Redoutable tentation [ Terminée]

Chapitre 13

J'étais juste sorti de la salle de bain quand j'entendis le cliquetis de la porte de la chambre. Nu comme un ver je m'assis sur le lit me recouvrant du plaide poser au pied de celui-ci. Natasha entra dans la chambre, elle était comme à son habitude inexpressive et stoïque mais je pouvais lire dans ses yeux une grande fatigue et un profond dégoût d'elle-même. Mon ventre se tordit à cette vision, je ne pouvais me résoudre à la voir malheureuse, j'avais besoin de voir apparaître son sourire celui qu'elle me réservait tout spécialement. Cette journée à l'attendre et à me faire du souci pour elle m'avait ouvert les yeux : j'étais éperdument fou de Natasha Romanoff et dieu qu'il ne fallait pas mais je ne pouvais résister.

Elle avait enlevé ses chaussures et s'approchait de moi l'enveloppe à la main.

- Et voilà la récompense...

Elle était maintenant assez proche de moi pour que je puisse la toucher. N'y tenant plus, je lui enlevai cette maudite enveloppe des mains et la pris par les hanches et l'attirais contre mon torse; je posai ma tête juste sous sa poitrine dans une étreinte que je voulais réconfortante. Elle soupira tout en s'appuyant un peu plus contre moi. Elle enfouit ses doigts dans mes cheveux. Jamais je n'avais connu de sensation aussi agréable. Je la serrai encore plus contre moi, fermai les yeux et respirai son odeur enivrante. Elle se détendait peu à peu dans mes bras mais restait néanmoins fidèle à elle-même : droite et concentrée.

- Nat... Laisse-moi prendre soin de toi ce soir.

Je relevai la tête et attendais de voir sa réaction, elle avait fermé les yeux et je sentis ses doigts s'emmêler un peu plus dans mes cheveux longs.

Je levai la main et caressai sa joue avec une douceur sans pareil, elle la tendit pour faire perdurer le contact un peu plus longtemps. Elle ouvra alors les yeux et je fus englouti dans le vert profond de ses iris. Ses mains glissèrent de mes cheveux à mes épaules en passant par mon visage, nos regards toujours l'un dans l'autre. N'y tenant plus je l'attirais tout contre moi et scellais ses lèvres aux miennes, ses mains remontèrent le long de ma nuque et elle les entrelaça autour de celle-ci, son pouce venait faire des légers va et viens. Un frisson me parcourut, l'avoir tout contre moi alors que j'étais nu mettais ma volonté à rude épreuve. Elle s'écarta lentement de moi mettant fin à notre baiser, ses yeux verts avaient perdu une teinte et viraient vers le noir, ses lèvres sensuelles commençaient à être gonflées, en bref elle était désirable et je n'allais pas mettre longtemps avant de lui sauter dessus.

- Tu t'es entraîné Rogers non?! Tu es bien meilleur que notre première fois dans les escalators...

Je compris qu'elle parlait de notre baiser alors avec un sourire plaqué aux lèvres je lui répondis :

- Tu oublies celui contre le bar.

Elle me sourit , enfin ! La petite étincelle dans ses yeux venait d'apparaître pour mon plus grand plaisir.

- Comment oublier se baiser ?

Ce fut le signal que j'attendais depuis qu'elle c'était approchée de moi. Tandis que je m'étirai afin de pouvoir capturer ses lèvres, je fis glissé l'une de mes mains sur la courbe de ses hanches pour échouer sur ses fesses, l'autre remonta le long de sa taille jusqu'au haut de sa poitrine où je me débattis pour défaire les boutons de son vêtement. La plaquant encore plus proche de moi et intensifiant le baiser je me sentais mieux que je ne l'avais jamais été. Seulement ça ne me suffisait plus, je la voulais elle plus que tout, je voulais ressentir son corps nu glissant contre les miens. Les boutons décraftés, je nous fis basculer sur le lit et me penchais au-dessus d'elle. Je la renversais sur le dos et j'entrepris de lui enlever sa combinaison. Son petit ventre se creusa pour m'aider à faire glisser le tissu le long de ses jambes interminables. Elle était maintenant au-dessous de moi en sous-vêtement, le plaide qui m'avais recouvert avait lui aussi glissé dans le mouvement et je ne pouvais plus lui cacher mon sexe fièrement dressé entre nous deux. Elle arqua un sourcil, approbatrice.