Chapitre 19.

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- Ça va tu ne fatigues pas trop ?
- Non ça va. Et toi ?
- Si un peu mais ça va, j'ai juste besoin de marcher.
- On s'arrête à la prochaine aire, elle est dans un kilomètre dit-il en posant sa main sur la cuisse de sa femme.
- Merci dit-elle en posant sa main sur la sienne. Tu veux que je conduise pour finir la route ?
- Ça il n'en est pas question. Je veux que tu reposes. Ne t'inquiètes pas, je ne suis pas fatigué.
- Non Fred, pas à moi. Tu es fatigué, ne me dis pas le contraire.
- Il reste moins d'une heure, ça va le faire ne t'en fais pas.
- On peut s'arrêter sur la route et prendre un hôtel si tu veux...
- Ah non pas question non plus.
- Bien... Je vais aller marcher avec Paul, tu t'occupes de ta fille ? Demanda t-elle en ouvrant la portière.
- Je vais aller changer Lilou oui, on se retrouve à la voiture. Ça va le faire ?
- D'accord. Viens mon chéri dit-elle à son fils. Oui bien sûr, tu lui donnera son biberon aussi.
- Évidemment.
- Je t'aime dit-elle tendrement.
- Oh mais moi aussi je t'aime dit-il en l'embrassant.
C'est quelques vingt minutes plus tard que le couple se rejoignit à la voiture.
- Ton fils charme déjà toutes les mamans dit Alice en enlaçant son mari pour l'embrasser.
- Ah il tient bien de son papa pour ça, c'est un charmeur se réjouit-il.
- C'est n'est pas faux et ta fille comme sa maman ?
- Exactement, elle est ravissante, jolie comme un cœur.
- Ce n'est pas ma fille pour rien et tiens au fait, Paul a voulu t'acheter un goûter.
- Oh il est mignon cet enfant, merci mon Paulo.
Le petit lui sourit et se frotta les yeux en signe de sommeil.
- On va y aller. Tu t'es assez reposé ou tu veux que j'aille te chercher un chocolat ?
- Non c'est bon, cette petite pause m'a fait du bien, on peut repartir.
- Ok mais en arrivant tu te reposes ?!
- Ça dépend si y'a quelque chose de prévu ?
- Non je m'occuperai des enfants.
- Oui alors, je profiterai de ce moment pour me reposer.
- Et je m'occuperai de toi aussi, afin que tu puisses te détendre.
- Oh c'est gentil ça.
- Un bon bain chaud et un bon repas ça te dit ?
- Je suis preneur.
- Avec moi si tu veux, quand nos enfants seront couchés.
- Ah ça, je ne dirais jamais non.
- Parfait, j'ai très envie d'être dans tes bras.
- Après, promis.
- Maintenant ? S'il te plaît, j'ai besoin d'être contre toi...
- Maintenant alors, mais après on reprend la route, j'ai hâte d'arriver.
- Pas de soucis dit-elle en se collant à lui un énorme sourire aux lèvres, je t'aime.
- Je t'aime aussi dit-il en embrassant son front.
- On va arriver vers quelle heure ?
- Vers cinq heures.
- C'est parfait.
Ils reprirent alors la route après ce câlin réconfortant et rempli d'amour.
Ce n'est qu'une trentaine de minutes plus tard qu'ils arrivèrent enfin à destination.
- On est arrivés plus tôt que prévu, Paul dort encore et Lilou est réveillée.
- Oui, ça a bien roulé. Je vais le porter dans son lit.
- D'accord, je prends la petite dit-elle en se levant mais au moment d'ouvrir la porte elle fut prise d'un petit malaise.
Lui était déjà sorti, il la rattrapa de justesse.
- Ça va Alice ?
- À ton avis ?
- Tu devrais aller te reposer...
- Non je veux m'occuper de mes enfants.
- Tu es sûre ? Même te reposer avec eux, je suis sûr que ça leur ferais du bien.
- Ok si tu veux mais avec toi...
- Et bien, oui !
Elle prît le cosy de sa fille et l'emmena dans la maison où Joséphine ayant fait le voyage quelques heures plus tôt les attendait déjà. Elle la salua et prît la direction de la chambre d'amis, laissant la chambre de Fred à Paul. Elle s'allongea sur le lit, sa fille dans ses bras et s'endormie.
Elle ouvrit les yeux quand elle senti son mari la prendre dans ses bras.
- Tu es magnifique avec notre fils dans tes bras...
- Tu l'es également, vous êtes tellement belles toutes les deux. Elle te ressemble.
- Et toi tu ressembles à Paul, tu auras au moins quelque chose de moi quand je ne serai plus là...
- Ne dis pas ça...
- Tu le sais aussi bien que moi, je m'affaiblis, j'ai énormément maigris, ne me dis pas le contraire la fin est proche.
- Je ne veux plus t'entendre dire ça Alice tu m'entends ? Jamais dit-il en s'éloignant un peu d'elle.
- Arrêtes Fred, arrêtes cria t-elle, réveillant sa fille et faisant pleurer son fils avant de se lever du lit et de partir de la chambre.

La vie sans toi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant