui d’être jugé, critiqué, dévisagé ? Ou aimerions-nous que quelqu’un se tienne sur la brèche pour nous, que quelqu’un prie pour nous, croie en nous, croie en nos capacités de réussite? 

Je crois fermement que, si nous réalisions notre responsabilité envers un frère ou une soeur en détresse, les paroles qui sortiraient de notre bouche lorsque nous leur parlons ou lorsque nous parlons d’eux, seraient foncièrement différentes, ce qui aurait un impact positif inattendu dans leur vie. 

Il n’est pas toujours forcément nécessaire de réprimander les gens autour de nous pour qu’ils changent, il suffit parfois d’être simplement à l’écoute, de comprendre, et, malgré ce qui saute aux yeux, de proclamer sur leur vie les paroles et les promesses que Dieu déclare sur eux. 

Parole de Vie ~ Parole de DIEUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant