Un amour royal

Chapitre 24- Hermione

Cela faisait trois mois que Drago était sorti de l'hôpital, il se remettait doucement de sa blessure. Entre nous tout allait bien aussi, nous avions une routine,  bien à nous, qui 'était installée. J e me levais toujours la première le matin, je descendais à la cuisine pour préparer moi-même notre petit déjeuner, que je nous montais au lit. Nous déjeunions ensemble, ensuite direction la douche puis nous descendions vaquer à nos occupations la journée. C'est seulement le soir que nous nous retrouvions autour du diner pour nous raconter notre journée, passer la soirée ensemble et allait nous coucher.

Ce train de vie m'étais très agréable. Après des années de complots, bataille et guerre en tout genre, le calme me faisait un bien fou. Grace à mon assistante et au vice ministre je pouvais gérer les affaires du château. Bien sur, j'étais obligée quelques fois de retourner à Londres pour les problèmes les plus important. Mais je rentrais vite dans les bras de mon amoureux, là où j'étais à ma place... Pour Drago les choses étaient tout autre. Depuis quelques temps un groupe s'amusait a souffler un vent de révolution dans le royaume. Ce qui donnait du fil à retordre à Drago qui s'efforcer tant bien que mal de garder les rangs. Malheureusement comme à son  habitude il se refermait quand il y avait un problème, m'empêchant alors de l'aider dans cette épreuve. Il était éreinté, je le voyais sur son visage et dans son attitude. Cela faisait quelques jours qu'ils s'éloignait de moi, me laissant impuissante face à son désarroi...

Nous étions à table pour notre habituel diner, mais ce soir Drago ne me disait rien. Il était assis là silencieux, les jambes croisé, sa main droit frotter sa légère barbe de trois jours, il avait les yeux rivé dans le vide. Moi assise là, ne disant rien non plus, commençant a m'énerver; ne cessait de le fixer. N'en pouvant plus, je fis claquait ma fourchette sur la table en frappant du poing sur la table.

- Tu vas me dire ce qu'il t'arrive. Dis-je à Drago les dents serrées.

- Il n'y a rien. Me répondit-il en soufflant.

- Si je le vois bien depuis quelques jours tu es distant et tu es là a ruminer dans ton coin sans dire un mot. Je te préviens ma patience a ses limites. Donc tu vas me dire ce qui se passe...

Il se leva d'un coup, je sentis alors que je l'avais énervé. Mais grand bien m'en face, je voulais savoir ce qui se passait. Il se dirigea vers la cheminer pour me faire dos.

- Il y a eu une attaque au parlement aujourd'hui. Dit-il. Des révolutionnaires ont jeter des pierres sur les fenêtres. 

- Oh mon dieu. Répondis-je en levant une main devant ma bouche. Il y a eu des blessés ?

- Non par chance tout le monde va bien. Mais je contrôle de moins en moins la situation et ça commence a m'inquiéter de plus en plus . Il se tourna face à moi. Pour toi et ta sécurité ... Donc je pensais qu'il serait mieux pour toi que tu rentres à Londres pour y être en sécurité . Il ne pu éviter de voir mes larmes monter . Mais tu reviendra quand tu sera finis. Et je te dis...

-Et je te dis...Je ne pars pas. Dis-je en essuyant une larmes. Pas en ce moment où c'est difficile. 

- Hermione ...

- Y'a pas moyen que je parte, non pas moyen. Même si les temps sont durs. Je ne vis pas sans toi. Je reste, tu n'arriveras pas à me faire partir de toute façon... Essaye et je te manquerai.

- TU NE COMPRENDS DONC PAS ! LA SITUATION M'ÉCHAPPE ET TOUT LE PAYS ET SUR LE POINT DE ME GLISSER ENTRES LES MAINS ! Même si il s'énervait je ne changerai pas d'avis.

- Crie, insulte moi, gueule. Tu peux dire ce que tu veux, Je ne partirai pas. Je ne te quitterai pas.
Il n'y a pas moyen.

- Hermione désolé, mais ce que je vais te dire ne vas pas te plaire...