Chapitre 6 : Jayden

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Je reste là, immobile, réfléchissant, perdu par ses derniers mots avant de prendre la fuite. Qui était cette personne à qui elle a fait des promesses? Est-ce pour lui, elle, qu'elle a massacré ce salopard de pédophile? Je sens que ces questions vont me pourrir l'esprit un bon moment. Elle a tant d'obstacle à surmonter. Comment fait-elle pour avoir encore la force de se battre jour après jour contre son passé ?

Shaw avait raison, elle a une force impressionnante.

Le chant. Le chant devait être un de ces outils pour se libérer de l'emprise de ses souvenirs. Elle expulsait toutes ces merdes. Tout comme moi, j'ai besoin des combats dans la cage, elle, elle chante, elle chante son passé, son présent ou certainement son futur.

Quelle voix! Une voix cristalline, enchanteresse. Telle une sirène chantant pour attirer les matelots. Elle m'a envoûté.

Lorsque je suis monté sur ce toit attirer par la mélodie de cette voix, je ne m'attendais pas à ce que ce soit elle. J'aurais pu l'écouter chanter des heures durant. Sa voix avait le don de vous sentir en paix, je n'avais plus ressenti cette sensation depuis longtemps. Comme si j'étais à ma place. Ouais je suis vraiment foutu!

Je redescendis par où j'étais arriver et remarque qu'une des fenêtres qui étaient, précédemment ouvertes, était maintenant fermées. Je regardai à travers les vitres et l'aperçu, assise sur un lit à baldaquin noir en fer forger, son linge de lit était noir également, elle avait la tête baissée au sol, ses longs cheveux éparpiller autour d'elle tel un rideau la protégeant du monde extérieur. Elle avait fait une promesse à cette personne mais au vu de la couleur prédominante dans sa vie, ce n'était pas pour tout de suite. En face de son lit, contre le mur, près de la porte de sa chambre, prône un grand bureau en fer forger, lui aussi, noir avec une tablette en verre épais. Je remarquai tout de suite un bouquet de tournesol. Quel choix original. Est-ce ses fleurs préférées?

Cette femme est un véritable mystère. Tout ce qui l'entourai été noir et ses fleurs favorites sont des tournesols, correspondant à la lumière, le soleil, un week-end à la campagne à pique-niquer. Elle est tout un contraste à elle toute seule.

Elle bouge tout d'un coup. Elle passe les bras sous sa chevelure et les rejette en arrière en se laissant tomber en arrière. Elle fixe le plafond, les yeux triste. Je me fais l'effet d'un voyeur à la mater comme je le fais mais je m'en fous, elle est captivante.

Le lendemain, je pris la décision de retourné la voir. Elle n'était pas sur le toit, je redescendais alors et m'arrêtai à sa fenêtre. Assise a son bureau, dos à moi, elle était courber face à son ordinateur. Elle dû sentir ma présence car elle se tourne en un mouvement rapide vers moi, m'aperçu. Elle me fit signe d'entré. Je fais coulisser sa fenêtre et entrai son son antre. Elle repris son activité, que je devinai être ses cours pendant que je m'installai le plus loin possible d'elle afin de ne pas l'effrayer. Mon regard se posai partout dans cette pièce où la prédominance était au noir.

- Pourquoi le noir ?

Elle ne me répondit pas, restant concentrer sur ses révisions.

- Pourquoi tu m'as laisser entrer ?

Cette fois, elle répondit par un haussement d'épaule.

- Tu m'as parlé hier... Tu peux le refaire ? demandais-je doucement.

- Oui... murmura-t-elle dans un souffle.

- Tes amis ne sont pas là ?

Elle secoua, négativement la tête et je compris que je n'aurais droit à rien de plus que ce petit «oui» pour le moment. Elle tapait à toute vitesse sur son clavier d'ordinateur portable, concentrer sur son travail sans faire attention à moi. Du moins en apparence car ses épaules tendu prouvait qu'elle avait pleinement conscience de ma présence dans la pièce. Je passais une partie de l'après-midi à l'observer comme hypnotiser par cette créature. Ses cheveux étaient détaché, si bien, qu'ils recouvraient complètement le dossier de sa chaise et traîner légèrement au sol.J'attrapais une mèche discrètement afin de jouir de leur douceur. Elle se détourna de son écran et me zieuta du coin de l'oeil, pour y retourner la seconde suivante. La mèche glissait entre mes doigts. J'en savourais leur contact et l'envie de fourrer pleinement ma main fit crépiter tout mon être. Si belle. Si torturer.

Je voulais entré dans son esprit afin d'extirper tous ses stigmates. Une femme aussi douce, aussi gentille ne mériter pas cette souffrance. Je me promis intérieurement de tout faire pour allégé son esprit avant de passer la fenêtre de sa chambre sans avoir eu, un autre mot de sa part.

Fight for hope ( Tragging Warning )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant