Chapitre 6

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Le café fait très parisien je dois le dire. Malgré le fait que nous n'avions pas la vue sur la Seine ou sur la Tour Eiffel, j'adore le cadre. Ça change énormément de Nice.

À Nice, chaque bar où j'allais, il y avais la vue sur la mer ou sur la Promenade des Anglais. Quand je regarde autour de moi et que je vois toutes ces personne presser et active, je me demande ce qu'ils ont de si urgent à faire.

Mais je pense savoir que la vie ici est plutôt speed. Je pense que je peux avoir ma place dans cette capitale si importante. Il faut juste que je m'habitue au gros manteaux bien chaud car on m'avait prévenu que Paris n'était pas une ville réputée pour sa chaleur extrême...

- Tu penses à quoi ? M'interromps Marie en revenant du comptoir pour nos commandes.
- Je pense à ma vie ici
- Et tu en penses quoi ?
- Je pense que je peux m'y faire. Ça change beaucoup de Nice. Mais j'aime beaucoup pour le moment
- T'inquiètes pas. Paris c'est LA ville. Oh et y a les boites surtout qui sont folles. Il faudrait tellement qu'on s'en fasse une. T'aimes ça j'espère  ?
- Oui, t'inquiètes pas. On pourrait même dire que je suis fetarde
- Super ! On mettra tes talents de fetarde à profit dans ce cas

Le serveur interrompt cette conversation en nous rapportant 2 verre de rosé. Problème, je n'es jamais commandé ça.

- Désolé monsieur, c'est la mauvaise table

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- Désolé monsieur, c'est la mauvaise table. J'ai pas commandé ça.
- Chutt dit pas de bêtise, c'est moi qui t'es commandé ça.
- Pourquoi ? Qui te dit que j'aime ? On peut dire qu'elle est culottée pour le coup !
- Moi ! Et je suis sure que tu vas aimer. Tout le monde boit ça à Paris. Elle se tourne vers le serveur perdu. C'est parfait merci. Et elle paye les 2 verres de rosé.
- Tu sais que je peux payer mon verre ?
- Je sais mais sa me fait plaisir. Et en plus c'est moi qui est commandé. Fais pas la rabat-joie.
- Comme tu veux. Merci.
- Pas de soucis, je t'offre cette première soirée à Paris. Me dit elle en faisant son plus beau clin d'œil.

Je n'essaye pas de me battre pour payer, même si je suis gênée car je préfère régler ma part en général. J'ai d'ailleurs remarqué que Marie a un talent pour obtenir ce qu'elle veut. Une autre observation qui se rajoute à la liste, qui est déjà très longue en si peu de temps.

- Dit moi, il est comment ton chéri ? Dit-elle soudainement.
- Alors déjà, c'est mon ex.
- Ah oui c'est vrai, désolé. J'ai une mémoire de poisson rouge.
- Pas grave. Bah écoute, il s'appelle Julien. Je le connaissait depuis 1 an avant qu'on se mette ensemble. C'était le frère d'une amie à moi. Je l'ai rencontré à son anniversaire. On a commencé à parler et ça c'est jamais arrêter. Quand je lui parlait, je me sentais moi-même. Je me prenais pas la tête, je savais quoi dire sans avoir à réfléchir. Quand j'étais près de lui, je me sentais belle et aimé. Le moment où mon père m'a annoncé qu'on devait encore déménager, ça m'a brisé. Je ne voyais pas ma vie sans lui. Tout ce que je pensais, ou faisait était tourné sur sa personne, il m'aidait en tout. Désolé de t'ennuyer avec mes histoires, j'ai tendance à en déballer beaucoup
- Non pas de soucis, on est là pour ça. C'était ton pilier ?
- C'est exactement ça.

L I A ROù les histoires vivent. Découvrez maintenant