Chapitre 5.

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Ils passèrent alors à table. C'est non sans se chercher qu'ils finirent le repas.
- Fred... tu es toujours aussi beau qu'avant.
- Et toi pareil, j'aime tellement ce sourire, ces fossettes qui se creusent juste là il fit glisser son doigt sur sa joue, suivi d'un baiser.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Non.
- Une coupe de champagne ?
- Bon, ok. Profites des derniers instants où tu peux boire de l'alcool plaisanta t-il.
- Très drôle... mais tu ne m'as pas l'air emballé par l'idée de boire un verre alors dit moi, que veux-tu ? Dit-elle en lui caressant la joue.
- Ce que je veux, c'est toi.
- Moi ? Mais je suis toute à toi...
Il l'embrassa alors langoureusement et l'emmena jusqu'à la chambre.
- Mais j'ai soif moi déclara t-elle simplement.
- Hm bah buvons alors.
Elle ne lui répondit pas, elle embrassa son mari. Il lui rendit ce baiser.
- Et maintenant ?
- Maintenant...
Il l'enlaça et la couvrît de délicats baisers sur le front, passant par les joues, s'arrêtant sur ses lèvres et continuant jusqu'à dans son cou.
Elle se laissa faire.
- Tu es toujours aussi tendre qu'avant dit-elle avant de l'embrasser à son tour.
- Tu m'avais tellement manqué Alice, beaucoup trop durant tout ce temps. Deux ans loin de toi c'est juste... invivable. J'ai envie de profiter maintenant, de toi, de nous, de la vie.
- Maintenant je suis là alors profitons de ce moment...
Ils s'embrassèrent de longues minutes, ils se regardaient droit dans les yeux, son vert émeraude se perdait dans l'azur de ses yeux.
- Alice...
Elle le regarda, un regard mêlé d'incompréhension mais aussi d'amour, surtout d'amour.
Ils en avaient tous les deux envie, tous les deux voulaient fêter ces retrouvailles après deux ans de séparation, deux ans où chacun attendait l'autre dans le secret.
Elle embrassa son mari, tendrement. Le commandant, lui, après avoir passé une main sur la nuque de celle qui était redevenue sa femme et l'autre dans le bas de son dos afin de la coller un peu plus contre lui, l'embrassa à son tour. La nuit leur fut courte mais leurs retrouvailles magiques.
Le lendemain matin, Alice se réveilla la première, elle était dans les bras de l'homme avec qui elle avait passé la nuit et le regarda tendrement.
- Fred, réveilles toi mon chéri.
Il émergea lentement. Un sourire se dressa sur son visage lorsqu'il découvrit la juge qui le regardait.
- Tu as bien dormi ?
- À tes côtés je ne peux que bien dormir. Et toi ?
- Pareil, j'ai toujours très bien dormi dans tes bras, tu le sais...
Il l'embrassa suite à ces paroles.
- Tu vas chercher Paul il est réveillé et après il sera l'heure de prendre le chemin du travail.
- Oui, j'y vais.
Ce n'est que peu de temps après que le commandant revint avec son fils dans les bras.
- Vous êtes beaux tous les deux...
- Toi aussi tu es belle.
Elle lui sourit et tendit les bras vers son fils.
- Tu veux lui donner son biberon ?
- Oui, je veux bien.
- Tu vas lui faire ?
Il acquiesça et rejoignit la cuisine. Ce n'est que peu de temps après qu'il revint, un biberon à la main.
- Tu vas dans les bras de papa mon chéri ? Demanda tendrement la juge.
Il secoua la tête et se jetta dans les bras de son père.
- Je vous laisse je vais me laver.
Père et fils restèrent tous deux de longs instants sur le grand lit. En revenant, Alice fut surprise de voir Paul allongé tout contre son papa, ils s'étaient assoupis.
Elle se décida à les réveiller tendrement.
- Fred, il va être l'heure...
- Oui, en effet. J'avais pas vu l'heure, je me suis endormi. Je te laisse Paul, faut que je me prépare.
- Pas de problème. Viens me voir mon chéri affirma la juge en prenant le petit, tu voudras l'habiller après ? Ou je m'en occupe ?
- Je te laisse le faire on va être en retard sinon.
- Pas de souci. Et même si nous étions en retard où est le problème ?
- Il faut bien l'emmener à la crèche non ?
- Oui mais nous pouvons le déposer quand nous le souhaitons.
- Mais on doit aller bosser...
- Oui mais...
- Mais ?
- Tu ne veux pas profiter un peu de lui ? De moi ?
- Si mais Alice, je viens de reprendre le boulot, je ne peux pas me permettre d'arriver en retard ou même de ne pas y aller...
- Je te rappelle que c'est moi ta supérieure, que je peux fermer les yeux sur tes retards...
- Hm, ok.
- Alors vas t'habiller, te prépare et ensuite tu t'occupes du petit ?
- D'accord, merci.

La vie sans toi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant