Je me réveille doucement. Je ne sens personne à mes côtés. Je me retourne et je vois que le lit est vide. J'étire tout mon corps et je m'assieds pour me réveiller tranquillement. Je refais mon chignon et je regarde l'heure. Le réveil indique 11:24.
Je m'assois au bord du lit dans le même accoutrement qu'en allant dormir. Je repense à ce qu'il s'est passé hier soir. Je repense à ses doigts sur moi et en moi. Je repense à moi lui faisant plaisir avec ma bouche. Je repense à la façon dont il m'a fait l'amour hier. Et j'en souris. Je ne regrette absolument pas ce qu'il s'est passé.
Je me lève du lit et le refais, je suis polie quand même. Je vais pour sortir de la chambre mais je fais marche arrière pour récupérer mon portable. Je vois que Charlie m'a appelé, je lui répondrais plus tard.
Je me dirige vers les couloirs, pour ensuite descendre. J'entends de la musique provenant du salon. Une fois en bas de l'escalier, je vois Louis dos à moi face à la plaque de cuisson. Il ne m'a toujours pas vue. Il prépare sûrement le petit-déjeuner, je sens une agréable odeur.
Ne voulant pas le prévenir de ma présence, je m'assois sur le plan de travail derrière lui. Portant toujours le même t-shirt, quand je m'assois il remonte et on peut y voir mon tanga en dentelle noir. Louis étant dos à moi, je peux voir ses muscles du dos se contracter à chacun de ses mouvements. J'observe sans limite son adorable fessier. Il faut cinq bonnes minutes à Louis pour se retourner en sursautant à ma vision.
- Bonjour. Me dit en souriant et en m'embrassant la joue.
- Ça va ?
- Très bien et toi ?
- Ça va.
- T'es sure ? Tu peux me parler. Me dit de manière réconfortante.Il se rapproche de moi en écartant mes cuisses et en s'y installant entre elles. Il place ses mains à côté de mes hanches pour être au plus proche de moi.
- Oui. J'ai pas envie de t'embêter avec mes cauchemars stupide.
- Arrête. Rien n'est stupide en ce qui te concerne. Tu peux me parler, je veux juste t'aider.
- On peut en parler après ? J'ai faim.Il se décolle de moi m'invitant à m'assoir. Je m'assois sur la chaise haute et nous commençons à manger. Louis a préparé du bacon, des œufs et des gaufres. Durant le déjeuner, nous parlons de tout et de rien mais en aucun cas de se qu'il c'est passé hier.
Une fois le petit-déjeuner finie, je me bat avec Louis pour débarrasser. Mais j'insiste et gagne. Il a fait le petit déjeuné, je peux bien débarrasser. Nous allons ensuite nous installer sur le canapé, Louis s'assois tandis que moi je m'allonge en posant ma tête sur ses jambes. Je sens qu'il passe ses doigts dans mes cheveux avec la main gauche pendant qu'il allume la télé pour mettre Netflix de la main droite.
Louis met à la télé la série Vikings. Lui et moi regardons cette série et nous l'adorons. L'épisode commence mais je ne suis pas. Je réfléchis à mon cauchemar. Louis veut que je lui en parle et je pense que lui dire ne me ferais que du bien.
- J'ai rêvé de l'accident. Lui dis je sans prévenir. Je sens sa mains dans mes cheveux se stopper. Mon cauchemar. C'était l'accident de Mila.
- T'es pas obliger de m'en parler si tu veux pas.
- J'en ai envie. Lui dis je en me levant de ses jambes pour m'assoir face à lui, tout en souriant. J'ai revu l'accident. J'ai revu son tout petit corps ... morte à côté de moi. Je hurlais mais personne était là pour m'aider. Sauf toi. Lui dis en souriant malgré mes yeux qui commence à mouillé.
- Je serais toujours là. Mais, tu fais souvent ces cauchemars ?
- À chaque fois que ça va pas. Quand je suis triste ou en colère, je repense à ça.
