Le boss

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- Chapitre 15 -

- La soirée se passe bien pour vous à ce que je vois. S'exclame Sly avec un large sourire.

Nous nous lâchons comme deux enfants surprit entrain de faire une bêtise. Je suis très gênée mais sûrement pas autant que le chanteur qui baisse la tête avec un petit sourire timide.

- Continuez, j'ai juste oublié ma veste. Dit-il. Avec mes clés à l'intérieur.

Je jette un regard rapide sur la chaise où Sly a passé la soirée.
Effectivement, elle est là. Je ne l'avais même pas remarquée.
Je ris nerveusement.
Sly va la récupérer puis nous regarde une dernière fois avec un grand sourire.

- Amusez-vous bien.

Puis il tourne les talons avant de s'en allait.
Michael et moi nous le regardons partir sans dire un mot. J'essaie de cacher mon sourire en me pinçant les lèvres. Mais surtout, la situation est plutôt gênante.
Je regarde le chanteur qui me regarde du coin de l'œil puis tourne la tête vers moi.

- Je vais aussi y aller. Dit Michael.

- Oh, maintenant ? Dis-je déçue.

Je n'ai pas envie qu'il reparte maintenant, nous étions tellement bien ce soir.

- Oui, il faut enfin.. Dit le chanteur qui a l'air gêné et embarrasser. Il est tard.

- Ok. Répondais-je simplement.

Michael pose une main sur mon épaule et me fait un bisou sur la joue. Il me regarde dans les yeux d'une manière tellement profonde et intense.

- Mia, merci infiniment pour ce soir. Dit-il doucement. Passes une bonne nuit.

Puis sans que j'ai le temps de lui répondre, il s'en va. Je reste sur place sans bouger. Je ne comprends pas pourquoi un tel changement de comportement. Tout se passait bien, j'ai aimé danser avec lui et... son bisou. Je ne m'y attendais pas, ça m'a surpris, mais ce n'étais pas désagréable.
Je le regard partir seul en direction de la gare.
La soirée est finit. Il est temps de rentré.

« Je ne voulais pas partir, pas maintenant mais je le devais. Je ne sais pas ce qu'il m'a prit. Si Sly ne serait pas venu, je n'aurai pas arrêté d'embrasser son cou, j'y suis attiré. Elle n'avait pas l'air de me repousser. Je serais allé plus loin.
Je ne vois plus de femmes depuis très longtemps. Elle a le type de corps qui me fait tourner la tête.
J'ai envie d'elle. D'une manière ou d'une autre. »

Je me laisse tombée sur le canapé. Je regarde l'heure sur ma montre, 01h15 du matin. La date affichée m'interpelle. Nous sommes le 25 août.
MON RAPPORT !
Merde ! Nous sommes à la fin du mois et j'ai à peine écris trois pages de mon livre et mon patron attend mon rapport.
Je suis dans une sacrée merde. Je me précipite d'ouvrir mon ordinateur pour rédiger un début de rapport.
Je n'ai pas fais grand chose ces derniers temps je ne sais absolument pas quoi écrire.
J'avais déjà le stresse d'écrire ce foutu bouquin qui n'avance pas et me voilà avec un nouveau stresse supplémentaire.

Il était 3h30 lorsque je suis enfin partie me coucher.
Mon rapport est presque finit et j'ai aussi pu avancer d'avantage sur mon livre. J'ai écris avec le cœur et je suis plutôt satisfaite.
Je n'ai pas pu m'empêcher de regarder par la fenêtre en direction de la gare avant d'aller me coucher.
C'est tout noir. Je vois à peine le bâtiment.
Il doit dormir. Il est déjà tard.

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