Fight for hope ( Tragging Warning )

Chapitre 2 : Jayden

J'entends mon téléphone sonner. L' 'impression que mon crâne va exploser me fait pester contre celui-ci. Je regarde qui m'appelle et à travers mon cerveau encore embrumer de la veille, je réponds.

- Qu'est-ce que tu veux Connard ? Ce n'est pas une heure pour appeler les gens! Gueulais-je.

- Salut mon sucre d'orge! Pour te dire que j'ai l'info que tu attendais tant et il est quatre heures de l'après-midi mon poussin, il est temps que tu te lèves, chantonna Shawn, mon meilleur ami et manager.

Je regarde l'heure et effectivement, la journée avait commencé depuis un bon moment. Je grognai pour moi-même et lui demandai plus de précisions.

- Tu vas combattre cet enculé de Hoster. C'est la chance que tu attendais tant Fire.

Putain ouais!

Une bonne nouvelle pour commencer la journée... ou plutôt pour la terminer, pensais-je en jetant un coup d'oeil à la fenêtre.

-Quand?

- Vendredi en neuf, une heure.

- Ok a plus tard!

Je me lève pour aller prendre une douche et aller devant cette foutue université où cet enfoiré réside. Je veux m'assurer qu'il ne se défilera pas comme la dernière fois. J'ai des comptes à régler avec lui et s'il se défile une nouvelle fois alors on réglera ça en dehors de la cage.

Je gare ma moto devant le campus et zieute partout cherchant ma cible dans ce troupeau. Il est nulle part. Mes yeux scannent encore tous ces cons d'étudiant, pas prêt à partir sans avoir accompli ma mission.

Je vais te trouver, enfoiré, même s'il faut que j'y passe le reste de la journée !

Les nerfs en pelote, je m'avance parmi ces gosses de riches qui se préparer à un avenir qui ne serait jamais le mien, fort heureusement, quand il se pose sur un petit groupe à l'écart. Trois hommes et une femme. Ils semblaient rirent à une blague lancée par le seul blond de la bande. Ce ne fut pas leur franche camaraderie qui m'immobilisa, cependant. La fille. Des cheveux aussi noirs que la nuit, tressé, lui tombant sur la cuisse, que j'eus envie de détacher afin d'y fourrer mes mains. Aussi incompréhensible que cela puisse paraître pour une fille vue seulement de dos, j'avais tiqué sur elle instantanément. Elle était longiligne, un corps de joggeuse ou de gymnaste. Quant à son visage, je fus pris d'une envie incompressible de le découvrir. Entourée de trois mecs plus grand et musclés les uns que les autres, elle paraissait toute petite. Je voulais m'en approcher, lui parler... et, disons-le franchement, la baiser. Je priais intérieurement pour que le reste, qui n'était pas encore visible, soit aussi délicieux.

Une idée germe de mon cerveau de tordus afin d'y parvenir. Il fallait que je trouve cet enfoiré de Hoster et eux, pourrait m'apporter l'info tant désirée. Cela me permettra de reluquer Raiponce de plus près. Je m'avance vers eux d'un pas nonchalant. Toujours dos à moi, ses épaules étaient tendus comme si elle me sentait arriver. Ou était-ce le regard noir que me lancer le mec aux cheveux aussi noir que les siens alors que l'autre brun poussait Raiponce dans son dos pour la cacher à ma vue.

Trop tard, connard, je les déjà repérer ! pensais-je amuser par la chasse qu'ils m'offraient.

- Eh salut! Est-ce que vous connaissait Hoster, Harry Hoster?

Les trois mecs méfiants continuèrent à faire barrage de leur corps entre la fille et moi. Cela me frustra de ne pas pouvoir voir son visage. Je fronçais les sourcils d'exaspération.

- Ouais, le mec habite la maison de la fraternité Sigma Kappa. Il doit y être en ce moment, Me répond le blond.

- Ok ça se trouve où ? demandais-je alors que je connaissais déjà la réponse.

Il me fallait gagner du temps pour obtenir ce que je voulais.

- A l'autre bout du campus, me répond le brun du milieu. Il prit la main de Raiponce et s'éloigna rapidement alors que les deux autres ne bouger pas d'un pouce tels des cerbères protégeant les portes des enfers.

C'est à ce moment que je pus capter son visage. Et quel visage! Cette fille était une véritable poupée. Elle était magnifique. Toutes autres filles qui seraient dans le périmètre de cette fille paraîtraient fade à coté d'elle. Ses yeux sont sublime mais perturbants, néanmoins. Est-elle aveugle?

Lorsqu'elle croisa mon regard, une fraction de seconde, je compris que non. Ses yeux incroyables me regardaient intensément, me transperçant de toutes parts comme s'ils avaient le pouvoir de scruter toutes les dépravations de mon âme. Cela dura seulement une nanoseconde mais cela fut suffisant pour qu'elle me marque à jamais. Je comprenais mieux pourquoi ces abrutis étaient aussi protecteurs avec elle. Elle devait se faire emmerder à longueur de temps.

Putain cette meuf est tout simplement un régale pour les yeux. Je me senti à l'étroit dans mon jean au moment même ou son regard c'était poser sur moi. Je sens que ce visage va hanté mes moments de plaisir solitaire ainsi que mes partis de jambe en l'air avec des filles sans intérêt. Du moins jusqu'à ce qu'elle soit dans mon lit. Je détourne les yeux vers les deux autres mecs qui était restés devant moi, une étincelle menaçante dans les yeux.

- Tu peux tout de suite l'oublier, me dit le mec aux cheveux aussi noir que ma nouvelle proie .

- Oublier quoi? Répondis-je un sourire arrogant sur les lèvres.

- Joue pas au con avec nous et oublie jusqu'à son existence c'est clair?

- Aller Rider on se casse, il ne pourra même pas l'approcher, tu le sais alors laisse tomber, Assura le blond à ce Rider de mes couilles.

Toujours souriant je rétorque.

- C'est ce qu'on verra.

Défi accepté Connards!

Rider voulut ce jeter sur moi avant d'être tiré en arrière par son pote. Ce mec en pince grave pour la petite. Il va devoir se faire une raison parce que oui, à compter de maintenant Raiponce est à moi jusqu'à ce que j'ai pue y goûter.

Ils commencent à s'éloigner quand j'entends le brun gueuler.

- Lilly, non, reste là!

Je tourne la tête vers elle et la vois se jeter dans les bras de Rider et fourrer son visage dans son coup pour mieux le regarder dans la seconde qui suit. Son visage n'exprime absolument rien depuis tout a l'heure mais son comportement indique qu'elle était inquiète pour ce con.

Merde elle y tient à ces enfoirés!

Il lui prend le visage entre ses larges mains et lui dit une chose que je ne peux entendre de là où je suis.

Lâche la enfoiré!

Tous mes instincts criaient « à moi !» et cela me perturbais plus que je le montrais.

Puis elle tourne le visage vers moi. Les traits dénuer d'expression mais ses yeux, eux, parlaient énormément. Je pouvais y voir de la peur, de la colère, de la curiosité. Oui, elle m'en voulait pour avoir traité son con de pote comme je l'ai fait mais elle se sentait autant déstabiliser par moi que moi par elle et cela lui faisait peur. Mais ce qui brillait le plus en elle, était une rage latente, une soif de vivre caché, bien profondément en elle.

Qui aurait cru qu'en venant sur ce foutu campus j'allais rencontrer la fille la plus sublime au monde et que cela m'offrirait la plus belle chasse que j'aurais connue. Dans tous les cas, je me fis la promesse en me retournant, après lui avoir lancé un sourire prometteur, pour me diriger vers la fraternité, que Lilly allait devenir mienne, tôt ou tard.