Fight for hope ( Tragging Warning )

Chapitre 25 : Lilly

Je ne me suis jamais sentie aussi bien de toute ma vie. J'ai trois meilleurs amis que j'aime énormément. J'ai un homme près à tout pour moi, qui m'aime malgré mes nombreux dérapages de ces dernières semaines. Malgré mes incalculables absences scolaires, mes résultats sont excellents. Puis pour couronner le tout, je suis affranchi du pire monstre que cette terre est portée.

Je suis rentrée à la maison trois semaines plus tard. Les garçons et Jayden avaient fait les choses en grand. Banderole, confettis et serpentin décoré tout le loft. Mes gourmandises préférées ornés l'îlot central ainsi que des plats italiens. J'étais entièrement heureuse pour la première fois de ma vie. Nous passons la soirée à discuter, s'amuser, rire puis fini par un film devant lequel je m'endormis dans les bras de Jayden. J'ai beaucoup de mal à le lâcher ces derniers temps, comme si j'allais le voir disparaître. Cela me fit l'effet de ne pas avoir évolué tant que cela. Mais c'est un moindre mal comparer à mon comportement d'il y a trois semaines.

Je me réveille en un sursaut au beau milieu de la nuit. Pour une fois, ce n'est pas un cauchemar qui m'a subitement éveillé mais un rêve assez perturbant pour moi.

« Jayden me tenait dans ses bras, étroitement serré. Nous dansions au rythme d'un slow envoûtant. Puis il commença à m'embrasser doucement, délicatement mais très vite le baiser s'intensifiait, se fit plus profond et sensuel. Il me pencha en arrière. Mon dos entra en contact avec un matelas moelleux. Les baisers de Jayden se firent de plus en plus enfiévrés. Il quitta mes lèvres pour faire descendre celle-ci le long de mon cou qu'il lécha. Ses mains se firent plus caressantes. Elles naviguèrent le long de mon corps pour finir leurs chemins sur ma cuisse, qu'il serra force. Il écarta mes jambes afin de s'installer entre elles. Je pus sentir son érection contre mon pubis. Cela eut pour effet de me faire gémir d'impatience. Il remonta sa main droite vers ma poitrine et s'amusa avec elle. Je passe mes mains dans son dos sous son T-shirt, cherchant le contact peau à peau. Mes ongles caressèrent ses omoplates puis descendirent vers ses reins. Je le sentis frissonné alors je continuai ma progression pour les laisser migrer jusqu'à ses fesses. Je les pressai fortement, ramenant son bassin contre le mien, comme si je cherchais à les souder ensemble. Nos respirations se faisaient sifflantes. Nos mouvements se faisaient de plus en plus bestiaux. Il frotta sa queue contre moi, ce qui nous fit gémir ensemble. Je griffais son dos au sang, impatiente de le sentir en moi. Il m'enleva mon débardeur avec rapidité. Je me laissai retomber sur le dos, les yeux affamées rivés sur lui. Il resta un instant à genoux pour me contempler. Lorsque j'estime que cela suffisait, je m'occupai des boutons de son jean puis de son T-shirt. Je voulus passer ma main dans son jean.»

Quand le sommeil me quitta, me laissant tremblante d'excitation. Cela fut la première fois que le désir sexuel me consumait. Je sais ne pas être prête pour cela. Je veux pas commencer quelque chose que je ne pourrais terminer, le laissant dans un état épouvantable. Jayden dort profondément à mes côtés. Je me lève doucement, faisant attention à ne pas le réveiller et me dirige vers la salle de bain. Je me mouille le visage afin de me remettre les idées en place. Je n'ai plus sommeil et ne sais pas comment occupe ce temps libre. Je parcours l'appartement à la recherche d'une activité. Seulement rien ne me tente jusqu'à ce que je me retrouve dans le bureau de Jayden. Mon ordinateur portable prône au milieu de ce grand bureau. Pourquoi ne pas reprendre mes écrits. Cela pourrait être une bonne chose si j'arrivais à finaliser l'écriture de mon histoire. Après tout, écrire m'avait fait plus de bien que je l'aurais cru, il n'y a pas longtemps. Je m'assis sur le grand fauteuil de bureau et allume l'appareil.

Fight for hope

Voilà un titre qui correspondait à ma vie. Peut-être aurais-je, un jour, le courage de le faire lire par mes proches.

Avant de continuer, la dernière phrase me saute aux yeux.

«Durant toutes ces années, j'ai gardé précieusement, bien caché au fond de moi, l'espoir que l'avenir m'offrirait mieux. Un espoir qui vient de mourir, comme mon âme. Je ne voulais plus rien excepté mourir. Là était mon plus grand désir. Je ne voulais plus endurer tant de souffrance. La perdre a été le déclencheur qui m'ouvrit les yeux sur ce qu'était ma vie. Pourquoi ce voiler la face? Le seul moyen d'être libre était la mort. Oui, c'était mon seul et unique souhait.»

Je me reporte à la première page. Je me lis.