Inséparable

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- Chapitre 31 -

Je ressors de l'entretien avec mon patron, dépitée et déçue.
Suite à ça, nous n'avons pas reparlé de l'article et l'entretien a couper court et ce n'est pas plus mal. Je ne supportais plus de l'avoir en face de moi sans vouloir le frapper.
J'ai étais blessée et touchée dans mon égo.
Je me dis que j'aurai dû écouter Michael et ne jamais venir. Mais au moins, c'est fait. Et j'espère que j'ai étais convaincante et qu'il ne se doute de rien.
Il est temps que je rentre à la maison et décompresser au prêt de l'homme qui m'attend.
Je passe alors un rapide coup de fil à Michael pour l'avertir que je sors.
Je le rassure en lui disant que ça s'est bien passé, même si c'est l'inverse. Il m'attend à la maison et à hâte que je lui raconte.
Je regagne Neverland. Personne aux alentours.
C'est bien. Les choses sont-elles en train de se calmer ?
Lorsque je rentre à la maison, une mélodie résonne dans toute la demeure. Je retrouve Michael assis au piano, dos à moi.
Il ne m'a pas entendu rentrer et je ne veux pas lui faire déjà remarquer ma présence. J'ai simplement envie de l'écouter jouer. C'est beau et très relaxant. Il joue terriblement bien.
Ça m'apaise après une matinée peu agréable.
Il joue merveilleusement bien, je tombe encore plus sous son charme.
Après quelque minute à profiter de ces douces mélodies, je m'approche prêt de lui en passant délicatement mes bras autour de son cou.
Il sursaute légèrement en posant sa main sur les miennes puis il se retourne.

- Je suis content de te revoir. Dit-il tendrement.

Oh, c'est la première fois qu'un homme me dit ça après l'avoir quitté seulement quelque heures. Il a le don de me faire sentir unique.

- Comment ça s'est passé ? Dit Michael en me faisant assoir à côté de lui. 

- Bien, ça été. Lui souriais-je.

- Dis moi la vérité.

- C'était une catastrophe. Dis-je tristement en posant ma tête contre son épaule.

Michael passe son bras autour de moi et me regarde tristement.

- Bébé. Dit-il doucement. Il ne t'a pas touché j'espère ?!

- Non, non. Répondais-je. Il m'a proposé un nouveau contrat avec salaire plus élevé si je lui donnée des informations sur toi.

- Alors il croit à ces torchons ?

- Il a entendu ta voix lorsqu'il était venu ici. Dis-je doucement. Mais je lui ai dis que le coup qu'il avait reçu avait dû le faire halluciner.

- Tu as bien répondu, mon ange. Dit Michael d'une voix douce et rassurante.

- Il m'a dit que je l'avais cherché en lui lançant des regards. Lâchais-je une larme. C'est un pervers ! Je n'ai rien fais !

- Viens dans mes bras, mon amour. Me dit tendrement Michael en me prenant dans ses bras. Je ne supporte pas de te voir comme ça. Dit-il d'une voix presque cassé.

Je craque dans ses bras. C'est une accumulation de toute ces choses qui se passent en ce moment. Et surtout, le comportement de mon patron. Le genre de type intouchable, permis de tout faire et retourne la situation en m'accusant de l'avoir chercher et se permet de me dire qu'il ne m'a pas touché ! Je le déteste.
J'ai horreur de ça mais je dois prendre sur moi. Encore que quelque mois à travailler pour lui et tout lien entre cet homme et moi seront complètement rompus.

- Tu n'as rien fait, il retourne la situation, comme le font tous les hommes, tu es une femme formidable et il ne mérite même pas le travail que tu lui fournis. Dit Michael. Mia, tu fais partie des femmes les plus fortes et courageuses que je connaisse, tu es admirable et je suis fier que tu sois amoureuse de moi, je réalise la chance que j'ai de t'avoir chaque jour prêt de moi. Sèches tes larmes, il ne les méritent pas.

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