- You're mine [Taekook]

II - Chapitre 7 👵🏻👵🏻👨‍👨‍👦

La tête dans le cul, je toque à la porte de mon hyung. Jin ouvre, ayant l'air aussi éveillé que moi. J'ai le plaisir de découvrir son torse finement musclé et surtout ses larges épaules que je lui jalouse secrètement.

– 'Jour Kook...

– B'jour hyung...

– Bien ta soirée ?

– Hm, c'était ouf. Et toi ?

– Spécial... Mais pas désagréable.

En repensant aux deux femmes matures d'hier soir, je ricane faiblement.

– Tu t'es tapé les vieilles ?

– Chut elles sont encore là, me chuchotte-t-il.

Je jette un coup d'œil dans sa chambre et effectivement, deux corps sont cachés sous les couvertures.

– Le mythe de la vieille expérimentée, souffle-t-il. C'est vrai. J'en ai eu deux et j'ai jamais été aussi bien sucé.

– Sale, je glousse.

– Tu veux essayer ? Elles sont jamais rassasiées. Demande à Taehyung s'il veut aussi.

– Sans façon, c'est pas mon délire. Tae est cent pour cent gay, au passage.

– Une bouche est une bouche, dit-il en haussant les épaules.

– Et j'ai plus une goutte de sperme en réserve.

– Alors, sourit-il malicieusement. C'était comment ?

– Comment dire ? Je souffle en souriant rêveusement. Disons qu'il me surprendra toujours.

– Vous l'avez fait combien de fois ? Deux ? Trois fois ?

– Trois mais ça ne te regarde pas !

– Qui a prit qui ?

– Hyung, ça suffit !

– Je suis sûr que c'est encore lui qui a dominé. Tu as beaucoup crié hier soir.

– Seigneur... Je geins en joignant mes mains, implorant une quelconque divinité.

– Donc c'était bien la nuit la plus torride de ta vie ?

– Oui, j'affirme. Et il m'a dit "je t'aime".

– Sérieux ? Hoquète-t-il en écarquillant les yeux. Sérieusement sérieux ?

– Oui, je souffle, encore euphorique à ce souvenir. Et il me l'a répété toute la nuit.

– Woah, tu dois être heureux.

– Je le suis. Seigneur, j'ai pas envie de rentrer à Busan ! Je vis un rêve avec lui, tu n'imagines pas à quel point je l'aime. Euh hyung ? Tu pleures ?

– N-non !

J'ai pas rêvé ? Il a bien essuyé une larme, là ?

– Hyung ?

– Rah tais-toi !

Et il me tire dans un câlin. J'ai voulu le repousser, car ni lui ni moi ne sommes propres, mais tant pis. Il a l'air si content pour moi que ça me réchauffe le cœur. Je lui rends son étreinte qui dure assez longtemps pour être gênante, puis je décide que ce n'est pas important : Jin est un ami en or et j'ai énormément de chance de l'avoir. Alors je pose ma tête contre son épaule d'un mètre de large et resserre ma prise autour de lui en souriant.

– Hyung, je t'aime. Merci d'être là pour moi.

– Je t'aime aussi mon lapin. Je veux te voir heureux.