trois

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             {Épisode 3}

Après je ne sais pas combien d'heures de sommeil profond je me réveille dans une chambre d'hôpital.

Aisha- papaaaaaa dis-je la voix cassée

Oumar- calme toi
Je regarde à mon chevet et oumar est là, mes larmes coulent, j'arrive plus à les arrêter.

Aisha- oumar...

Entre mes sanglots j'arrive à dire son prénom, il s'approche de moi et embrasse mes mains moites.

Oumar- oui c'est moi bébé ! Je suis sincèrement désolé de ce qui est arrivé à ton papa, c'était un homme merveilleux.

Je ferme un moment les yeux pour ravaler ma tristesse.

Aisha - comment as-tu su ?

Oumar- j'étais venu demander ta main c'est là que j'ai appris.

Aisha- il est mort à cause de mon immaturité, comment j'ai pu faire un truc pareil?

Oumar- non arrête ! Il me caresse la joue, ne pleure plus ton futur époux est là puis il m'embrasse sur le front.

Aisha- je suis dans  ce lit depuis combien de temps ?

Oumar- 24h

Aisha - c'est pas possible à quelle heure ont n'enterrent mon père ?

Oumar- dans une heure

Alors c'est pas un rêve ? C'est bien réel il est décédé ?

Aisha- ma mère et ma sœur sont où ?

Oumar- elles étaient là mais je les ais demandé de rentrer il y'aura des personnes chez vous,je leurs ai dit que j'allais m'occuper de toi.

Aisha- d'accord aide moi à rentrer.

Il appelle le docteur qui lui donne le document d'autorisation où il signe, il m'aide jusqu'à sa voiture et nous rentrons à la maison.

Le quartier est rempli de voiture de tout genre, des personnes pleurent comme pas possible, une chose dont je suis sûre c'est que mon père avait un grand cœur, il aimait les pauvres, il chérissait les orphelins, il était toujours souriant, c'était la personne la plus chaleureuse que je puisse connaître même si j'avais peur de lui, il avait cette aura en lui que même s'il te demandait de l'insulter ta bouche ne pouvait le faire.

Mes larmes ont inondé mon visage et mouillé mon foulard que hawa m'a apporté à l'hôpital.

Oumar- je n'aime pas te voir dans cet état princesse s'il te plaît calme toi.

Aisha- il est mort. Je sanglote en ne pouvant pas me retenir. Te rends tu compte de ce que j'ai fait Oumar ? J'ai tué mon seul père.

Oumar- arrête Aisha , c'était son heure

Aisha- il ne serait pas mort si je n'avais pas fait cette bêtise, si je m'étais pas enfuie il n'aurait jamais fait une crise est-ce que tu me comprends ? Tout est de ma faute.

Il me regarde et m'essuie les larmes avec sa main libre.

Devant notre cour, je vois mon père sur un brancard, voilé d'un linceul tout blanc, qui se fait transporter par quatre hommes. Mon père lui qui pouvait courir même, qui partait sans canne à la mosquée, au travail, qui aimait sortir se promener avec ma mère même à leur âge. Mon Dieu ! Pourrais-je le supporter ? Alors c'est fini pour lui ? Sans m'attendre à une nouveau évanouissement, je tombe à nouveau dans les pommes.

Je me réveille dans mon lit, je regarde à ma droite et vois ma sœur qui dort sur mon bras.

Aisha- hawa de l'eau...

Ma Seconde ChanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant