Chapitre 21.

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- Moi aussi.
- Tout ?
- Oui tout.
- Alors retrouve quelqu'un, fais le pour moi.
- D'accord, je te promet d'essayer de refaire ma vie.
- C'est vrai ?
- Oui.
- Mais je veux que ce soit quelqu'un qui t'aime autant que je t'ai aimé, de même pour les enfants.
- Personne ne pourra jamais prendre ta place, être à ta hauteur, remplacer la femme que j'aime car c'est toi et personne. Je te promet d'essayer même si ça va pas être simple.
- Merci, merci tu es adorable.
- Non c'est simplement la vérité Alice...
- Toi aussi tu es irremplaçable, tu es irrésistible.
- Mais tu l'es plus...
- Pas autant que toi...
- Si...
- Fred...
- Je t'aime dit-il avant de l'embrasser.
- Moi aussi et j'adore te l'entendre dire dit-elle les yeux brillants.
- Je t'aime, je t'aime, je t'aime répéta t-il sincèrement.
Elle le regardait avec tant d'amour dans les yeux qu'il ne pouvait résister à un tel regard.
- Je vais voir Paul, tu viens ?
- Oui mais avant...
- Quoi ?
- J'aimerais que tu m'embrasses...
- Avec plaisir.
Et elle l'embrassa. Il lui sourît.
Elle lui adressa un magnifique sourire en retour et le prît dans ses bras.
- Comment ferais-je sans toi ?
- Et moi donc...
- Promets moi que tu ne me quitteras pas, et que tu ne me seras jamais infidèle...
- Jamais, au grand jamais. Cela me paraît inconcevable que de te quitter ou de t'être infidèle.
- De part mon état ?
- Oui, surtout de part ton état.
- Tu te moques de moi ? Tu es en train de me dire que tu restes avec moi juste à cause de mon état ? Mais vas te faire foutre Fred.
Prise de colère elle s'écarta de lui, sortît de la chambre en claquant une fois de plus la porte.
Il la suivit et la rattrapa par le bras.
- Tu vois, une fois de plus tu interprètes mal ce que je dis...
- Lâches-moi s'il te plaît. Une fois de plus, qu'insinues-tu ?
- Alice écoutes, je n'ai aucune envie de me prendre la tête avec toi, ce que je voulais dire c'est que, jamais je te laisserai et encore moins maintenant, parce que tu as besoin de moi et que je suis là pour toi.
- Et moi je n'ai pas envie de te parler affirma t-elle sèchement. Paul mon chéri, on va aller prendre le bain mon amour.
Il ne lui répondît pas, de peur de l'énerver plus qu'elle ne l'était déjà.
- Fred ?
- Quoi ?
- Je vais sortir avec Paul ce soir.
- Seule ?
- Avec mon amant, je lui présente mon fils ça te convient ?
- Très drôle dit-il ironiquement.
- Tu voudrais le rencontrer ?
- Ça n'me fait pas rire.
- Ah bon ? Pourtant tu devrais venir le rencontrer, il est macho, il a des magnifiques yeux bleus et il vient de se disputer avec sa femme.
- Ah lui aussi ? Demanda t-il taquin.
- Exactement, il a demandé à me voir ce soir, comme pour se réconforter tu vois ?
- Ah oui ?
- Hmmm oui tout à fait. Donc oui ce soir je sors, seule avec mon fils. En revanche toi ce soir, tu auras le canapé, je te parle peut-être mais je n'ai pas digérer tes propos.
- Je dors sur le canapé, carrément ?
- Tu comptais dormir avec moi ? Comme-si de rien était ?
- Non...
- Alors voilà, tu n'as que ce que tu mérites, la prochaine fois tu réfléchiras avant de parler, tes propos m'ont terriblement vexée.
- Et tu crois que ta façon de me parler ne me blesse pas ?
- Tu t'attendais à ce que je te remercie pour tes propos ?
- C'est toi qui a commencé Alice.
- C'est moi qui ai commencé ? Tu te moques de moi ? Tu sais Fred je m'en fou du fait que tu restes avec moi juste pour ma maladie, je te demande juste de ne pas me tromper mais libre à toi de le faire.
- Mais je ne reste pas avec toi parce que tu es malade Alice, mais parce que je t'aime et que ça ne change rien à mon amour pour toi. Je ne te tromperai jamais, ça, c'est pas possible, pas envisageable.
Elle ne lui répondit pas. Il allait devoir faire beaucoup pour se faire pardonner et elle aimait se faire désirer. Une chose était sûre, elle n'était plus fâchée contre son mari.
- Paul, au bain mon ange.
Il l'avait vu dans ses yeux, qu'il allait falloir beaucoup pour qu'elle lui pardonne vraiment même si, au fond d'elle, c'était déjà fait.
- Je vais voir Lilou dit-il en souriant à sa femme.
- Vas-y amènes la moi je ferais son bain en même temps.
- D'accord.
Ce n'est que peu de temps après qu'il revint avec la deuxième femme de sa vie dans ses bras. En prenant sa fille dans ses bras elle lui chuchota un tendre merci au creux de son oreille et lui caressa inconsciemment la main. Il était triste, cela se lisait sur son visage elle le prit alors dans ses bras.
- Tu viens avec nous ce soir mon amour ?
- Si tu me le permets, oui.
- Bien sûr Fred et puis tu sais je ne suis pas vraiment en colère mais j'aime me faire désirer.
- C'est vrai, tu n'es plus en colère contre moi ? Demanda t-il avec un regard auquel elle avait du mal à résister.
Pour simple réponse elle l'embrassa tendrement.
- Comment puis-je être fâchée contre toi ?
- Je t'aime dit-il doucement avant de lui rendre ce baiser.
- Ça je le sais. Je sais aussi que tu restes avec moi parce que tu m'aimes...
- Exactement, parce que je t'aime plus que tout...
- Je sais mon chéri... Mais j'ai surréagis à tes propos dit-elle en ouvrant l'eau pour faire couler le bain de son fils.
- Je me suis mal exprimé aussi...
- Peut-être mais ce n'est pas grave, d'accord ?
- Oui, on oublie.
- Et puis ce n'est pas le moment de se disputer même si tu sais très bien que je ne suis jamais fâchée. Allez mon ange, au bain dit-elle en prenant son fils pour le mettre dans la baignoire. Tu veux venir avec nous ce soir ?
- Oui, je veux bien.
- Hmm pourquoi tu viendrais ? Dit-elle d'une voix charmeuse.
- Parce que tu ne peux pas non plus te passer de moi...
- Hm et pourquoi ?
- Parce que tu m'aimes...
- Et tu es sûr de ça ?
- Sûr et certain.
- Et pourquoi devrais-je t'aimer ?
- C'est à toi de me le dire...
- Et toi ? Pourquoi m'aimes-tu ? Si tu m'aimes bien sûr dit-elle tout en jouant avec son fils.
- Évidemment que je t'aime. Je t'aime parce que tu es la femme de ma vie, la plus belle à mes yeux. Je pourrais te citer toutes les qualités du monde que tu n'aurais pas assez d'une vie pour les entendre.
- Ah oui ? Tout ça...
Elle ne voulait pas le montrer mais elle était heureuse par cette magnifique déclaration, malheureusement ses petites fossettes la trahissaient.
- Et surtout, ton magnifique sourire, qu'est-ce que je l'aime.
- Mon magnifique sourire ? Vous êtes un charmeur commandant...
- Toujours, c'est parce que je vous aime madame Marquand.
Elle lui sourît.
- Allez mon chéri on sort du bain. Tu vas aller t'habiller avec papa ? Vous envoyez le petit à votre mère et vous venez me rejoindre commandant ?
- Oui, je me dépêche dit-il armé de son sourire charmeur.

La vie sans toi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant