Ma Seconde Chance

28

Épisode 28

                *Mohammed*

Je la regarde dormir, je suis tellement heureux que je me dis que c'est pas bon d'être aussi heureux dans sa vie, cette fille, je l'ai dans la peau, je l'aime tellement que même le mot me semble insignifiant pour lui montrer combien je l'aime, j'ai un cadeau pour elle lorsque nous rentrerons en Guinée car ce qu'elle m'a offert est le plus beau des cadeaux de ma vie, comme il est l'heure de la prière, je lui caresse la tête doucement et l'appelle.

Mohammed - Aisha

Mohammed - Aisha...

Aisha- hum

Mohammed - viens tu vas prendre ta douche

Elle ouvre les yeux difficilement et un désir plus ardent s'empare de moi, je croyais que lorsque je la ferais mienne mes pulsions vont diminuer mais au contraire car j'ai envie d'elle à nouveau, elle essaye de se lever et ne peut pas, je la prends en mode princesse, elle enroule ses bras à mon cou, son corps nu et chaud me fait baver, je me fais violence pour pouvoir l'aider, je la dépose dans la baignoire, elle a l'air tellement faible que je regrette aussitôt d'avoir précipité les choses, mais je ne pouvais plus attendre, elle s'accoude au rebord de la baignoire et me sourit faiblement, je fais de même et lui met du champoing et lui frotte avec son éponge tout doucement.

Aisha- la seule à m'avoir vu nu avant aujourd'hui c'est ma mère et même elle je ne peux me déshabiller maintenant devant elle dit-elle nostalgique

Mohammed - c'est pour celà la relation entre mari et femme est puissante

Aisha- oui oui

Je continue à la laver et la rince avant de l'aider à sortir de la baignoire

Mohammed - fait tes grandes ablutions omri je reviens

Je l'aide à s'assoir et sors de la douche, je prends un drap propre dans l'armoire puis je regarde cette tâche de sang, mon sourire s'étire à t'elle point que j'ai mal, savoir que je suis son premier est ma jouissance sur cette terre, j'ai un peu douté même si j'ai pas fait la remarque mais je me suis dit que peut-être qu'elle avait fait une bêtise avec ça juste pour me pourrir la vie en cette période, surtout que Assia l'avait perdue, mais aujourd'hui encore plus j'ai appris qu'il ne faut pas juger un livre par sa couverture, après avoir changé les draps je la rejoins et l'aide à porter un jilbab.

Mohammed - couche toi je vais faire mes grandes ablutions aussi

Elle secoue la tête et je joigne l'acte à la parole, lorsque je mets mon qamis, nous prions lorsque nous finissons, je me retourne vers elle et fais mon dhikr dans sa main et fait le du'as que par cette union nous enfantons le fruit de notre amour et aussi un enfant pieux, elle dit amine et va se recoucher, moi je n'ai pas vraiment sommeil, je prends mon Qur'an et le lis jusqu'a 7h puis je sors faire des courses rapide, et je lui prépare du ragoût de pomme de terre et de viande, vers dix heures je la réveille et elle se nettoie avec difficulté, puis me retrouve au salon, la table déjà servie.

Aisha- hum ça sent bon , il y'a quoi au menu ? Dit-elle avec un large sourire

Avec mon tablier je m'avance à la table et lui tire la chaise

Mohammed - du ragoût de pomme de terre madame

Aisha- hum ça a l'air délicieux dit-elle en ouvrant le couvercle

Mohammed - ça l'est

Aisha- on verra

Elle en met sur son assiette et déguste, elle fait une moue déçu et je me demande où j'ai raté.