Ne résistes pas

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- Chapitre 19 -

Nous sommes tous autour de la piscine.
Prince est installé sur un transat avec ses écouteurs branchés à son téléphone et Paris lit un livre sur le transat entre son frère et moi.
Quant à Aaron et Blanket, les deux plus jeunes jouent dans la piscine avec divers jeux d'eaux. Et puis moi, j'ai décidé de bronzer un peu. Comme cet été je ne suis pas partie à la plage sous le soleil, j'en profite ici. Et c'est tout aussi bien.
Il ne manque que Michael à l'appel.
Il a dû passer un coup de fil et il nous rejoindra un peu plus tard.
Ça fait du bien d'avoir du monde au ranch. Cet endroit doit vivre.
Si seulement je pouvais le racheter pour que Michael et ses enfants soient tranquille. Malheureusement Neverland est beaucoup trop chère pour moi. Je suis plutôt aisée dans ma vie grâce à mon bon poste au travail, mais pas de là à pouvoir m'offrir un tel domaine.

- Tu reprends quand l'école ? Lui demandais-je.

- Mercredi. Répond-t-elle en souriant.

Les enfants de Michael doivent repartir ce soir. Je trouve qu'un week-end, c'est très court. Je trouve que se serait une bonne idée si les enfants resteraient un peu plus longtemps au ranch avec leur père.

- Pourquoi ne pas resté là jusqu'à demain ou mardi ? La regardais-je.

- J'aimerai bien. Dit-elle. Mais je ne sais pas si papa va bien vouloir comme on commence bientôt à l'école.

- Tu veux que je lui demande ?

- Tu ferais ça ? S'exclame Paris.

- Bien sûre. Souriais-je. Et j'en suis sûre qu'il acceptera.

- J'espère ! S'enthousiasme Paris. Merci, Mia.

- C'est normal. Lui souriais-je.

Et justement, monsieur Jackson arrive. Il nous regarde un par un.

- La vie est belle ? Nous demande-t-il.

- Trop belle ! Ria Paris, heureuse de voir son père.

Michael frotte le haut du crâne de son fils aîné, qui n'avait pas remarqué la présence de son père à cause de sa musique dans les oreilles et ses yeux fermés.
Puis il s'approche de Paris et moi.
Bien évidemment, je ne vais pas bronzer en jean et c'est bien pour cela que Michael évite tout regard avec moi. Il m'a juste fait un timide sourire avant de venir s'assoir sur le même transat que Paris en passant son bras sur ses épaules pour l'avoir contre lui.

L'heure passe à une vitesse folle. Nous avons passé la mâtinée prêt de la piscine.
Michael est sensible au soleil, il doit rester sous le parasol et ne peut donc profiter de la piscine que très rarement.
Mais je pense que ça ne le dérange pas plus que ça. Ses enfants sont prêt de lui et je ne l'avais jamais vue autant épanoui. Ces jeunes adolescents lui donne la force et le courage d'avancer et ça se ressent.
Je regarde sur ma montre, 12h30.
Déjà.

- Vous avez faim ? Demandais-je en regardant tout le monde.

- Oui ! Répond toute la petite troupe en chœur.

Je vois. Il est peut-être temps de commencer à préparer le déjeuner.

- On peut manger KFC ? Demande le petit dernier de Michael.

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