Laisse moi et tout ira bien.

Je te pardonne.

PDV (point de vue) omniscient :

A l'intérieur d'une petite chambre, dans une maison d'un quartier pavillonnaire quotidiennement tranquille, deux souffles chaud se mélangent. Des uniformes de collégiens sont abandonnés au sol et oubliés par leurs propriétaires. L'un des deux est en pièce et gardera certainement quelques traces de brûlures, l'autre est en bien meilleure état même s'il semble tout de même déchiré par endroits. L'un des deux garçon est blond, il se nomme Katsuki Bakugo mais son amis d'enfance a toujours préféré l'appeler Kacchan. Ses grognements rauques sont à peine audibles dans cette pièce, recouvert aisément par les gémissements de plaisir et de douleur mélangée du second garçon. Celui-ci, plus petit, a les cheveux verts flamboyants et deux magnifiques émeraudes à la place des iris. Il porte le doux nom d'Izuku Midoriya mais lui aussi a un surnom, bien moin flatteur cependant, Deku.

Ces deux là ne s'entendent pas, ou en tout cas ils ne s'entendent plus. Le caractère héroïque du jeune Izuku, faible et sans défense, irrite Katsuki. Il faut dire que ce dernier a un sale état d'esprit, il méprise son ancien ami le dénigre, l'insulte, le frappe constamment. On peux le dire il le harcèle. On pourrait le prendre pour un futur vilain et pourtant ces deux là veulent devenir héros.

Izuku, dos à son partenaire, enfonce ses crocs dans un oreiller. Gémir si fort sous les coup de butoir de son harceleur est si humiliant. Pourtant lorsque que celui-ci a commencé à l'embrasser, le toucher, le caresser... il n'as pas su le repousser. Il n'a jamais su. Il aurait dû s'énerver, lui crier dessus et s'enfuir. Mais il a toujours été incapable de lui en vouloir pour quoi que ce soit. Il lui a toujours tout pardonné alors même que les coups que lui donnait son ancien ami n'avaient pas finit de pleuvoir. Alors comment aurait-il pus le rejeter ? Lui qui ne faisait jamais preuve de tendresse envers lui, il l'avait embrassé avec tan de douceur. Il avait pris son temps pour que l'excitation soit partagée. Ses mains parcouraient sont corp entièrement et pour une fois sans lui faire de mal. C'était si bon... non définitivement il ne pouvait penser à autre chose qu'au plaisir qu'il ressentait. Résultat il se retrouvais la, allongé sur le ventre, alors que le blond s'enfonçait toujours plus profondément en lui.

Katsuki lui est totalement perdu. Perdu dans son plaisir qui le rapprochait chaque seconde un peu plus de l'extase. L'attitude soumise du corp si frêle se trouvant sous lui, lui procurant un sentiment d'euphorie. Il ne se contrôle plus. Ses mains se resserrent malgré lui autour des hanches de son amant. Il le sent se resserré autour de lui, signe qu'Izuku vient de jouir. Le plaisir en devient tellement violent qu'il ne peux se retenir de lâcher quelques explosions en jouissant dans son partenaire. Bien évidemment Izuku se met à crier, mais cette fois la douleur a à nouveau pris sa place.

Katsuki se retire ne jetant pas un seul regard au jeune homme qui avait été sa première fois quelques secondes auparavant. Il ramasse l'uniforme brûler au sol et le lance au visage du plus petit.

K - Dégage de la Deku, tu me dégoûtes.

Izuku, ne sachant que répondre, dans l'incompréhension total, le corp et le cœur en morceaux se rhabille. La douleur sur ses hanches le ralentissent ce qui ennerve Katsuki.

K - Je t'ai dis de dégager putain ! J'ai pas été assez clair ? Magne toi sale merde ou c'est moi qui te fou dehors.

Et, joignant les gestes à la parole, il le prend par le bras, dévale les escaliers et le jette à la porte. La lui claquant au nez.

Des larmes de honte en plus de celles de douleur dévalent sur les joues du vert. Bien sûr... Katsuki avait juste voulu se vider, il lui avait pris sa première fois pour se vider. Il finit de s'habiller et court chez lui pour laisser ses perles salèes coulées en privé. Il se sent brisé et meurtri. Que pourrait il faire ? Que pourrait il donner de plus pour que Kacchan l'aime aussi ? Rien, il ne pouvait plus rien lui offrir. Il ne veux plus rien lui offrir. Il lui a déjà trop pris. Il l'a déjà trop détruit. Il lui pardonnerait bien sûr, puisque qu'il était incapable de faire autrement, mais cette fois son pardon n'aurait pas le même sens. 

Aujourd'hui etais le dernier jour de cour. Ils avaient deux mois de vacances avant de se revoir à Yuei. Il profiterait des ses deux mois pour guérir et pour oublier Kacchan. Et, quand à la fin de ses deux mois il arrivera à lui pardonner. Son pardon signifiera :
Je te pardonne,
je te pardonne car je suis guéri,
je te pardonne car tu ne peux plus me faire de mal,
je te pardonne car ça n'a plus  d'importance pour moi,
je te pardonne car tu n'est plus rien.