Fight for hope ( Tragging Warning )

Chapitre 1 :Lilly

Mes paupières refusent l'ordre donné par mon cerveau. Il est pourtant, bel et bien, l'heure de se réveiller, d'après le hurlement strident qu'émet mon foutu réveille-matin. Je m'ordonne à la discipline et ouvre les yeux sur ma chambre baignée de rayon de soleil. Mon premier coup d'oeil est pour mon bureau face à mon lit. Oui, ils sont bien là. Cela m'arrache un sourire attendri. Le bouquet de tournesol qui prône sur mon bureau vient de mes trois colocataires et meilleurs amis depuis maintenant cinq ans. Ils m'offrent toujours un bouquet de mes fleurs préférées ce jour-là. La rentrée. J'ai droits à pleins de petites attentions en un jour comme celui-ci. S'étant investie de la mission divine de me faire déstresser. En effet, les journées de rentrée, sont les plus difficiles pour moi, comme pour beaucoup de monde, vous me direz, et vous avez raison. À la seule différence, que la plupart de ces personnes d'eux ne souffrent pas de phobie en tous genres qui peuvent les tétaniser sur place ou mieux les faire tourner de l'oeil pour un simple moment plus stressant qu'un autre. Voilà pourquoi j'ai droit à autant de soutien de mes colocs. Ils sont géniaux, je n'ai jamais aimé personne aussi fort que je les aime eux. Ils sont tout pour moi et ils me le rendent bien. Je jette un oeil à mon téléphone afin de vérifier l'heure. Il manquerait plus que je sois en retard.

Je me dirige vers mon bureau pour humer mes tournesols et découvre une petite carte chiffonnée. Je souris à l'idée qu'ils se sont encore disputé sur qui écrirais en premier.

Des enfants enfermés dans un corps d'hommes, songeais-je avec tendresse.

J'ouvre la carte et vois leur belle écriture.

«Bonne rentrée ma puce, ne nous fait pas trop attendre, j'ai faim! Josh (mais tu le sais déjà)»

Si je pouvais rire, je m'esclafferais aux mots de Josh, notre petit clown d'un mètre quatre-vingt-cinq aux cheveux blonds comme les blés, aux yeux rieurs marron. Josh a toujours le mot pour rire. Mais nous savons tous les trois, que ses blagues cachent quelque chose de plus profond, des blessures qui n'ont pas encore cicatrisé. Une partie de sa vie qu'il n'a pas encore su dépasser. Il est la personne vers qui je me tourne lorsque j'ai besoin d'oublier certains souvenirs insupportables. Il arrive à faire ce qu'aucun des deux autres peut faire. Me faire sourire sur commande. Il poursuit des études de management et est membre de l'équipe de Hockey de l'université. Il a donc un physique de mastodonte rassurant. Personne n'oserait lui chercher des noises sans se douter qu'il était un géant au grand coeur. Tout comme Sam et Rider. Mes deux autres comparses faisant partie eux aussi de l'équipe de hockey. Je suis bien entourée.

«Ma Princesse arrête de t'angoisser et descend avant que je vienne te cherche moi-même! Sam»

Sam dans toute sa splendeur. Ce garçon est un homme des cavernes, très paternaliste avec moi. Près de lui, j'ai l'impression d'avoir un grand frère sur-protecteur, ce qui ne me déplaît pas, au contraire. Sam s'est lancé dans des études de finance. C'est une vraie calculatrice sur patte, il m'impressionne vraiment. Il est aussi bon sur la glace que devant un problème de trigonométrie super-difficile.

« Aller mon Ange, réveille toi et rejoint nous! Rider»

Rider. Que dire sur Rider à part que ce jeune homme est le tombeur de ses dames et il en profite bien. Il est tout aussi sur-protecteur avec moi que mes deux autres «frères» et son attachement envers ma personne est plus que flagrante, plus que les autres peut-être, même s'il n'est pas du genre à l'exprimer. Il dit souvent « les actions valent mieux que les mots». Je suis d'accord avec lui. J'aime sentir ses bras m'écraser par ses étreintes pour m'exprimer ce qu'il ressent. Cela vaut bien plus que les mots à mon sens. Rider est difficile à lire, c'est qui met en transe toutes ses filles que nous pouvons croiser sur le campus. Autant dire un paquet. Il est très beau, des cheveux noir de jais comme les miens et des yeux en amande vert émeraude qui vous transperce. On peut avoir l'impression qu'il peut lire en vous jusqu'au tréfonds de votre subconscient. Cela est très déstabilisant.