- Je comprends. Mais sache qu'à chaque fois que tu aura un problème, je serais là.
- Je sais. Lui dis je en souriant. Et, je suis désolé pour hier soir. Ce qu'il s'est passé. J'ai aucune envie de te faire espérer. Et j'ai encore moins envie que tu pense que je suis une salope qui pense qu'au cul.
- J'ai jamais pensé et jamais je le penserais. Et ce qu'il s'est passé hier, j'en avais envie aussi. J'en avais envie depuis notre premier baiser. Mais je veux juste savoir ce qu'on est l'un pour l'autre. Je veux que ça soit clair. C'est tout Nina.
- Je comprend. Mais je suis perdu. J'ai aucune idée de quoi faire.
- Dit moi de quoi tu as envie. Me dit-il en se rapprochant de moi. Nous somme assis l'un en face de l'autre. Mes jambes sont posés sur les siennes et encerclent sa taille.
- Je sais que j'ai envie de toi. J'ai envie que tu me fasse rire comme tu sais le faire. J'ai envie d'être à tes côtés. J'ai envie de te prendre dans mes bras. J'ai envie que tu sois là quand ça va pas. J'ai envie d'être avec toi. J'essuie la larme qui a commencé à couler. Mais je peux pas. Je peux pas faire ça à Marie. Je suis pas ce genre de fille. Elle t'aime depuis toujours, son rêve ultime est d'être avec toi. Et moi, j'arrive et je détruis ça ? Non, je peux pas. Je lui souris, mais ce n'est pas un sourire joyeux.
- Tu en as autant envie que moi. Je peux pas te forcer. Mais, pourquoi se priver ? Marie m'aime, je le sais. Mais moi, c'est toi que je veux. Et j'ai vraiment pas envie que les sentiments de Marie casse notre relation. Je suis bien à tes côtés. Je suis moi même. Je comprend que c'est ton amie, c'est la mienne aussi. Je comprend que tu veux pas lui faire ça. Mais on peut être heureux ensemble. Ça peut même rester entre nous si tu veux. Je m'en fiche des conditions, tant que je suis avec toi.
- Je sais pas. J'en sais rien.
- Repousse moi. Il s'approche pour m'embrasser. Recale moi. Me dit en chuchotant si près de ma bouche. Dit moi que tu n'as pas envie. Il pose sa bouche sur la mienne. Tu vois, tu en as envie.
- Je veux pas que tu crois que j'ai honte de toi. Lui dis je si bas que je suis pas sure qu'il est entendu.
- Je ne crois absolument pas ça. Je comprend tout à fait. C'est ton amie et t'as pas envie de lui faire de la peine. Mais si tu restes focalisé sur les sentiments des autres, tu pourras pas être heureuse. On a envie d'être ensemble. Et malgré les conditions, ça peut le faire. Et quand tu seras prête, on pourra assumer.
- On est vraiment obliger de mettre un nom à notre relation ? Lui dis-je de façon hésitante.
- Non. Bien sûr que non. Écoute, on va vivre au jour le jour. On peut coucher ensemble, on peut parler, on peut aller au restaurant, on peut faire ce qu'on veut. Je veux pas te perdre, j'accepterais n'importe quoi.
- D'accord. Lui dis je en souriant.
- C'est vrai ? Me dit il avec un grand sourire et en s'avançant vers moi.
- Oui. T'as raison. Je veux pas me priver mais j'ai vraiment pas envie de faire du mal à Marie. Et on sait même pas si ça va marcher donc pour l'instant, ça reste entre nous. Et je ne veux pas que l'ont mette de nom sur ce que l'on est.
- Ok. Ça me va.
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L I A R
Romance« Tout le monde dit que l'amour fait mal, mais c'est faux. La solitude fait mal, se faire rejeter fait mal, perdre quelqu'un fait mal. Tout le monde confond ces petites chose avec l'amour, mais en réalité, l'amour est la seul chose dans ce monde ca...